Après avoir testé son NAS 2 baies N2310, Thecus m’a fait une nouvelle fois part de sa confiance en me confiant un modèle 4 baies un peu plus conséquent : le Thecus N4310.

Contrairement à son petit frère, le N2310, qui est plutôt taillé pour une utilisation domestique, le NAS Thecus N4310 est destiné aux petites entreprises désireuses de mettre en place un système de stockage / sauvegarde bon marché. Est il à la hauteur ? Etudions son cas !

 

1. Packaging

Le NAS Thecus N4310 est livré avec tout ce qu’il faut pour une mise en route simple et rapide. Le carton d’emballage est conséquent et le matériel à l’intérieur est très bien calé assurant ainsi que le NAS ne subira aucun dommage pendant le transport.

A l’intérieur du carton, on découvre les éléments suivant :

– le NAS Thecus N4310

– un cable RJ45

– une alimentation

– un cable d’alimentation

– la carte de garantie

– le CD d’installation

Thecus N4310 : un package complet

Le package est complet, la visserie fournie est largement suffisante pour installer l’ensemble des 4 disques à l’intérieur du NAS avec même un peu de rab au cas où une vis veuille aller se réfugier sous le canapé. Voyons maintenant ce qu’il a dans le ventre…

 

2. Spécifications

Le N4310 dispose de la configuration matérielle suivante :

Processeur : AMCC APM86491RDK 1GHz

Mémoire vive : 1GB DDR3

Interface LAN : 1 x port Gigabyte

Interfaces USB : 2 à l’arrière

Nombre de baies de disques : 4 SATA

RAID : 0 / 1 / 5 / 6 / 10

Alimentation : 45w double entrée (redondance)

Taille (mm) : 135 x 170 x 217

Poids à vide : 3kg

La configuration matérielle du NAS est clairement taillée pour les petites voir moyennes entreprises. Le nombre de baies disponibles, le processeur et la mémoire vive lui permettront en effet de stocker un grand nombre de fichiers et de faire tourner quelques applications sans aucun problème.

Thecus N4310 : un NAS 4 baies

L’alimentation double entrée assurera, si on fait l’acquisition d’une deuxième alimentation, une redondance en cas de défaillance d’un des deux modules ce qui est important dans le monde de l’entreprise. La présence de ports USB à l’arrière permet de connecter des disques externes soit pour recevoir des fichiers depuis le NAS, soit pour permet de faire une sauvegarde du contenu de son disque dur externe.

Thecus N4310 : une connectivité intéressante 

 

3. Fonctionnalités

Comme beaucoup de baies de disques NAS à l’heure actuelle, le Thecus N4310 propose lui aussi la possibilité d’installer des applications développées soit par Thecus lui même, ou part des développeurs tiers. On retrouvera des applications dédiées au monde de l’entreprise bien évidemment mais pas que ! Pour les installer, il y a 2 solutions toutes aussi simple l’une que l’autre et qui consistent à passer soit par l’interface de gestion :

Thecus N4310 : le store officiel

soit par le site Internet de Thecus qui permettra alors de télécharger les différents packages pour ensuite les installer à la main via l’interface web :

Thecus N4310 : le store officiel

Parmi ces applications, nous avons notamment (liste non exhaustive) :

– Plex (serveur multimédia)

– AccessGuard (pare-feu)

– MySQL / Webserver (hébergement web)

– Transmission (client BitTorrent)

Chaque application peut être configurée directement via l’interface web du NAS très simplement, parfait pour les novices. La présence d’un serveur web permettra en outre d’héberger soit même un ou plusieurs site(s) internet ou applications web comme par exemple un outil de supervision de son réseau ou encore son propre cloud avec Owncloud, évitant ainsi la location d’un service dédié pour peu que vous possédiez une connexion internet suffisante.

 

4. Mise en route

La mise en oeuvre du NAS est extrêmement simple et rapide. Il faut commencer par extraire chacun des 4 emplacements de disques en façade :

Thecus N4310 : retrait des tiroirs de disque

Ensuite, armé de son tournevis, il faut mettre en place les 4 disques dans leurs emplacements respectifs avant de les insérer dans le boitier.

Thecus N4310 : 4 baies, 4 disques

Et c’est tout ! Ou presque… Pour finaliser la configuration, et c’est probablement l’étape la plus longue et pendant laquelle vous n’aurez strictement rien à faire, il faut lancer l’utilitaire de configuration Thecus et paramétrer la configuration de base de votre NAS.

Thecus N4310 : assistant de configuration

Vous aurez alors la possibilité de créer automatiquement le RAID en fonction du nombre de disques que vous aurez installé à l’intérieur du NAS ou bien de le faire manuellement.

Thecus N4310 : assistant de configuration

Ensuite, il n’y a plus qu’à patienter pendant l’initialisation du NAS.

Thecus N4310 : assistant de configuration

La capture ci-dessus indique 5min et on pourrait penser que c’est extrêmement rapide, mais formater le RAID5 pour 4 disques de 2To cela prends beaucoup de temps… avant de pouvoir se connecter à l’interface d’administration et d’attaquer la configuration en profondeur.

 

5. Interface de configuration

Vous y trouverez tous les paramètres pour intégrer parfaitement le NAS Thecus N4310 à votre réseau.

Thecus N4310 : l'interface

De la sécurité aux applications, en passant par les comptes utilisateurs ou bien les différents services (FTP/UPnP/SSH/DDNS…), vous pourrez paramétrer le boitier au petits oignons pour l’adapter à votre utilisation.

L’interface dans son ensemble est relativement intuitive tout comme la configuration des différentes applications officielles. En revanche, ce ne sera pas le cas de certaines applications tiers non officielles dont l’interface sera vraiment imbuvable pour beaucoup de personnes, se limitant bien souvent à l’édition d’un fichier de configuration au format texte.

 

6. Tarif et conclusion

Proposé aux alentours de 300e sur Amazon ou LDLC (disques non inclus), ce NAS Thecus N4310 est une excellente surprise. Bien évidemment, si on compare son interface à celle du leader du secteur Synology, on pourra trouver quelques points à revoir mais le prix du N4310 est beaucoup plus accessible pour les budgets modérés.

Toutes les fonctionnalités que l’on peut attendre d’un NAS sont fournies dont quelques unes sont assez remarquables comme la possibilité d’installer des applications tiers nativement, l’alimentation redondante ou encore une gestion très poussée des options de partage. Point non négligeable : ce boitier NAS est plutôt silencieux, là où certains sont de vrais avions de chasse…

Si vous cherchez un NAS 4 baies complet et performant, je ne peux que vous recommander le Thecus N4310 !

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Il y a quelques semaines, j’ai reçu un colis en provenance de l’Asie avec dedans un boitier NAS de chez Thecus : le N2310, un NAS 2 baies dont l’emballage vante la facilité et la rapidité de mise en oeuvre… C’est ce que nous allons voir !

1 – PACKAGING :

Le package du Thecus N2310 est basique et fourni tout ce qui est nécessaire à sa mise en route :

– Boitier NAS Thecus N2310

– Alimentation

– Cable RJ45

– Visserie

– CD d’installation

Rien de superflu donc mais tout est déjà là. Le boitier en lui même est plutôt classe, alliant le plastique noir mât et brillant pour lui donner un aspect sobre. Si le boîtier en lui même est joli, le plastique noir, et notamment le brillant a une fâcheuse tendance à attirer la poussière (comme tous les plastiques) mais sur le noir ça saute tout de suite aux yeux !

Thecus N2310 : les accessoires

Du côté des témoins lumineux, chaque élément vital est monitoré : la mise sous tension, les disques, le réseau et même le port USB3. Un bouton USB Copy est disponible pour effectuer une copie à la volée des données d’un périphérique branché en USB, pratique si l’on est pressé et qu’on ne souhaite pas forcément allumer le PC pour procéder à une sauvegarde. Voyons maintenant ce qu’il a dans le ventre…

 

2 – SPECIFICATIONS TECHNIQUES :

Processeur AMCC APM 86491 800Mhz
Mémoire vive 512Mo DDR3
Interface LAN (PCI-e) RJ-45×1: 10/100/1000 BASE-TX Auto MDI/MDI-X
Interface USB Ports USB 2.0 hôtes x1 (arrière x1)
Ports USB 3.0 hôtes x1(arrière x1)
Interface disque 2 x SATA en interne
Alimentation électrique 40W Adaptateur d’alimentation externe
Boutons Alimentation 
Bouton copie USB 
Redémarrage
Environnement de fonctionnement Température: 5 à 40 degrés Celsius
Humidité: 5% jusqu’à 80 %RH
Châssis Tour 2 baies
Taille (HxWxD) 135 x 97 x 207 (mm)/5.33 x 3.83 x 8.14 (in)
Poids 0.8(Kgs) / 1.8(lb)(NAS only)

Le Thecus N2310 est basé sur un processeur PPC soutenu par 512Mo de RAM. Le port RJ45 encaisse le Gigabit ce qui permet de s’affranchir d’éventuels problèmes de débits réseaux, la vitesse de transfert étant alors uniquement conditionnée par la vitesse de la source et la vitesse d’écriture des disques installés dans le NAS. Vous constaterez également que le boitier ne pèse que 800g à vide, ce qui en fait un appareil extrêmement léger !

