Aujourd’hui, l’un des plus gros fers de lance des constructeurs de smartphones est bien sûr leur autonomie. Habituellement, cette dernière est cantonnée à une journée voir même moins parfois. Certains fabricants d’accessoires l’ont bien compris et ont saisis l’opportunité d’occuper cette place sur le marché des accessoires en créant des batteries externes. Je vous présente donc aujourd’hui mon avis sur une batterie externe HTC d’une capacité de 9000 mHa que je teste depuis maintenant 2 semaines qui est compatible avec la plupart des smartphones comme le Nokia Lumia 930, le Sony Xperia Z3 ou le Samsung Galaxy S5.

Son design est plutôt soigné, son corps en polymère est mat et doux au toucher et HTC a pris le parti de marier le gris et le orange. Le design m’a tout de suite fait penser aux périphériques LaCie par sa qualité. La batterie est pourvue d’un bouton pour l’allumer ou l’éteindre, d’un port USB, d’un port micro USB et d’un témoin lumineux qui nous renseigne sur la charge restante. Pas de fioritures, c’est très sobre et très épuré exactement ce que j’aime.

Batterie externe HTC 9000 mAh

La mise en oeuvre est très simple, il suffit de la charger avec l’adaptateur secteur de notre smartphone favoris et ensuite de la glisser dans notre sac en attendant que la batterie de notre téléphone soit à plat. Quand je dis « glisser dans notre sac », j’aurai également très bien pu dire dans une poche car la batterie HTC est de la taille d’un paquet de cigarettes et donc par conséquent assez compacte, un atout de choix pour tous les nomades comme moi.

Sa capacité de 9000 mAh lui permet d’encaisser 2 charges complètes sur un Nokia Lumia 930 et donc de prolonger la durée d’utilisation du smartphone de façon conséquente (je publierais prochainement mon test sur ce smartphone). A mon niveau, je suis donc pleinement satisfait de cet accessoire qui me permet de tenir plusieurs jours loin d’une prise de courant…

Au niveau tarif, cette batterie se situe autour d’une cinquantaine d’euros soit dans la moyenne de prix pour des produits équivalents.

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Arduino et Raspberri Pi (notamment sa dernière version, le Raspberry Pi Model B) font de plus en plus parler d’eux, que ce soit sur Internet, entre amis ou collègues, dans les magazines, etc… Comme je suis quelque peu curieux et surtout friand de nouvelles technologies (oui, j’assume, je suis un gros geek), cela fait maintenant quelque temps que je pense à m’en offrir un, afin de voir ce que ce mini ordinateur a dans le ventre.

 

1. Présentation du Raspberry Pi : 

Tout d’abord, qu’est-ce qu’un Raspberry Pi ? Imaginez une carte de crédit d’environ 10 à 15mm d’épaisseur, sur laquelle vous greffez tous les composants requis pour avoir un PC basique. Voici les caractéristiques du Raspberry Pi (source Wikipedia) :

 

Modèle B

Système sur puce :

Broadcom BCM2835 (CPU, GPU, DSP, SDRAM, et 1 port USB)

CPU :

700 MHz ARM1176JZF-S core (ARM11)

GPU :

BroadcomVideoCore IV, OpenGL ES 2.0, MPEG-2 and VC-1 (avec licence), 1080p30 h.264/MPEG-4 AVC high-profile decodeur et encodeur

Mémoire (SDRAM) :

512 Mo (intégré avec GPU)

Nombre de ports USB 2.0 :

2

Sortie vidéo :

Composite et HDMI

Sortie audio :

Stéréo jack 3.5mm

Unité de lecture/écriture :

SD / MMC / fente pour carte SDIO

Carte/connectique réseau :

10/100 Ethernet

Périphériques :

8 × GPIO, UART, I²C bus, SPI bus avec deux chip selects, I²S audio +3.3 V, +5 V, ground

Puissance :

700 mA (3,5 W)

Source d’alimentation :

5V via micro USB ou GPIO Header

Dimensions :

85.60mm x 53.98 mm x 17 mm

Poids :

45g

 

 

Un schéma pour vous donner une idée de la disposition des différents éléments :

 
Raspberry Pi Model B Schema

Comme vous pouvez le constater, on est très loin d’un processeur Intel Core i7 avec la dernière carte graphique à la mode. En revanche, cette configuration matérielle est suffisante pour faire tourner un certain nombre de distributions Linux (modifiées ou non) et d’autres OS, dont voici une liste non exhaustive : 

Vous l’aurez compris, les systèmes Microsoft et Apple, non compatibles ARM ne pourront être installés sur le Raspberry Pi, et même s’ils l’étaient (Windows CE est l’exception par sa compatibilité), la configuration bien trop modeste de ce PC miniature l’empêcherait de fonctionner correctement.

Et quid du prix me direz-vous ? Il faut compter environ une quarantaine d’euros pour s’offrir ce petit jouet. Ajoutez à cela le prix de la carte SD, de l’alimentation et du boîtier (qu’il est possible de faire soi-même) et vous arriverez probablement à une facture d’environ 80 euros.

Pour plus d’informations sur le Raspberry Pi, je vous invite à consulter le site officiel.

Voyons maintenant quel(s) projet(s) serai(en)t susceptible(s) de retenir mon attention afin d’exploiter le potentiel de cette petite carte…

 

2. Des projets infinis ou presque :

En parcourant la Toile, je suis tombé sur des dizaines et peut-être même des centaines d’utilisations possibles du Raspberry Pi. Quelques-unes ont retenu mon attention.

1. XBMC sur Raspberry Pi :

Faisant écho à ma série d’articles sur mon HTPC fonctionnant sous XBMC, ce projet m’intéresse tout particulièrement. Il me permettrait de déporter un XBMC sur ma deuxième TV, sans avoir à dupliquer le contenu du HTPC situé dans le salon. Pratique ! Le principe est simple : installer OpenElec (ou autre) sur le Raspberry Pi et lui ajouter XBMC pour pouvoir lire les fichiers multimédia du HTPC.

 XBMC sur le Raspberry Pi

 

2. Pi Emulator :

En lisant mon blog, vous avez dû vous rendre compte que j’étais aussi un adepte des jeux vidéo. J’ai donc été naturellement intéressé par les possibilités d’utiliser le Raspberry Pi pour émuler d’anciennes consoles de jeu aujourd’hui disparues ou hors de prix sur internet. Master System, Mega Drive, Game Gear, Game Boy, NES, Super NES, PS1… Le choix est vaste pour avoir un peu de fun !

 

3. Serveur :

WAMP et EasyPhp c’est bien pour dépanner, mais impossible de reproduire des conditions identiques à celles rencontrées sur un véritable serveur web. Je suis souvent de garde, à la caserne, avec une connexion incertaine. Pour moi, ce type de montage me permettrait d’effectuer des tests et de développer sans avoir à me soucier d’internet.

 

4. Streamer les jeux vidéo :

Steam a créé l’effet d’une bombe en dévoilant son SteamOS et les Steam machines. Mais pourquoi racheter une machine pour jouer sur sa TV quand on peut faire la même chose pour moins de 100€ ? Une solution basée sur le Raspberry Pi existe et me permettrait de pouvoir jouer à mes jeux PC directement sur ma TV sans avoir à me soucier de leur proximité pour peu que j’aie une prise réseau disponible…  Je me dois d’essayer ça !

Il existe bien d’autres projets autour du Raspberry Pi, je ne vais pas détailler plus que ça les divers projets auxquels je pense mais dites-vous bien que vous en entendrez probablement parler sur le blog…

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