Vendredi soir, Margxt m’avait missionné pour la représenter à la soirée PS4 qui se déroulait à l’Appartement 4 près de Bastille à Paris…

[Vous retrouverez toutes les photos en bas de l’article. Elles ne sont pas libres de droits.]

19h00 pile, j’arrive à l’appartement presque en même temps que l’ami Liryc-sama que moi.

Appartement 4

A peine entrés, premier couac : photos des écrans interdites ! Etrange quand on sait que dans la soirée du concurrent, c’est no limite sur les photos (excepté pour Battlefield4), je me suis même fait reprendre pour une photo d’ensemble ! Bref… C’est parti pour les tests !

Appartement 4 : un décor sympa

On a commencé avec Drive Club, un jeu de simulation automobile et permettant de participer à divers défis en multijoueur avec un système de club permettant par exemple des courses à 3 contre 3.

Drive Club

1 circuit et 2 voitures disponibles, une fois le choix du bolide effectué, la course démarre. Le jeu est joli sans plus, pas de réel coup de cœur ou de choc émotionnel pour autant, il rivalise avec les jeux de la génération actuelle. Outre faire la meilleure performance au chrono possible, il faut également remplir des objectifs (drifts, trajectoires parfaites, vitesse…) pour accumuler des points de réputation qui détermineront également notre classement.

Jusque-là tout va bien, le feu passe au vert, j’enquille la première ligne droite et premier vira… a ben non le mur. Je retente ma chance sur le second vira… hop le bas-côté… Et bien sûr à chaque fois, dès qu’on fait une légère ou rapide sortie de piste, un compte à rebours irritant de 3s s’enclenche et nous replace automatiquement sur la route une fois écoulé… Pénible (surtout pour un jeu qui se veut être une simulation) !

Le freinage est très mal dosé, même en appuyant sur le bouton avec une grosse anticipation, impossible d’avoir une vitesse adéquate pour ne pas se foutre en l’air dans le virage. Du coup, j’ai dû modérer ma vitesse tout au long de la course. Idem dans les virages, on a beau jouer du stick, la voiture donne l’impression de tourner au ralenti…

Loin des sensations de course ressenties lors du test de WRC4, je m’étais engagé à fournir un avis presque objectif sur la soirée à Margxt (je suis plutôt Microsoft au cas où vous n’auriez pas remarqué) donc j’ai lancé une seconde course avec le deuxième bolide disponible mais même conclusion… Lyric-sama m’a un peu rassuré en ayant eu le même ressenti. Next !

Le deuxième jeu proposé était Hohokum, un jeu indépendant où l’on incarne un serpent que l’on doit diriger dans des niveaux ultra colorés.

Hohokum

Le but ? J’ai eu du mal à le saisir. J’ai juste compris qu’il fallait ramasser des pommes de pin permettant de déverrouiller certaines zones interactives de la map grâce à des pingouins situés sur notre dos. Un jeu zen mais qui ne nous à pas accroché plus de 10 minutes… Next !

Le jeu suivant est une bonne surprise. Il s’agit du jeu « Contrast » où vous incarnez Aube, une jeune femme énigmatique explorant le monde de Contrast. Il faut improviser avec les décors et les jeux d’ombres et de lumières pour avancer dans les niveaux qui nous permettront d’avancer dans l’histoire.

Contrast

J’ai testé ce jeu avec les lunettes que Sony est en train de développer et la démo en elle même était plutôt sympa avec des graphismes qui m’ont beaucoup comme l’ambiance où l’ombre est aussi importante que la lumière.

L'Oculus Rift version Sony

Si j’ai bien accroché avec le jeu, malheureusement les lunettes ne m’ont pas séduit loin de là. Lourdes, inconfortables avec une image tout juste moyenne, elles m’ont explosé les yeux ce qui a un peu gâché mon expérience de jeu. Contrast devrait être disponible sur Steam, Xbox 360, PS3 et PS4. Next !

Au premier étage, je tombe sur un jeu qui avait retenu mon attention lors de l’E3 : Knack.

Knack

On y incarne un petit bonhomme de bric et de broc qui doit ramasser des matériaux qui lui permettent de grandir mais son chemin est semé d’embuches et d’ennemis qu’il va falloir combattre grâce à des attaques plus ou moins dévastatrices.

La caméra non orientable nous a un peu dérangés au départ mais une fois la période de prise en main passée, cette gène s’est estompée et nous avons pris un réel plaisir à parcours le niveau disponible. Les graphismes sont plutôt réussis, l’ambiance à la sauce cartoon et le gameplay m’a beaucoup fait penser à un Fable par moment. Très plaisant ! Next !

Vous l’attendiez, le voilà… Je parle bien sûr d’Assassin’s Creed 4 : Black Flag.