Les spécifications logicielles sont impressionnantes :

RAID
Modes RAID RAID 0, 1 et JBOD
Reconstruction automatique Gérée
Échange à chaud (Hot-swap) Géré
Disque
Recherche mauvais blocs Gérée
Informations SMART Gérées
Test SMART Géré
Disques en itinérance Gestion de l’itinérance vers N2310
Réseau
Configuration IP statique, IP dynamique
Protocoles de transport TCP/IP, AppleTalk
Protocoles de fichiers SMB/CIFS, HTTP/HTTPS, FTP, AFP, NFS
TCP/IP IPV6 & IPV4
État du système
Gestion du Syslog Envoie le syslog à l’emplacement attribué
Agis comme un serveur syslog pour recevoir les informations de journal des autres systèmes.
Accès aux données
Systèmes d’exploitation clients gérés Windows XP et plus récent
Windows Server 2003 et plus récent
Mac OS X
Linux
FTP Serveur FTP intégré avec contrôle de la bande passante 
FTP sécurisé Serveur FTP sécurisé intégré avec contrôle de la bande passante 
Gestionnaire de téléchargement BT Transmission
Serveur d’impression (IPP) Gestion des imprimantes USB
Gestion d’imprimantes IPP variées
Les clients peuvent gérer les tâches d’impression (lister/supprimer) via l’interface utilisateur web
Sauvegarde des données
Client de sauvegarde incrémentielle des données Thecus Backup Utility
Data Burn Transforme les fichiers en image ISO et les graves sur disques optiques.
Transforme les fichiers en image ISO
Lecture depuis disque optique au NAS
Mac OS X Time Machine Compatible
Data Guard Sauvegarde à hors site/Sauvegarde locales 
Gestion de l’alimentation
Planification marche/arrêt Gérée
Gestion des volumes
Systèmes de fichiers EXT4
Support multimédia
Serveur iTunes Types de fichiers gérés: AAC, MP3 w/ID3 tag et WAV
Serveur Web Piczza!™ (via module) Types de fichiers gérés: GIF, JPG (JPEG), BMP, PNG 
Gestion de l’affichage des données Exif 
Gestion des diaporamas 
Serveur Media Prise en charge du protocole de streaming AV uPnP
Identification des utilisateurs
Utilisateurs locaux Gestion intégrée des comptes utilisateurs
Groupes locaux Gestion intégrée des groupes locaux
Système de fichiers
Type Journal (système de fichiers)
Langage Gestion Unicode
Autorisations (ACL) Lecture, écriture, permission d’accès pour utilisateurs individuels ou groupes pour le partage (sous répertoires et fichiers).
Quota utilisateurs Géré
Administration
Gestion multilingue basée sur une interface web Langages gérés: anglais, mandarin traditionnel, mandarin simplifié, japonais, coréen, français, allemand, italien, espagnol, polonais et portugais.  
Utilitaires (Intelligent NAS) Assistant Windows (Setup Wizard)
Systèmes compatibles: Windows XP et plus récent
Windows Server 2003 et plus récent
Assistant Mac OS X (Setup Wizard)
Notifications par e-mail Messages systèmes envoyés via e-mail à l’administrateur système
DDNS** Un enregistrement DDNS gratuit est pris en charge (ex. xxx.thecuslink.com) (How-to)
UPnP et Réacheminement de port Supporte le réglage automatique dans un environnement Intranet
Intelligent NAS Passez par l’URL définie pour l’installation automatique (install.thecus.com)
Applications mobiles (iOS/Android)
T-Dashboard™ Surveillance et administration en ligne
T-OnTheGo™ Envoi et réception de fichiers multimédias
Autres
Corbeille Géré
Disque Web Géré

Comme vous pouvez le voir, le N2310 dispose de toutes les fonctionnalités que l’on attend d’un NAS aujourd’hui et est compatible avec tous les systèmes existants que ce soit chez Apple, Linux ou Microsoft. Encore un excellent point. Passons maintenant à la mise en route et vérifions que le délai de 5min annoncé soit correct…

 

3 – MISE EN ROUTE :

Pour la mise en route c’est très simple. Il faut commencer par retirer les 2 tiroirs qui accueilleront les disques durs. Le tournevis est inutile pour cette étape, il est inutile d’ouvrir complètement le boitier pour accéder au disque (comme c’est le cas sur certains Synology par exemple) puisque les tiroirs sont accessibles en façade. Pour l’occasion, j’ai utilisé 2 disques Western Digital RED de 2To chacun que j’ai vissé dans les tiroirs avant de les remettre en place et de brancher le NAS. Comme indiqué sur le carton, cette étape ne m’a pris que 5 min (et encore j’ai pris mon temps).

Thecus N2310 : les tiroirs des disques durs

Pour procéder à l’initialisation du boitier, il suffit d’insérer le CD dans le lecteur et d’utiliser le logiciel fourni. Ce dernier va détecter automatiquement le NAS sur le réseau, procéder à la création du RAID et après avoir répondu à quelques questions, il lancera l’initialisation du système. Cette étape en revanche est beaucoup plus longue et dépendra de la capacité insérée dans le boitier. Par conséquent, armez vous de patience et allez vous faire un café !

Thecus N2310 : L'interface d'initialisation

Une fois l’initialisation du système terminée, le NAS est opérationnel et nous propose de nous connecter à l’administration.

 

4 – L’INTERFACE ET LE SYSTEME :

Pour ceux qui connaissent l’interface des Synology, sachez que l’interface Thecus en est encore assez loin malheureusement. Le design n’est pas aussi léché et l’interface ne supporte malheureusement pas l’ouverture de fenêtres multiples pour afficher divers points de configuration. Dommage, c’est assez pénible de devoir rouvrir les différentes fenêtres entre lesquelles on navigue. 

Thecus N2310 : L'interface d'administration

Le N2310 dispose d’un catalogue d’applications à installer officiel et les essentiels s’y trouvent :

– MySQL + PhpMyAdmin

– Plex (media server)

– Transmission (un client bitTorrent)

J’ai testé Plex chez mes parents et malheureusement, impossible de l’utiliser avec leur TV Samsung achetée il y a 2 ans… En effet, pour pouvoir utiliser Plex directement sur une TV, il faut impérativement que cette dernière soit « Smart » et que par conséquent, on puisse installer l’application Plex dessus. Dommage car le DNLA ne fonctionne pas de base.

C’est une bonne transition pour vous parler d’une fonctionnalité excellente qui devrait être beaucoup plus répandue chez la concurrence : la possibilité d’installer des packages non-officiels. En me promenant sur les forums de Thecus, j’ai pu trouver des dizaines de packages développés par la communauté et qui permettent d’ajouter de nombreuses nouvelles fonctionnalités, notamment la prise en charge du DLNA. Sachez que je ne détaillerais pas cette procédure car étant un peu pressé par le temps lors de l’installation, je n’ai malheureusement pas pris le temps de la noter.

Cette possibilité ouvre donc des champs quasi infinis au niveau des applications pour peu que l’on mette un peu les mains dans le cambouis !

Thecus N2310 : Catalogue d'applications

Bien que l’interface ne soit pas au niveau de certains concurrents directs, il faut reconnaître que le Thecus N2310 dispose de toutes les fonctionnalités indispensables ou presque et même de certains atouts qui lui sont propres.

 

5 – PERFORMANCES ET SAUVEGARDES :

Au niveau performances, le NAS s’en sort très bien et permet de transférer rapidement tous types de fichiers et de toutes les tailles comme le montre cette image (source : http://www.cowcotland.com/

Thecus N2310 : De bonnes performances

Son utilitaire, Thecus Backup Utility, permet de créer des tâches de sauvegardes planifiées ou non avec divers paramètres. Assez facile à paramétrer, l’outil permet notamment de sélectionner la périodicité (chaque jour, semaine ou mois), le type de sauvegarde (complète ou incrémentielle) et surtout d’exclure certains types de fichiers (par exemple les .tmp ou .bak). Une fois la tâche créée, le NAS effectuera une sauvegarde telle que planifiée et mettra vos données à l’abris automatiquement. Pratique si vous ne pensez jamais à faire vos sauvegardes !

Thecus N2310 : Thecus Backup Utility

 

6 – CONCLUSION :

Malgré un OS perfectible au niveau des fonctionnalités et de l’ergonomie, le Thecus N2310 est un NAS qui a tout d’un grand. Polyvalente, de conception soignée et proposant bon nombre d’applications officielles ou tierces, il vous permettra de mettre vos données à l’abris en quelques minutes et de manière totalement automatisée. Vous l’aurez compris, la seule grosse ombre au tableau de mon point de vue est actuellement l’OS, mais ce point peut être corrigé par simple mise à jour si l’éditeur en décide ainsi.

Son prix, d’ordinaire situé autour de 130€ (disques non compris), en font un boitier NAS d’un excellent rapport qualité prix. Le produit reçu a pour ma part trouvé sa place chez mes parents, preuve que j’ai une confiance totale en ce boitier. Si vous cherchez un NAS abordable, fiable et performant, je ne peux que vous conseiller ce modèle, a moins bien sûr que vous ne cherchiez une interface parfaite.

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De nos jours, la quantité de données échangées et stockées sur le réseau d’une entreprise est énorme. Pour éviter toute perte de donnée et potentiellement d’argent, les entreprises doivent les sauvegarder, qu’elles soient sensibles ou non. 

