Comme chaque année, Pro Evolution Soccer et FIFA, les 2 franchises ennemies sur le créneau des simulations footballistiques, se livrent à une guerre sans merci. Bien qu’il soit extrêmement rare que je tâte du ballon rond avec la manette, je me suis pour une fois laissé tenter par la franchise de Konami, j’ai nommé : PES2015, édité depuis 1995 par la société Konami.

Alors que certains annoncent déjà le retour du Roi de la simulation, qu’en est il vraiment ? Vous allez découvrir dans les lignes qui vont suivre l’avis d’un quasi néophyte du genre…

Pro Evolution Soccer (PES pour les intimes) est donc un jeu de simulation de football qui était un peu retrait ces dernières années comparé à FIFA, son rival de toujours. Avec cette mouture 2015, Konami entends frapper de plein fouet son concurrent et donc reconquérir le trône. 

 

1 – L’interface :

Grand habitué et fan de Windows 8, j’ai tout de suite fait un rapprochement entre l’interface Metro de Microsoft et celle de PES.

PES2015 : Une interface claire

Des carrés et rectangles de différentes tailles nous permettent tout de suite d’accéder aux principales possibilités de match. Moi qui n’y connais pas grand chose en jeux de foot, je dois dire que j’ai pu rapidement démarrer une Champions League ou un tournoi de Ligue 1 sans avoir à chercher pendant des heures.

Lors du démarrage des matchs, il est possible de customiser absolument tout. Que ce soit le stade, le placement des joueurs sur le terrain, les maillots des deux équipes ou encore la gestion des blessures, chaque match peut être adapté selon notre bon vouloir ce qui est plutôt bien mais pas forcément indispensable (excepté la gestion de blessures).

On retrouvera la plupart des grands championnats nationaux, internationaux et vous pourrez même composer votre équipe de rêve dans le « myClub », un genre de FIFA Ultimate Team à la sauce Konami !

 

2 – Les graphismes :

Si sur le papier les screenshots que j’avais vu passer vendaient du rêve, j’étais quelque peu sur la réserve car bien souvent, un screenshot ne fait pas le jeu. et bien je dois dire que j’ai été relativement bluffé par la qualité de la modélisation des joueurs ! Les visages sont vraiment très bien fait et leur taille est respectée (petite pensée pour Lionel Messi) et j’ai pris pas mal de temps à l’ouverture des matchs pour observer les joueurs tellement le travail a été soigné.

PES2015 : Une modélisation fidèle

Lors des parties, les graphismes sont également très agréables et les stades sont vraiment beaux. Les gradins sont bien remplis et donne de la vie aux tribunes. Petite ombre au tableau selon moi : cette foule justement. Lors des gros plans sur la foule en délire, on peut voir qu’elle n’est pas aussi bien modélisée que le reste du jeu mais bon, on en tiendra pas rigueur à Konami.

PES2015 : Une foule moins soignée que les joueurs

 

3 – La maniabilité :

Comme je l’ai dis au départ, je suis ne suis un féru de football ou même de jeux de football. Tout simplement parce que je suis plutôt mauvais sur ce type de jeu (n’ayons pas peur des mots !). Et bien je dois dire que je me suis pris au jeu et que PES2015 a réussi a me faire passer de longues heures à arpenter le terrain, lancer des bordées d’injures, faire des tacles assassins… J’ai réussi a aller jusqu’en quart de finale de l’UEFA Champions League (vu mon niveau c’est un exploit), et après m’être fait éliminer par le PSG, je me suis vengé avec cette même équipe parisienne en martyrisant les petites équipes françaises à qui j’ai infligé des scores dignes d’un match de tennis (oui bon ok, j’avais réglé la difficulté sur « Novice » et ALORS ?).

 PES2015 : un match de tennis

La première chose qui m’a frappé lors de mes matchs, c’est la gestion de l’endurance des joueurs. Lors des premiers matchs, je dois dire que je faisais peu de passes, mes joueurs courraient énormément et arrivé à la fin de la première mi-temps, l’attaque de mon équipe était déjà cramée… J’ai donc appris a faire des passes ! Idem pour les tacles, il a fallut que j’apprenne à tacler proprement pour ne pas me prendre des coups francs ou des cartons de diverses couleurs toutes les 2 min…

L’arbitre a souvent été ma bête noire et malgré mon niveau misérable en foot, j’ai quand même de sérieux doutes sur son impartialité ! Je me suis également souvent pris à râler sur des passes ratées qui n’auraient pas dû l’être… Il y a donc encore quelques défauts à corriger selon moi !

Malgré tout, j’ai pris énormément de plaisir, et je dois avouer que cela faisait une éternité que cela m’étais arrivé sur une simulation de foot !

 

4 – L’ambiance :

Car un bon match c’est de belles actions et une bonne ambiance, PES2015 nous plonge au coeur du match avec une ambiance de folie dans les tribunes. Le stade est vivant et vibre au rythme des actions. En revanche, j’ai trouvé que les 2 commentateurs deviennent de plus en plus insupportables au fil du temps et balancent souvent des phrases assez hors contexte… Dommage, peut être aurait il fallut varier les commentateurs ou élargir la quantité de phrases à leur disposition, cela aurait évité de voir un défenseur être gratifié d’un « c’est vraiment l’homme du match » ou « son équipe ne joue que pour lui » alors que je viens de faire n’importe quoi avec le ballon… 

En dehors de ce petit désagrément, il suffit de fermer les yeux pour avoir l’impression d’être devant un vrai match à la TV ! Bluffant !

 

5 – Conclusion :

Est ce que je recommande PES2015 ? Bien sûr que oui ! Malgré le fait que je n’apprécie pas plus que ça le sport en lui même et que je ne sois pas des plus habiles sur ce genre de jeu, j’ai passé un excellent moment sur ce jeu qui m’a réconcilié avec le genre. Les graphismes sont travaillés, l’ambiance est au rendez vous dans le stade et en fermant les yeux on s’y croirait presque. Si vous voulez faire plaisir à votre chéri ou votre fils pour les fêtes de fin d’année alors n’hésitez pas et foncez sur PES2015, disponible sur PC, Xbox 36à, Xbox One, PS3 et PS4 !

Sponsornot : Gratuit