Liryc-sama concentré sur Assassin's Creed 4

Ubisoft Montreuil avait fait le déplacement pour conseiller / surveiller les joueurs (rayez la mention inutile) ce qui nous a permis d’en savoir un peu plus sur le jeu. N’ayant pas encore joué à Assassin’s Creed 3, j’appréhendais la gestion des combats naval tant au niveau de l’intérêt pour la trame du jeu que pour la maniabilité. La démo commençant par l’attaque d’un fort en bateau, je vais avoir ma réponse très rapidement  !

N’étant pas habitué à la manette Playstation, il m’a fallu un petit temps d’adaptation avant de maitriser mon navire et ses canon mais je me suis ensuite vite rattrapé en coulant tout ce qui passait à portée et je suis ensuite passé à l’attaque du fort.

J’ai trouvé la maniabilité lors des phases de combats navals très bonne voir excellente, le système de visée pour les canons est assez simple, les graphismes sont magnifiques malgré une démo datant de plusieurs mois et j’ai trouvé l’ambiance pirate vraiment très plaisante. En plus de nos armes et combots habituels, de nouveaux enchainements ont fait leur apparition ce qui donne encore plus d’intérêt aux combats !

Coté IA, les ennemis ne sont plus aussi courtois. J’ai été souvent attaqué par plusieurs ennemis simultanément alors qu’auparavant ils ne nous attaquaient qu’un part un. Un bon point pour l’IA donc qui semble avoir subit une cure de jouvence et permet d’avoir des combats présentant une difficulté plus élevée !

J’ai également testé le mode « Open world » dans lequel Ubisoft a reconstitué la mer des Caraibes avec ses iles, ses épaves, ses requins et ses pirates ! On peut y naviguer, prendre les forts qui s’y trouvent, couler ou piller les bateaux ennemis et faire de la plongée pour explorer les épaves. J’ai adoré !

J’ai dû passer plus d’1h30 sur cette borne tellement j’ai accroché à ce nouvel opus… ^^’ Next !

La Playroom, j’ai fait l’impasse. J’ai regardé 3 min à quoi cela ressemblait et n’ayant pas du tout accroché, j’ai préféré passer mon chemin… Next !

Nous voilà arrivé sur Fifa14. L’ayant déjà testé sur PC je savais grosso modo à quoi m’attendre.

FIFA14 : au plus proche de la réalité

Bien que n’étant pas un grand amateur de ce genre de jeu (j’ai pris un joli 3-0 dans les dents), j’ai trouvé les graphismes et la modélisation des joueurs plutôt réussis, la maniabilité m’a semblé satisfaisante et du coup j’ai regardé lyric-sama et un autre pote s’affronter dans des matchs sans merci (il pleuvait des cartons) pendant une heure. Les stades sont vivants, la gestions de ralentis au top, cette petite session m’a presque donné envie de me le prendre !

Il y avait aussi une démonstration de Killzone Shadowfalls. Je dis démonstration car c’était bel et bien une démonstration : un mec jouait pour nous montrer les graphismes et les effets soignés ainsi que les possibilités. Désolé, je ne pourrais malheureusement pas vous en dire beaucoup plus car nous n’avons pas eu la chance d’avoir la manette en main.

Killzone Shadow Falls

J’ai presque failli oublier de vous parler d’un truc important : la console !

Le design est sobre et pas trop imposant et qui plus est, bien qu’il y avait quand même un peu de bruit dans l’appartement, la console m’a paru plutôt silencieuse. L’effet mat + brillant est du plus bel effet et devrait s’intégrer sans problème dans la plupart de nos salons.

Playstation 4

La prise en main de la manette Playstation m’a toujours posé un réel problème, peut-être trop habitué à celle de Microsoft que je trouve bien plus agréable à l’usage. J’ai trouvé que les sticks avaient tendance à être glissants. Un bon point lorsque l’on joue à plusieurs, par exemple à FIFA, l’éclairage de la manette change pour s’adapter à la couleur d’équipe ce qui permet de savoir qui est qui d’un seul coup d’œil.

Manettes Playstation 4

Le point noir : l’éclairage émis par la manette se reflète dans l’écran. Sur un jeu aux graphismes clairs, cela ne pose pas trop de problème lorsque l’on joue mais dès que l’image s’assombrit, dès que l’on bouge un peu la manette, la tâche de lumière projetée sur l’écran a tendance à attirer notre œil. Lorsqu’on est juste spectateur d’une partie, comme c’était mon cas pour FIFA par exemple, on a l’impression de ne voir que ça ce qui m’a vraiment dérangé pour ma part.

Pour conclure, mis à part AC4, Knack et Contrast, je n’ai pas été plus impressionné que ça par le contenu présenté lors de cette soirée organisée dans un lieu atypique de Paris. A la vue des photos et des tweets qui ont fusés, ça avait l’air d’être d’un tout autre niveau chez Microsoft !

Sponsornot : Gratuit