Sauvegarder ses données a un coût, minime si comparé à celui de la récupération de données. Mais quels sont les moyens disponibles à l’heure actuelle pour se prémunir de toute perte ? 

Voyons quelles solutions sont actuellement disponibles sur le marché…

1)      Sauvegarde sur serveur : 

Solution souvent utilisée en entreprise car assez peu onéreuse, la sauvegarde sur serveur en local dans l’entreprise, permet d’une part de centraliser l’ensemble des données de l’entreprise et de faire de la tolérance de panne. En cas de crash d’un disque dur, si celui-ci fait partie d’un RAID 1 ou 5 par exemple, il suffira de remplacer la pièce défectueuse pour reconstruire l’intégralité des données grâce à la parité. 

2)      Baie de disque : 

La deuxième solution est la baie de disque (NAS ou SAN). C’est en fait un boitier dans lequel sont logés des dizaines de disques fonctionnant en RAID et pouvant contenir une quantité énorme de données. Ce matériel archive automatiquement les données des emplacements qui lui sont spécifiés sous forme d’archives que l’on peut restaurer lorsque l’on en a besoin. Il permet de réaliser des cycles de sauvegarde très précis et de conserver un historique des fichiers de l’entreprise en cas de modifications. 

En règle générale, ce procédé est mis en parallèle de la sauvegarde sur serveur car il ne permet pas  un accès aux données en temps réel. 

3)      Sauvegarde sur bande : 

La sauvegarde sur bande est un processus automatique qui permet de sauvegarder des données sur des cassettes à bande magnétique. L’idée c’est d’avoir plusieurs cassettes que l’on interchange suivant le jour de la semaine pour avoir non seulement une sauvegarde des données mais également un historique sur plusieurs jours, mois voir années. 

L’avantage de la sauvegarde sur bande c’est de donner la possibilité de stocker les données sauvegardées dans un coffre-fort ignifugé par exemple, où elles seront à l’abri de tout dommage. L’inconvénient, c’est que ce type de sauvegarde nécessite une intervention humaine pour changer régulièrement de cassette de sauvegarde. 

4)      Le Cloud : 

Et le Cloud dans tout ça ? Le Cloud comme il nous est présenté est LA solution miraculeuse au stockage et à la sauvegarde de nos données. Quand je parle de données, cela peut être n’importe quoi : des photos de la dernière fête du siège aux divers rapports financiers voir même des projets en cours ou à venir, c’est très large. Quand on repense à l’affaire MegaUpload (que certaines entreprises ont utilisé pour stocker leurs données), on est en droit de se demander si c’est réellement fiable. 

De plus, sauvegarder ses données sur le Cloud c’est faire sortir des informations parfois confidentielles de l’entreprise. Certes, on n’est pas forcément obligé de tout stocker dans le Cloud, mais quand bien même, quelles garanties avons-nous que nous serons les seuls à y avoir accès (de manière légale ou non) ? Comment être sûr et certains que des données ne seront pas interceptées lors d’un transfert entre nous et le Cloud ? Les entreprises proposant des services de Cloud aux professionnels fournissent des garanties, mais ne sont malheureusement pas à l’abri d’actes malveillants. 

5)      Conclusion : 

Beaucoup d’entreprises se tournent actuellement vers la baie de disques pour mettre leurs données à l’abri, délaissant petit à petit les robots de sauvegarde sur bande encore très prisés il y a quelques années. Quant au Cloud, il perce petit à petit mais suscite encore la méfiance du point de vue de la sécurité et de la confidentialité des données qui y sont stockées.

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Après avoir mis mon NAS/HTPC en test pendant 2 semaines, je me suis enfin décidé à le configurer aux petits oignons et à le mettre en pré-production en attendant de commander les disques. Je vous détaille donc aujourd’hui le choix du système d’exploitation et les différents réglages que je lui ai appliqué…

Résumé de mes articles sur le sujet :

1. A la recherche de mon futur NAS

2. Mon NAS : Cahier des charges

3. Mon NAS/HTPC : Choix matériels

4. Mon NAS/HTPC : Montage et premiers tests

5. Mon NAS/HTPC : Configuration du système

Bonus : Choisir son serveur NAS

 

Conformément à ce que j’avais commencer à indiquer dans l’article précédent, je me suis orienté vers un Windows 8 Pro. En effet, après un mois de test, il s’est avéré que le dernier système d’exploitation de la firme de Redmond soit assez stable et assez peu gourmand en ressources ce qui est un vrai changement. De plus, la possibilité d’utiliser RDP pour l’administration à distance et les différentes commandes système avancées sont un réel plus qui me faciliterons la vie lors de la maintenance.

Je n’ai finalement pas pris le temps de tester avec une distribution Ubuntu pour voir ce que cela pouvait donner mais si quelqu’un a fait un article dessus, qu’il me le signale que je l’ajoute à l’article ! D’autre part, pour ceux qui voudraient tenter l’aventure, sachez qu’il est possible d’installer le système d’exploitation embarqué sur les NAS Synology : le DSM 4.2. Pour cela, je vous invite à vous rendre sur le site suivante : http://astrolabo.fr/?p=6179

 

1) Installation du système d’exploitation :

J’ai fais une installation basique de l’OS en partageant le disque de 500Go en 2 partitions de 250Go. Ce choix de partitionnement permet d’avoir suffisamment d’espace pour le système d’exploitation et également une seconde partition pour y stocker des fichiers tels que les drivers, les fichiers de configuration ou encore les différents fichiers (pochettes d’albums, de DVDs, etc…) d’XBMC. 

Infos système Windows 8

Pour la gestion des comptes utilisateurs, la grosse nouveauté de Windows 8 c’est de pouvoir s’y connecter en utilisant un compte « Microsoft », en gros une adresse hotmail, outlook, msn, etc… L’intérêt, c’est de pouvoir retrouver sa configuration lorsque l’on se promène d’un poste à un autre. Dans mon cas, l’intérêt de ce mode de connexion est nul, par conséquent je me suis orienté vers un compte « Classique ». L’avantage dans notre cas du compte local, c’est d’une part la possibilité d’utiliser la connexion RDP (via la connexion bureau à distance) et d’autre part de pouvoir avoir 2 comptes : un utilisateur et un administrateur. Pourquoi 2 comptes ? Tout d’abord, XBMC n’a pas besoin de droits administrateurs pour fonctionner et nous permettre de lire des vidéos. D’autre part, le NAS/HTPC est destiné à rester allumer H24, je ne serais pas tout le temps chez moi (je bosse de temps en temps quand même) et si quelqu’un d’autre souhaite y jeter un oeil, je ne risque pas de retrouver toutes sortes de logiciels installés alors que je ne l’avais pas décidé. D’autre part, cela me permet également d’affiner les réglages des différents services afin de ne donner par exemple que les droits en lecture sur certaines parties du serveur, mais nous y reviendrons plus tard.

 Comptes utilisateurs

Une fois l’installation terminée, j’ai installé tous les drivers pour mon matériel et également un antivirus, Kaspersky dont il me restait une licence sur mon contrat 5 postes. L’installation de base est terminée, nous pouvons maintenant passer à toute la partie configuration.

 

2) Configuration du système d’exploitation :

Dans cette partie, je vais aborder toute la partie configuration de l’OS, c’est à dire la configuration de l’espace de stockage (provisoire car je n’ai pas encore acheté les disques finaux), des comptes utilisateurs et administrateurs et du FTP.

a) L’espace de stockage :

L’espace de stockage est un des points crucial de notre installation, c’est pourquoi il est très important de bien définir ses besoins lors de la rédaction du cahier des charges. Dans mon cas, j’ai choisi le RAID5 afin d’avoir à la fois de la redondance et un maximum d’espace de stockage utile. Nous allons voir ici les notions de pools de stockage et d’espaces de stockage qui, quand on ne connait pas bien, sont un peu déroutantes, pour toute question, laissez moi un commentaire et j’essaierai de vous éclairer (si il y a beaucoup de demande je ferais un tutoriel la dessus).

Pour gérer l’espace de stockage, rendez vous dans le panneau de configuration et choisissez l’option « Espaces de stockage » :

 Configuration du stockage

 

Choisissez l’option « Créer un nouveau pool et un nouvel espace de stockage » dans la fenêtre qui vient de s’afficher :

 Configuration du stockage

 

Vous arrivez maintenant sur une fenêtre qui vous propose de sélection l’ensemble des disques que vous souhaitez inclure à votre Pool de stockage. La capacité totale du pool de stockage est l’addition des capacités respectives de chacun des disques que vous allez lui attribuer (si vous lui attribuez 2 disques de 2To et 1 de 3To, sa capacité sera de 7To). Vous pouvez utiliser des disques de capacités différentes si vous le désirez, cela ne pose aucun problème.

 Création d'un pool de stockage

 

 

Sélectionnez les disques que vous voulez intégrer à votre pool, cliquez sur « Créer un pool » et patientez pendant sa création. L’utilitaire vous propose maintenant de créer un espace de stockage au sein de votre pool. Nous allons donc créer un espace de stockage qui va occuper la totalité du pool :

 

Vous pouvez le nommer, lui attribuer une lettre de votre choix, sélectionner le type de résilience et sa taille. Je ne vais expliquer que le choix du type de résilience, car le reste coule de source. Nous allons choisir la résilience de type « Parité » qui équivaut au RAID5. Nous allons alors être amputé d’environ 30% de notre pool de stockage pour le calcul de parité mais nous aurons alors de la redondance avec une perte minimale d’espace (pour rappel : miroir double > 50% de la capacité totale en mois, miroir triple > près de 70% en moins !) :

 Miroir Double  Miroir Triple Parité 
     

 

Cliquez sur « Créer un espace de stockage » et patientez jusqu’à la fin du processus. Notre espace de stockage est maintenant créé, pour contrôler le bon déroulement du processus, un rapide coup d’oeil sur l’explorateur Windows suffit :

 Vérification de la création d'un espace de stockage

 

Passons maintenant à la configuration des comptes utilisateurs…

 

b) Les comptes utilisateurs :

Comme je l’ai indiqué au début de l’article, j’ai créé 2 comptes avec mot de passe. Nous allons maintenant configurer l’ensemble afin que lors d’un redémarrage du NAS/HTPC, il se reconnecte automatiquement avec le bon utilisateur.

Faites un « Windows +R » et saisissez la commande suivante :

control userpasswords2

 Commande d'accès à la gestion des utilisateurs

 

Décochez l’option « Les utilisateurs doivent entrer un nom d’utilisateur et un mot de passe pour utiliser cet ordinateur », cliquez su « Appliquer » et saisissez l’identifiant et le mot de passe de votre compte utilisateur (celui qui n’a pas de droit administrateur) avant de valider.

Gestion des comptes utilisateurs

Saisie des identifiants

 

La partie comptes utilisateurs est finie, lors du prochain redémarrage, Windows ouvrira directement la session de votre utilisateur standard. Passons aux options d’alimentation.

 

c) La gestion de l’alimentation :

Nous sommes actuellement en train de monter un NAS/HTPC. Le HTPC peut être éteint (ou mis en veille) et rallumé à la demande alors qu’un NAS doit être accessible à tout moment. Par conséquent, c’est sur ce principe que nous allons baser la configuration de l’alimentation. Cette partie de la configuration est à réaliser avec le compe « utilisateur » donc déconnectez le compte « Admin » et reconnectez vous avez le compte « utilisateur ».

Dans le panneau de configuration, ouvrez la « Options d’alimentation » et configurez comme ceci :

 Options d'alimentation

 

Certains diront que ça va consommer à mort vu qu’on est sur une base de PC desktop mais les photos parlent d’elles mêmes (5 disques dur installés et branchés à l’intérieur). 

Consommation au repos Consommation en activité
Consommation au repos Consommation en activité

 

La plupart du temps, lorsque que le NAS/HTPC est au repos, il ne consomme que 30w (dans la configuration actuelle) et le double lorsque l’on le sollicite (transfert FTP, lecture de vidéo…) donc pas non plus énormément et à peine le double « en charge ». Passons à la mise en place du FTP !

 

3) Mise en place du FTP :

La mise en place du FTP est assez simple lorsque l’on sait comment le paramétrer, mais il faut utiliser le compte « administrateur » pour effectuer l’ensemble de ces modifications.

Ouvrez le champ « Exécuter » avec un « Windows + R » et entrez la commande suivante :

appwiz.cpl

Installation du FTP

 

Cela va ouvrir la fonctionnalité « Ajout / Suppression de programmes », sélectionnez alors « Activer ou désactiver des fonctionnalités Windows » :

Installation du FTP

 

Ensuite, cochez les fonctionnalités « Internet Information Services (IIS) » en prenant soin de vérifier que le « Service FTP » et la « Console de gestion IIS » sont bien cochés :

Installation du FTP

 

Validez et patientez pendant l’installation des nouvelles fonctionnalités, l’ordinateur va devoir redémarrer. Attention, compte tenu de la configuration effectuée sur les comptes, il va redémarrer avec le compte utilisateur. Déconnectez vous et reconnectez vous avec le compte administrateur pour terminer la configuration du FTP.

 

4) Configuration du FTP :

On approche de la fin du tutoriel avec la configuration du FTP. Sur la page d’accueil de Windows 8, vous pouvez voir que l’icone du gestionnaire IIS est apparue, cliquez dessus : 

Icone Gestionnaire IIS

 

L’interface du gestionnaire est ouverte, je vous invite à faire un clic droit sur le site d’exemple et le supprimer. L’interface devrait ressembler à ça :

 

Je ne vais pas détailler l’ensemble des configurations, je mets les screenshots des différentes zones à configurer, je détaillerais plus dans la vidéo qui vient. Les configurations portent sur les options suivantes :

 

Authentification FTP : 

Authentification FTP

 

Exploration des répertoires FTP : 

Exploration des répertoires FTP

 

Filtrage des demandes FTP : On ne touche rien

Journalisation FTP :

Journalisation FTP

 

Messages FTP : On ne touche rien

Paramètres SSL FTP : On ne touche rien

Prise en charge du pare-feu FTP : On ne touche rien

Règles d’autorisation FTP :

 Règles d'autorisation FTP

Restrictions de tentatives de connexion FTP : On ne touche rien

Restrictions liées au domaine et à l’adresse IP FTP : 

Restrictions liées au domaine et a l'adresse IP FTP

 

Maintenant que la configuration de base est faite, il ne nous reste plus qu’à créer notre FTP !

Cliquez droit sur le répertoire « Sites » et ensuite sur « Ajouter un site FTP » : 

Créer site FTP

 

Sur la fenêtre qui s’affiche, indiquez un nom et un chemin d’accès physique. Ce chemin défini la racine de votre FTP et cela peut être un disque dur (ou espace de stockage précédemment créé) entier ou juste un répertoire situé sur cet espace de stockage. Pour ma part, j’ai sélectionné un disque entier : 

Créer site FTP

 

Sur la page suivante, ne touchez pas à la configuration IP, nous n’avons qu’une carte réseau donc le FTP choisira automatiquement la bonne. En revanche, si vous avez 2 cartes réseaux et que vous utilisez les deux (une pour les flux vidéos et une pour les transferts FTP par exemple), il sera judicieux d’indiquer quelle adresse (carte) il doit utiliser. Laissez ensuite cocher « Démarrer automatiquement le site FTP » et sélectionnez l’option « Pas de SSL » : 

Créer site FTP

 

Pour l’authentification, cochez l’option « De base » et cliquez sur terminer. Vous pouvez voir que nous n’avons pas défini d’autorisation particulière car cette configuration a été réalisée précédemment : 

Créer site FTP

 

Créer site FTP

 

Une fois que vous aurez valider, sur un autre PC de votre réseau local, lancez votre logiciel FTP favoris et testez une connexion vers votre serveur. La connexion devrait s’établir sans problème, votre serveur FTP est alors prêt à fonctionner : 

Créer site FTP

 

Ce tutoriel est à présent terminé, une vidéo complète est en cours de montage et sera ajoutée dans les jours qui viennent.

Prochaine étape : la configuration d’XBMC !

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Seulement 3 jours après ma commande, j’accuse livraison de tout le matériel nécessaire pour monter mon HTPC/NAS… Voici ce qu’il en est et les premiers tests !

Résumé de mes articles sur le sujet :

1. A la recherche de mon futur NAS

2. Mon NAS : Cahier des charges

3. Mon NAS/HTPC : Choix matériels

4. Mon NAS/HTPC : Montage et premiers tests

5. Mon NAS/HTPC : Configuration du système

Bonus : Choisir son serveur NAS

 

Rappel de la configuration commandée :

– Boitier : Lian-Li PC-C60 Gris

– Processeur : AMD – A6 – 5400K Black Edition (3.6GHz)

– Carte mère : ASRock FM2A85X Extreme 4 (ATX)

– Mémoire vive : G.Skill NS Series 4Go DDR3 PC3-12800

– Disque dur : Seagate Momentus 5400.6 500Go

– Alimentation : Corsair CX430M 80PLUS

 

1) Déballage et montage :

J’ai passé commande de l’ensemble des pièces sur @LDLC donc pas de surprise au niveau du colis, c’est nickel. J’ouvre sans attendre le carton (le boitier est un colis à lui tout seul) contenant tous les composants et je découvre donc les différentes boites des différentes pièces.

{rokbox}ressources/nas/pieces.jpg{/rokbox}

Le boitier tout aluminium est un poids plume, ce qui m’a vraiment surpris lorsque je l’ai sorti du carton. D’une finition impeccable (vu le prix c’est un minimum), l’alu brossé est juste magnifique et l’ensemble des ouvertures/ports/baies externes sont très bien intégrés et ne jurent pas avec le reste.

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L’intérieur est très bien pensé. On retrouve nos 2 racks modulables pouvant accueillir chacun 3 disques de 3.5 pouces et 1 de 2.5 et un rack pour les lecteurs 5.25 pouces. Bien sûr l’ensemble est démontable facilement mais uniquement avec un tournevis, pas de montage sans vis c’est dommage mais cela évite aussi les éventuelles vibrations. 

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Je ne vais pas vous faire une description détaillée du reste des composants car ils se ressemblent tous plus ou moins. Le montage s’est passé sans accro, la place dans le boitier est largement suffisante pour installer la carte mère au format ATX (après un démontage complet des 3 racks) avec une alimentation de taille standard. L’espace à l’intérieur du boitier est largement suffisante au niveau du processeur pour ceux qui voudraient changer le système de refroidissement vendu de base.

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La machine est montée, passons maintenant à l’allumage et à la première installation de l’OS provisoire (je ne me suis pas encore totalement décidé sur le système d’exploitation final).

Pour plus de photos, voir tout en bas de cet article !

 

2) Installation et premiers tests de performances :

 J’appuie sur le bouton, je vois les lumières s’allumer, ça y est c’est parti ! Mais !? C’est quoi cette turbine ? Le bruit s’atténue un peu après la passage du BIOS, mais c’est toujours bien présent. Après une rapide investigation, si j’arrête le ventilo d’origine du processeur, c’est un silence quasi total, je verrais donc pour remplacer le ventirad par une solution plus silencieuse (et performante ?).

Pour le premier OS en test, j’installe donc un Windows 8 Pro. J’en entends déjà rigoler sur le choix de l’OS mais pour l’usage que je vais en avoir, ce choix n’est pas si dénué de sens… En effet, la gestion de l’espace de stockage sous Windows 8 est un pur bonheur et je vous ferais un petit article là dessus. De plus, si c’est l’absence de menu « démarrer » qui pourrait rebuter, pour une NAS/HTPC quelle utilité a-t-il ? L’installation est assez rapide sur le disque Seagate qui se révèle très silencieux, conformément aux différents commentaires sur le site du revendeur.

Je ne prends pas énormément de temps pour la configuration, le but est de tester la stabilité de l’OS avec un XBMC, donc j’installe les quelques drivers nécessaires et un XBMC de base. Après un paramétrage rapide du logiciel, j’ai laissé la bécane tourner pendant 24h en lançant de temps en temps un film et en navigant dans les menus. La mémoire utilisée n’est jamais montée à plus de 1.3Go / 4Go !

Les performances après quelques jours de fonctionnement en mode normal (vidéo + météo le matin et vidéo + tests de configuration le soir) :

Performances

De plus, la configuration matérielle du NAS/HTPC a extrêmement bien encaissé la lecture de gros fichiers HD avec son processeur graphique intégré à la carte mère et au CPU donc jusque là tout se passe comme prévu ! Si ce n’est le bruit du processeur bien évidemment…

Les premiers tests sont donc très prometteurs avec un Windows 8 Pro, passons maintenant à la revue des différents OS envisageables.

 

3) Les différentes possibilités de systèmes d’exploitations :

a) Windows 8 :

Système assez peu gourmand en ressources systèmes. Outils de gestion du stockage adapté à nos besoins et notre utilisation. Tous les outils sont intégrés et disponibles de base sans surcouche supplémentaire (FTP/WEB/STOCKAGE…). Interface agréable pour un HTPC.

b) Windows Serveur 2012 :

Comme Windows 8 mais beaucoup d’autres fonctionnalités supplémentaires qui nous ne seront pas vraiment utiles pour l’utilisation que nous souhaitons en faire.

c) Windows 7 :

Inutile de présenter l’OS, il ne dispose malheureusement pas de la même gestion de stockage que 2012 Server et Windows 8.

d) Windows Home Server 2011 :

Basé sur un Windows Server 2008 R2, c’est une distribution serveur orientée grand public avec une interface et une gestion simplifiée.

e) FreeNAS :

Distribution Linux orientée 100% NAS, lui ajouter les fonctionnalités qui nous intéressent risque d’être compliqué voir impossible. Distribution parfaite pour ceux qui ne souhaitent monter qu’un NAS !

f) Ubuntu :

Distribution qui semble très bien fonctionner avec XBMC, parfait pour ceux qui souhaitent réduire les coût en ne dépensant pas d’argent dans une licence système. Seul problème qui pourrait éventuellement se poser : la compatibilité matérielle.

 

Maintenant que la revue des différents OS est faite, il ne me reste plus qu’à passer ceux retenu au banc d’essai pour rendre un verdict dans les prochaines semaines ! A très bientôt pour un nouvel épisode.

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Tout est dans le titre ! A mesure que j’avançais dans la définition de mon cahier des charges, je me suis rendu compte que ce que je cherchais était en fait un hybride entre un NAS et un HTPC. Voyons maintenant ce qu’il est possible de faire au niveau matériel…

Résumé de mes articles sur le sujet :

1. A la recherche de mon futur NAS

2. Mon NAS : Cahier des charges

3. Mon NAS/HTPC : Choix matériels

4. Mon NAS/HTPC : Montage et premiers tests

5. Mon NAS/HTPC : Configuration du système

Bonus : Choisir son serveur NAS

 

Introduction :

Petit rappel du cahier des charges : 

– Dimensions max : 50x20x40

– Nombre de slots minimum : 4

– Support du RAID5

– Connectivité : RJ45 / HDMI / USB2-3

– Silencieux

– Lecteur Blu-Ray (facultatif)

– Wifi (facultatif)

– Système stable

– Peu gourmand en ressources

– Gestion du RAID5

– Possibilité d’installer des applications de mon choix

– Budget max (hors disques de stockage) : 450€ +/- 10%

 

Si je reprends cette liste en séparant d’une part les aspects plutôt NAS et d’autre part les aspects plutôt HTPC, j’obtiens le tableau suivant : 

NAS HTPC

Nombre de slots minimum : 4

Support du RAID5

Dimensions max : 50x20x40

Connectivité : HDMI

Lecteur Blu-Ray (facultatif)

Avec des points communs :

Possibilité d’installer des applications de mon choix (ou presque)

Silencieux

Wifi (facultatif)

Connectivité : RJ45 / USB2-3

Système stable

Peu gourmand en ressources

Budget max (hors disques de stockage) : 450€ +/- 10%

 

Si on fait abstraction d’un lecteur Blu-Ray optionnel, je cherchais à la fois des caractéristiques présentent chez un NAS et chez un HTPC, et d’autres l’étant soit chez l’un, soit chez l’autre. Soyons honnêtes, impossible ou presque de trouver quelque chose de tout prêt qui remplisse complètement mon cahier des charges… Je me suis donc penché vers des solutions « personnalisées » afin de choisir la solution qui hébergera mon système.

 

I) Exploration des différentes possibilités :

 

1ère piste explorée : les « assembleurs » :

Sur ce site par exemple : http://www.pcspecialist.co.uk/desktop-pcs/home-servers/ il est possible de partir d’une base et de la configurer de A à Z. Jusque là tout va bien, j’arrive même à remplir le cahier des charges ou presque : niveau tarif ça coince, j’arrive à 490€ pour un 4 slots peu évolutif, pas terrible. Qu’à cela ne tienne, j’ai plus d’un favoris dans mon navigateur !

Sur ce second site : http://www.homemedia.fr/configurations-pc-media-center/, on nous propose des configurations en kit avec un listing précis de toutes les pièces nécessaires à l’assemblage. Je prends donc le prix le plus élevé, en rapport avec ma contrainte de budget (le Nettop Home Cinema Premier Prix). Pour 400€ (pile dans le budget que je me suis fixé), le cahier des charges matérielles n’est malheureusement pas respecté…

Sur maison du numérique, j’ai trouvé une configuration qui correspond totalement au cahier des charges au niveau matériel : http://www.maisondunumerique.com/hfx-cinema-x5-serveur-audio-video.html. Hélàs, ici encore c’est le tarif qui fait tâche : 2995€

Coté système d’exploitation, la plupart du temps c’est Windows Home Serveur 2011 qui est proposé avec éventuellement la possibilité de le supprimer du panier pour avoir le choix de l’OS.

Conclusion : les assembleurs c’est bien, mais c’est trop cher.

 

2ème piste explorée : le HP Proliant N40L :

Solution découverte sur plusieurs blog mais en particulier ces deux là : Maison et Domotique et Wiki HP Proliant N40L.

Il s’agit d’un mini-serveur HP vendu aux environs de 200€ sur Amazon.com (tout dépend des périodes, le prix variant en règle générale entre 190 et 220€), disposant de 4 slots 3.5 (6 avec bidouille maison) de 2Go de RAM, d’un processeur AMD Turion et d’un disque de 250Go pour l’OS. A ce prix là, sans système d’exploitation, c’est une alternative sérieuse à un NAS Grand Public qui serait vendu au moins le double pour le même nombre de slots, et à un HTPC clé en main qui offrirait bien moins de possibilités.

Mais tout n’est pas rose avec cette petite trouvaille. En effet, il pêche un peu notament par l’absence de port HDMI. D’autre part, pour passer de 4 à 6 slots 3.5 pouces, il faut impérativement sacrifier le slot 5.25 qui aurait pû être utilisé pour intégrer un lecteur Blu-Ray éventuellement.

D’après les retours de nombreux utilisateurs, cette configuration semble très bien supporter la plupart des OS présents sur le marché comme par exemple Windows Serveur 2008R2/2012, Windows 7/8, Ubuntu, FreeNAS… Cerise sur le gâteau, il ne consomme que très peu d’électricité !

Conclusion : ce boitier possède de grosses qualités (nombre de slots, prix, support de l’OS…) mais souffre également d’un léger manque d’évolutivité.

 

3ème piste explorée : le serveur fait maison :

Après avoir exploré 2 pistes avec des produits clés en main, passons maintenant à une solution montée de toute pièce par nos soins et comparons les résultats. En parcourant rapidement les sites de matos informatique, je me suis vite rendu compte que le plus dur serait de trouver un boitier type HTPC répondant à mes attentes, les autres composants seront beaucoup plus simples à trouver car bien plus nombreux. Je vais donc commencer par là… Et pour ceux qui souhaiteraient suivrent mes traces mais avec un budget moins conséquent, je vous recommande d’aller visiter le site d’Hotfirenet qui livre une démarche similaire (il monte un vrai HTPC sans la partie NAS donc on peut retirer toute la partie stockage) pour un coût inférieur.

Le boitier :

D’après le cahier des charges, le boitier doit avoir des dimensions maximales de 50x20x40, des ports USB (USB3 serait un plus), un slot 5.25 pouces en façade pour ajouter un lecteur Blu-Ray et un physique avantageux (faut pas qu’il fasse tâche dans mon salon !). Sous le capot, il faudrait au minimum 5 slots pour disques durs (1 Système + 4 Stockage) c’est la seule vraie condition requise. Le format de carte mère ou d’alimentation importe peu, il sera facile de trouver des composants dans un format compatible. Voyons ce que nous pouvons trouver…

Fractal Design Node 304 : Design alu brossé de couleur noire, 6 emplacements internes pour des disques de 3.5 pouces, carte mère au format Mini-ITX, pas de port en façade ni d’emplacement pour un éventuel lecteur 5.25 pouces, vendu sans alimentation. Pas un vrai format HTPC. Tarif : 95€ environ.

Silverstone Grandia GD08 : Design alu brossé noir, 2 baies 5.25 pouces, 8 baies 3.5 pouces, 2 ports USB3 en façade, format de carte mère accepté jusqu’à E-ATX, format HTPC, vendu sans alimentation. Refroidissement latéral (2 ventilateurs fournis). A l’arrière, possibilité d’ajouter jusqu’à 7 cartes d’extensions. Tarif : 160€ environ.

Lian-Li PC-C60 : Mon coup de coeur, le design disponible en alu brossé gris ou noir. Sous le capot, 2 emplacements 5.25 pouces, 6 emplacements 3.5 pouces et 3 emplacements 2.5 pouces. Livré sans alimentation, le boitier supporte les cartes mères au format ATX et les alimentations de taille standard donc aucun soucis pour trouver les composants dont nous allons avoir besoin. Coté refroidissement, on peut compter sur 2 ventilateurs latéraux gauche (inclus) avec 1 emplacement supplémentaire sur le dessus du boitier et 1 sur le coté droit pour des ventilateurs optionnels, sans compter celui pour l’alimentation. En façade, on peut compter sur 2 ports USB3 + 1 port e-SATA et a l’arrière, il y a suffisament d’emplacement pour ajouter jusqu’à 7 cartes d’extensions en PCI ou PCI-E ! Seul « petit » point noir : son tarif qui tourne autour des 220€…

 

Le couple carte mère / processeur :

Pour la carte mère, il faut se baser sur le format du boitier en sachant qu’en général, les marques déclinent leurs cartes mères en plusieurs formats à peu de choses prêt. Celui que j’ai retenu accepte les cartes mères au format ATX ce qui est un énorme avantage puisque la plupart des cartes du marché seront alors compatibles. Au niveau caractéristiques techniques, la CM doit avoir au minimum 5 ports SATA, un port RJ45, de l’USB (USB3 en bonus) et un refroidissement passif des chipsets pour réduire les nuisances sonores. Je vais placer la barre un peu plus haut en cherchant une CM avec au moins 6 ports SATA. Afin d’éviter d’avoir à racheter une carte vidéo séparée, occasionnant un surcoût, une surconsommation et une augmentation potentielle de la nuisance sonore (si on choisit un refroidissement actif), j’ai décidé d’inclure également un chipset vidéo intégré (avec port HDMI) capable, avec le processeur qui va bien, de traiter à lui seul le décodage vidéo. Voici mes trouvailles :

ASRock FM2A85X Extreme 4 (ATX / MicroATX / MiniITX) : Déclinée en 3 formats, Socket FM2, 7 ports SATA III, controleur vidéo intégré (ports HDMI / DVI / VGA), 2 à 4 ports mémoire (jusqu’à 32 ou 64Go), USB3… Tarif : entre 85 et 100€

Asus P8H77 (ATX / MicroATX) : Déclinée en 2 formats, Socket 1155, 6 ports SATA III, controleur vidéo intégré (ports HDMI / DVI / VGA), 4 ports mémoire (jusqu’à 32Go), USB3… Tarif : entre 85 et 100€

 

Pour le processeur, afin de faire des économies à divers niveaux, j’ai décidé d’opter pour un processeur intégrant un processeur vidéo ! En effet, pour un modèle identique de processeur, la version avec processeur vidéo intégré est à peine plus chère qu’un processeur sans donc pourquoi s’en priver ?

Pour AMD : AMD – A6 – 5400K Black Edition (3.6GHz) : Socket FM2 / Dual Core débridé / Processeur graphique AMD Radeon HD 7540D intégré / Tarif : environ 65€ 

Pour Intel : Intel Pentium G860 (3.0 GHz) : Socket Intel 1155 / Dual Core / Processeur graphique Intel HD Graphic intégré / Tarif : environ 60€

Attention à bien sélectionner un processeur dont le socket est compatible avec la carte mère choisie précédemment.

 

La mémoire vive :

Nul besoin de performances de choc (c’est un serveur pas une GameStation) donc du moment que la fréquence que vous choisissez est supportée par la carte mère que vous avez choisi, vous pouvez prendre celle qui vous plait le plus.

 

Disque dur :

Pour le disque système, vous avez le choix. Soit vous prenez un disque 3.5 pouces, ou un 2.5 pouces ou un SSD, à ma guise comme dirait l’autre. Le SSD fait sûrement un peu riche pour une configuration type HTPC/NAS mais si vous avez le budget… Faites vous plaisir !

Pour le stockage, je dirais que là encore c’est une question de goût mais vu que l’optique est un HTPC/NAS, je pense qu’il est judicieux de prendre en considération les disques Western Digital RED destinés à cet usage. Disponibles en 1, 2 ou 3To, les retours d’utilisateurs sont très positifs sur ces produits et pour en utiliser 2 depuis la sortie en magasin, je n’ai aucun reproche à leur faire. Coté performances, ils encaissent très bien la lecture de films HD, ils sont donc tout indiqués pour l’usage que l’on souhaite en faire. Au niveau tarifs, ils se situent entre des disques 5400trs/min et 7200trs/min.

 

Alimentation :

Idem, au choix du client. N’importe quelle alimentation avec une puissance d’au moins 400w sera largement suffisante, donc si vous avez une marque fétiche, foncez mais n’oubliez pas de prendre quelque chose de silencieux.

 

Cartes d’extensions diverses :

Je ne vais pas m’étendre ici sur les différentes possibilités d’extensions, en fonction de nos choix de carte mère, il sera possible d’ajouter une carte Tuner TNT, une carte d’aquisition, un lecteur Blu-Ray ou encore un lecteur de cartes mémoires…

 

II) La décision finale :

Après une longue réfléxion et la réception d’une pluie de coupons de réductions de chez @LDLC, voici la configuration qui a été retenue par le jury :

– Boitier : Lian-Li PC-C60 Gris

– Processeur : AMD – A6 – 5400K Black Edition (3.6GHz)

– Carte mère : ASRock FM2A85X Extreme 4 (ATX)

– Mémoire vive : G.Skill NS Series 4Go DDR3 PC3-12800

– Disque dur : Seagate Momentus 5400.6 500Go

– Alimentation : Corsair CX430M 80PLUS

Vous pouvez constater que les disques de stockage n’y sont pas. C’est normal, je vais d’abord tester avec un disque de récupération afin de bien choisir l’OS et d’éprouver la stabilité du système. Avec un peu de chance, d’ici là les prix des disques dur auront un peu diminués.

Au niveau du tarif, toutes réductions déduites, avec Pack LDLC Confort et sans les FDP, nous arrivons à un total de : 495€ soit pile le budget qui était fixé au départ !

Dans le prochain article (qui je le promet sera plus court… ou pas), je vous présenterais la machine assemblée et les premiers tests d’OS.

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Deuxième article ponctuant ma recherche d’un nouveau NAS, je vais exposer ici mon cahier des charges logiciel et matériel définissant ainsi au mieux les attentes que j’ai d’un serveur NAS à l’heure actuelle…

Résumé de mes articles sur le sujet :

1. A la recherche de mon futur NAS

2. Mon NAS : Cahier des charges

3. Mon NAS/HTPC : Choix matériels

4. Mon NAS/HTPC : Montage et premiers tests

5. Mon NAS/HTPC : Configuration du système

Bonus : Choisir son serveur NAS

 

 

1 – Cahier des charges matériel :

Au niveau matériel, il peut y avoir énormément d’exigences, aussi bien pour l’architecture matérielle que pour la connectique.

Pour ma part, je cherche impérativement un serveur NAS avec une résilience de mes données, se traduisant par conséquent par le support d’un RAID 1 ou 5. En effet, en cas de crash de l’un de mes disques, je tiens absolument à ce que mes données soient protégées et que je puisse les reconstruire en remplacement simplement le disque défectueux. Je ne me tournerais pas vers un RAID 1 qui est bien plus sécuritaire en cas de crash d’un disque mais qui nécessite la moitié des disques installés pour le calcul de sa parité portant donc la capacité utile à 50% de la capacité totale, générant donc un surcoût financier non négligeable… Le moins pénalisant en terme de perte d’espace utile est bien sûr le RAID 5 puisqu’il n’utilise qu’un seul disque pour la parité, la capacité utile est donc portée à n-1 disques. Il ne supporte que la perte d’un seul disque à la fois mais nécessite au minimum 3 disques pour fonctionner, et par voie de conséquence, 3 slots minimum seront donc requis dans le boitier.

Puisque nous parlons espace utile disponible, la capacité actuelle de mon NAS est de 4To. Sachant que j’arrive à épuisement de l’espace disponible, il me faut impérativement plus de 4To utiles dans mon boitier. Avec la redondance du RAID 5, cela signifie que je vais avoir besoin d’au moins 4 slots pour répondre à mes besoins, 6 si à l’avenir je veux pouvoir étendre la capacité simplement en ajoutant un ou deux disques supplémentaires, sans avoir à changer la totalité du boitier.

Au niveau connectivité, la prise RJ45 est le strict minimum afin de pouvoir accéder au boitier via le réseau afin de transférer les fichiers via FTP ou pouvoir accéder au contenu grâce au DLNA. Une prise HDMI afin de pouvoir brancher le boitier directement à la TV pour y afficher l’interface (bon je dévie un peu vers un lecteur multimédia mais qu’importe, j’expose mes besoins). Des ports USB2 ou USB3 pour pouvoir brancher un périphérique de stockage externe et une connexion wifi seraient également un plus. Pour finir, la cerise sur le gâteau : la possibilité d’avoir un lecteur Blu-Ray (de base ou en option).

L’impossibilité de faire évoluer le boitier (ajout de cartes additionnelles) est une des grosses lacunes des NAS vendus par les grandes. Dans l’idéal, j’aimerai pouvoir faire évoluer mon boitier toujours dans l’optique de lui ajouter des fonctionnalités dans le futur.

Pour ce qui est de l’encombrement, mon seul impératif c’est que le boitier loge dans mon meuble TV. Par conséquent, il ne faut pas que les dimensions excèdent une hauteur de 20cm, une largeur de 50cm et une profondeur de 40cm. 

Enfin, l’ensemble doit être silencieux pour ne pas perturber la séance cinéma, cela va de soit…

Récapitulatif :

– Dimensions max : 50x20x40

– Nombre de slots minimum : 4

– Support du RAID5

– Connectivité : RJ45 / HDMI / USB2-3

– Silencieux

– Lecteur Blu-Ray (facultatif)

– Wifi (facultatif)

 

Passons à la partie logicielle.

 

2 – Cahier des charges logiciel :

L’OS des Synology, le fameux DSM, est plutôt bien fait et intuitif, très stable il peut rester de longs mois sans redémarrer. Malheureusement, il est aussi très restrictif notamment au niveau des outils qu’il propose, nous sommes en effet limités aux seules applications du catalogue. Bien sûr, il est possible d’installer des applications non officielles mais à nos risques et périls (certains l’ont appris à leurs dépends).

Interface Synology

Il faut donc que l’OS soit très peu gourmand en ressources systèmes car monter une machine de guerre pour pouvoir lire mes différents médias serait un investissement bien plus important qu’une configuration orientée NAS et donc un gâchis financier. De plus, il faut également qu’il puisse rester 24/7 en ligne ce qui nécessite un système très stable.

La gestion du stockage doit avoir des caractéristiques bien précises : elle doit permettre la gestion du RAID5 afin d’offrir la redondance et l’augmentation de l’espace de stockage simplement en vue d’ajouter un ou plusieurs disques supplémentaires dans le futur.

Je veux également pouvoir installer les applications de mon choix. Bien sûr, je ne compte pas installer un client Torrent ou Photoshop mais par exemple un VLC (lecteur multimédia « basique ») ou un XBMC afin de profiter de la sortie HDMI (et de l’ensemble des médias sous forme de catalogue), un Skype pour faire de la visio directement sur la TV, etc…

XBMC

Par conséquent, le choix ne peut s’orienter vers un OS propriétaire car bien souvent trop fermé. Le choix futur devra donc se porter vers un système Linux (FreeNAS par exemple qui est complètement orienté NAS) ou Windows Server 2012, regroupant ainsi l’ensemble des fonctionnalités que je recherche.

Récapitulatif :

– Système stable

– Peu gourmand en ressources

– Gestion du RAID5

– Possibilité d’installer des applications de mon choix

 

Terminons le cahier des charges par le prix…

 

3 – Cahier des charges financiers :

Le challenge que je me suis fixé, c’est d’arriver à trouver un NAS qui corresponde au mieux à ce cahier des charges pour un prix équivalent à un boitier 4 slots d’une marque telle que Qnap ou Synology. Pourquoi choisir un produit de ce type ? Tout simplement parce qu’ils reflètent très bien les prix pratiqués dans le monde du NAS grand public. Voici quelques exemples :

Modèles 4 baies Synology :

SYNOLOGY DS411+ II (500€) : http://www.ldlc.com/fiche/PB00113824.html

SYNOLOGY DS413 (460€) : http://www.ldlc.com/fiche/PB00135998.html

Modèles 4 baies Qnap : 

QNAP TS-412 (370€) : http://www.ldlc.com/fiche/PB00118052.html

QNAP TS-419P II (490€) : http://www.ldlc.com/fiche/PB00123054.html

Modèle 4 baies AsusTor :

ASUSTOR AS-604T (750€) : http://www.ldlc.com/fiche/PB00140686.html

 

Nous pouvons constater que les prix s’échelonnent de 370 à 750€ soit un écart de près de 400€ avec une moyenne autour de 500€. Le prix que je me fixe (hors achat des disques de stockage) est de 450€ +/- 10%. Nous verrons donc si j’arrive à tenir ce budget (tous les coups légaux sont permis !).

 

4 – Conclusion :

Je récapitule l’ensemble des conditions de mon cahier des charges :

– Dimensions max : 50x20x40

– Nombre de slots minimum : 4

– Support du RAID5

– Connectivité : RJ45 / HDMI / USB2-3

– Silencieux

– Lecteur Blu-Ray (facultatif)

– Wifi (facultatif)

– Système stable

– Peu gourmand en ressources

– Gestion du RAID5

– Possibilité d’installer des applications de mon choix

– Budget max (hors disques de stockage) : 450€ +/- 10%

 

Maintenant que mon cahier des charges est établi, je peux commencer ma quête du NAS idéal.

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Après bientôt 3 ans de bons et loyaux services, l’espace de stockage disponible sur mon NAS Synology D210j commence à se faire rare et comme je me rends compte que lui chercher un remplacement risque de demande un certains travail de recherches et de réflexion, j’ai décidé de vous faire partager l’avancée de mes découvertes et de mes tests…

Résumé de mes articles sur le sujet :

1. A la recherche de mon futur NAS

2. Mon NAS : Cahier des charges

3. Mon NAS/HTPC : Choix matériels

4. Mon NAS/HTPC : Montage et premiers tests

5. Mon NAS/HTPC : Configuration du système

Bonus : Choisir son serveur NAS

 

Tout d’abord, faisons le point sur ces quelques années d’utilisation de mon Synology et sur les points positifs et négatifs qui en découlent.

Il faut saluer la simplicité de mise en oeuvre du NAS, une fois les disques en place et la baie mise sous tension, la configuration fût très aisée. L’interface est sobre, intuitive et le tout est administrable via une interface Web donc que demander de plus ?

Au niveau matériel, l’ensemble s’est révélé très fiable. Aucune panne du boitier à déplorer ce qui n’est pas le cas d’un des 2 disques que j’ai du remplacer en urgence suite à une défaillance. Heureusement, j’ai eu le temps de sauvegarde l’ensemble des données avant qu’il ne me lâche complètement (j’avais installé 2 disques Western Digital Green). Mis à part ce petit incident sans gravité, il n’y a eu aucune fausse note !

L’autre point négatif trouvé est la présence de 2 slots. A l’époque, avec 2 disques de 2To chacun en RAID 0 (pas de redondance !), cela me suffisait amplement. Presque 3 ans plus tard, il faut bien se rendre à l’évidence : les données stockées ont « grandies » et mes besoins ont évolués, je cherche à avoir une sécurité en cas de crash d’un des disques.

Du coté logiciel, l’OS des Synology (DSM version 4.2 à l’heure actuelle) fait très bien son travail. Il permet de gérer son espace de stockage et propose également des fonctionnalités (DNS, DHCP, LDAP, Serveur Mail, FTP, Web, etc…)  que l’on retrouve sur des OS comme Windows Server 2008/2012 ou sur des distributions Linux en version serveur. Hélas, seules les applications proposées dans le catalogue sont disponibles. Impossible d’héberger d’autres logiciels ou fonctionnalités ce qui constitue à ce niveau là une grosse restriction et un manque de flexibilité.

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Mes besoins ayant évolués, il faut maintenant que je cherche quelque chose qui corresponde à ce que je recherche, et si possible que cela ne me coûte pas un bras !

Ce qu’il est important de se poser comme question c’est par exemple :

– quelle capacité de stockage me faut il ? (anticiper un éventuel besoin grandissant futur)

– mes données ont elles besoin d’une sécurité avec un RAID 1 ou 5 (les photos de famille, ça n’a pas de prix…)

– une solution clé en main type Synology ou alors une installation perso avec une mini baie de disque ?

– quel est mon budget ? est ce que j’achète la totalité du NAS en une fois ou alors j’y vais par pallier en faisant évoluer l’espace de stockage ?

– de quelle connectivité ai-je besoin ?

Bref, de nombreuses questions sont à se poser pour ne pas se tromper dans le choix de notre nouveau jouet car c’est représente un investissement conséquent.

Aujourd’hui, après m’être posé un certain nombre de questions, voici mes besoins : 

– sécurité des données (RAID / Antivirus)

– capacité de stockage supérieure à 4To (capacité actuelle de mon Synology)

– évolutivité

– partage multimédia (UPnP/DLNA)

Enfin, quant à savoir si je veux une solution clé en main ou une solution HomeMade, je dirais que peu importe. Je choisirais ce qui me correspond au mieux et surtout c’est le prix qui fera toute la différence.

Dans les prochains articles, je vous ferais partager l’avancée de mes recherches et tests qui vont m’aider à déterminer les fonctionnalités, la capacité, le modèle, etc… qui caractériseront mon futur NAS.

A très bientôt !

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Un NAS (Network Attached Storage) est un serveur de fichiers autonome, relié à un réseau dont la principale fonction est le stockage de données accessibles aux clients connectés sur le même réseau. De nombreux modèles existent et ce guide devrait vous aider à faire votre choix.

Avant de s’orienter vers un modèle en particulier, il faut définir les différentes caractéristiques que l’on recherche sur son NAS.

1 – L’usage :

Commençons par l’usage. Serveur de fichiers ? De sauvegarde ? DLNA ? D’applications ? Hébergement web ? A l’heure actuelle, les différents modèles de serveurs NAS Grand Public disponibles sur le marché proposent des fonctionnalités plus ou moins avancées, pour un prix qui peut varier énormément entre chaque modèle.

En règle générale, la plupart des NAS sont clé en main et proposent de base les fonctionnalités suivantes :

– OS dédié préinstallé pour la gestion du NAS

– Serveur de fichiers

– DLNA (partage de médias audio, photos, vidéos sur les appareils du réseau compatibles)

– FTP

 

Schéma réseau NAS

 

Largement suffisant pour la plupart des utilisateurs, ces fonctionnalités vous permettront de sauvegarder et partager vos fichiers sur le réseau, créer un espace FTP accessible depuis l’Internet ou encore de visionner vos contenus médias (photos, vidéos…) sur votre TV ou tout autre accessoire de votre réseau compatible DLNA (tablette, smartphone, PC…).

Si vous souhaitez pouvoir profiter de certaines applications complémentaires (serveur web, streaming, mail, P2P…), il faudra alors monter en gamme de produit afin d’avoir une interface plus complète vous donnant accès à toutes ces fonctions. Sachez que certaines gammes proposent même de faire office de serveur DHCP, DNS…

Cas particulier : besoin d’une application particulière ou envie d’installer, de configurer et de personnaliser votre NAS de A à Z ? Je vous proposerais plus bas une solution alternative aux solutions clé en main.

A cette étape vous devrez avoir défini : quel(s) usage(s) pour le futur serveur NAS ? Solution clé en main ou non ?

  

2 – La sécurité :

Nous savons l’usage que nous allons faire de notre NAS ce qui nous amène directement à sa sécurité. La sécurité d’un NAS est située à 2 niveaux, matériels et logiciels, qui convergent vers un seul but : la sécurité des données stockées.

a) Niveau matériel :

La sécurité matérielle réside principalement dans l’utilisation de plusieurs disques fonctionnant en RAID, assurant ainsi une redondance de l’information.

Le principal avantage de l’usage de disques en RAID réside dans le fait que si l’un d’entre eux est victime d’une défaillance, il sera toujours possible de régénérer les données sans perte.

L’inconvénient de cette solution : la « perte » d’espace de stockage. En effet, dans le cadre d’un RAID1, l’espace de stockage utile est égal à la moitié de l’espace de stockage total (soit une amputation de 50% !) et dans le cadre d’un RAID5, l’espace de stockage est égal à : (nombre de disques utilisés moins 1) x la capacité du plus petit disque (soit une « perte » d’espace de stockage équivalente à 1 disque).

b) Niveau logiciel :

La sécurité logicielle est principalement basée sur un antivirus directement intégré à l’OS du NAS, garantissant ainsi vos données contre les attaques virales et les fichiers infectés. Cette fonctionnalité n’est malheureusement pas présente sur tous les modèles de NAS.

A cette étape vous devrez avoir choisi : le niveau de sécurité requis (Pas de RAID, RAID1, RAID5, avec ou sans antivirus)

 

3 – La capacité de stockage :

La capacité de stockage nécessaire va conditionner la quantité de disques nécessaires et l’achat d’un certain modèle de boitier. L’évaluation de la capacité de votre futur NAS s’insère donc naturellement après le choix de la sécurité (disques en RAID ou non) puisque suivant le type de RAID choisi, il vous faudra ajuster le nombre de disques nécessaires et par conséquent le nombre de slots du boitier NAS.

Un règle est universelle : plus le boitier aura de slots de disques, plus il coûtera cher. Il faut donc évaluer correctement la quantité de données que l’on va déposer dessus, et anticiper une éventuelle augmentation de cette quantité.

A cette étape vous devrez avoir évalué : la quantité de données totale nécessaire en téraoctets.

 

4 – Différentes marques et différents modèles :

Depuis quelques temps, les marques de NAS fleurissent à vitesse grand V car l’engouement du grand public et des TPE/PME pour le stockage de fichiers « homemade » va crescendo. Synology, Qnap, Iomega, Netgear, LaCie, D-Link… Les marques sont légions, proposant chacune une interface différente ainsi que des prestations techniques différentes. Comment choisir le modèle qui vous conviendra ? C’est tout simplement une histoire de goûts. Certains le mettront dans leur salon et souhaiteront un design sympa, d’autres chercheront les performances ou encore les fonctionnalités de l’OS… Bref, le seul moyen de faire votre choix est de vous jeter sur www.google.fr et de chercher des tests et des comparatifs. Vous trouverez des screenshots vous montrant l’interface de gestion des différents NAS et des commentaires d’acheteurs sur les sites d’e-commerce qui permettront d’aiguiller votre choix.

Pour ceux qui n’ont pas peur de mettre les mains dans le cambouis, sachez qu’il existe une solution alternative. Si jamais monter le NAS vous même (installer les disques, la mémoire, quelques accessoires…) et faire une installation maison sous Linux ou Windows Serveur ne vous effraie pas, vous pouvez toujours vous orienter vers un NAS Homemade. En effet, HP vend le mini serveur Proliant N40L dont les caractéristiques sont les suivantes :

Processeur : AMD Turion II Neo N40L / 1.5GHz

Mémoire vive : 2Go DDR3 PC3-10600 ECC (extensible à 8Go)

Stockage : Disque dur SATA 250Go 7200 trs/min (4 à 6 slots supplémentaires)

Contrôleur de stockage : 1xSATA (support du RAID 0 et du RAID 1)

Contrôleur graphique : Intégré avec 128Mo partagé (sortie VGA)

Réseaux : Ethernet Gigabit

Extension/connectivité :

Baies : 1 (total) / 1 (libre) x externe 5.25 x 1/2H ? 4 (total) / 3 (libre) x interne 3.5 LFF

Emplacements : 1 (total) / 1 (libre) x PCIe 2.0 x16 – demi-longueur, extra-plat / 1 (total) / 1 (libre) x PCIe 2.0 x1 – demi-longueur, extra-plat / 2 (total) / 1 (libre) x DIMM 240 broches / 1 (total) / 0 (libre) x CPU

Interfaces : 1 x VGA / 6 x USB 2.0 ( 2 à l’avant, 4 à l’arrière ) / 1 x LAN (Gigabit Ethernet) / 1 x eSATA-300

 

Il est vendu aux alentours de 200€ ce qui plus qu’abordable pour disposer de 4 à 6 slots utiles (soit à l’heure actuelle de 10 à 15Go de stockage en RAID 5 !!!)

Plus d’informations : en français sur maison et domotique / en anglais sur un wiki dédié

 

 

5 – Décision finale :

Voici 3 tableaux récapitulant la capacité utile du NAS en fonction du nombre de slots disponibles et de la taille des disques, afin de mieux comprendre la fluctuation de l’espace de stockage en fonction du type de RAID choisi.

Pas de RAID   RAID 1   RAID 5
  1To 2To 3To

1 Slot

1 2 3
2 Slots 6
3 Slots 9
4 Slots 12 
5 Slots 10  15 
6 Slots 12  18 
 
  1To 2To 3To

1 Slot

X X X
2 Slots 1
3 Slots X X X
4 Slots 2 4 6
5 Slots X X X
6 Slots 3 6 9
 
  1To 2To 3To

1 Slot

X X X
2 Slots X X X
3 Slots 2 4
4 Slots 3 6 9
5 Slots 4 8 12
6 Slots 5 10 15

 

En mettant en relation la quantité de données totale nécessaire (évaluée au point 3) et le type de sécurité (défini au point 2) avec les résultats des tableaux précédents, et en fouinant un peu à la recherche des tests, comparatifs et commentaires sur Internet, choisir son type de NAS est un jeu d’enfant !

Pour l’achat en lui même, libre à vous de vous orienter vers le revendeur le moins cher ou bien chez celui en lequel vous avez confiance en terme de SAV ou de Service client !

Alors vous avez choisi quel modèle ? 

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