Je vous parlais il y a une quinzaine de jours du pc portable Acer Predator 17 G9-793-74EJ et de son SSD de seulement 128Go, et je vous avais dit qu’à la première offre sympa sur un SSD de grande capacité je ferais un petit remplacement.

Et bien c’est aujourd’hui chose faite avec un SSD Crucial MX300 de 525Go qui propose des performances plus qu’honorables pour un prix tout doux. Suivez le guide !

1. Packaging

Le packaging est plutôt sommaire puisque le SSD Crucial MX300 est livré dans un emballage en plastique transparent et ressemblant à ceux que l’on retrouve en général avec les barrettes de mémoire vive. Car oui, comme vous pouvez le constater, il s’agit d’un SSD au format M.2 et le MX300 ressemble énormément à une barrette de RAM…

SSD Crucial MX300 

SSD Crucial MX300

2 visses sont livrées avec pour permettre de la fixer sur la carte mère ainsi qu’une licence Acronis True Image, un logiciel permettant de copier votre ancien disque sur ce nouveau SSD. Pour ceux qui souhaiteraient un format 2.5 pouces conventionnel sachez que Crucial a ce qu’il faut en stock !

 

2. Spécifications techniques

Sur le papier, le SSD semble très prometteur avec des vitesses en lecture et en écriture assez élevées :

M.2 Type 2280 SSD
Capacité 275 Go 525 Go 1 TB
Numéro de référence
Contenu de l’emballage SSD M.2 Type 2280, vis de montage, certificat Acronis® True Image HD
Lecture séquentielle en Mo/s 530 530 530
Écriture séquentielle en Mo/s 500 510 510

Bien entendu, ce ne sont que des chiffres fournis par le constructeur (fiche complète sur Crucial.fr) et nous allons tout de suite vérifier si ils sont exacts.

 

3. Performances

Comme d’habitude, j’ai utilisé le même protocole de test que pour tous les SSDs que j’ai pu tester jusqu’à présent. Je me suis donc basé sur Crystal Disk Mark, un logiciel qui teste les disques dur classiques ou bien les SSDs en lecture comme en écriture, avec des réglages identiques à tous mes autres tests pour conserver une certaine cohérence dans les résultats et pouvoir ainsi faire une comparaison des différents disques entre eux. Dans les résultats, j’ai seulement retiré le SSD Samsung 950 Pro qui s’appuie sur une technologie différente (NVMe) et dont les résultats ne sont pas vraiment pertinents parmi une population de SSD plus classique.

SSD Crucial MX300 : de très bonnes performances

On peut voir qu’en vitesse de pointe, le SSD Crucial MX300 525Go est quasiment au niveau de ses promesses, mais également qu’il talonne de près les SSD Samsung tels que le 850 Pro 512Go ou encore le 850 EVO 250Go.

 SSD Crucial MX300 : les performances en lecture

SSD Crucial MX300 : performances en écriture

Monté dans mon portable, ce dernier démarre en quelques secondes et les applications et jeux réagissent au quart de tour, c’est vraiment plaisant. D’ailleurs, sur les 2 relevés de performance, vous pouvez constater que la différence entre le LiteOn d’origine et le Crucial MX300 nouvellement installé n’est pas excessive en lecture, mais que la différence est assez énorme en écriture !

 

4. Conclusion

Le Crucial MX300 512Go tient largement ses promesses en terme de performances et se hisse quasiment au niveau des disques Samsung réputés pour leurs performances extrêmes. Facile à installer et tout de suite reconnu par mon système, ce SSD est vraiment parfait pour booster les performances de votre pc portable ou de votre pc fixe si votre carte mère dispose d’un port M.2 libre. J’ai réussi à le dégoter sur Amazon pour environ 140e et je dois vous dire que je ne regrette absolument pas mon investissement, si vous cherchez un SSD au format M.2 mais que vous avez un budget serré, je ne peux que vous conseiller de vous en procurer un.

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Histoire de finir l’année en beauté, j’ai reçu un colis assez fou de la part de la branche gaming de chez Acer avec à l’intérieur un pc portable Acer Predator 17 modèle G9-793-74EJ et voici mon avis sur ce monstre.

1. Packaging et Design

Le pc portable Acer Predator 17 m’a été livré dans son carton d’origine, un emballage assez imposant mais d’excellente qualité car il est arrivé sans une égratignure.

A l’intérieur, tous les éléments livrés avec le produit sont calés au millimètre pour éviter tout dommage pouvant subvenir lors du transport et nous pouvons ainsi retrouver :

– le pc portable Acer Predator 17 G9-793-74EJ

– le bloc d’alimentation et son câble secteur

– un Predator FrostCore

– une notice de mise en route rapide

Rien de superflu ou d’inutile dans le carton donc mais pour le prix de ce petit bijou, on aurait apprécié avoir quelques trucs en plus dont je parlerais dans le reste du test.

Le Acer Predator 17 reprend les codes qui font l’identité de la gamme Predator du constructeur à savoir une dominante noire avec quelques touches de rouge ça et là. Sur le dos de l’écran, on retrouve ainsi le logo Predator en métal brossé du plus bel effet.

Le plastique noir mat qui compose la coque du portable est d’excellente qualité et est très doux au toucher ce qui procure une sensation très agréable lors de la manipulation et à l’utilisation.

Les grilles de ventilation situées à l’arrière ont un design rappelant l’avant de certaines voitures de sport d’aujourd’hui, donnant un look assez agressif au pc portable.

Le clavier du Acer Predator 17 est un clavier complet de 105 touches avec pavé numérique. Le pavé tactile est de grande taille comparé à ce que l’on peut retrouver chez d’autres marques, comporte 2 boutons de clic et un bouton permettant de le désactiver si l’on a une souris et que l’on ne souhaite pas que le pavé tactile intégré interagisse par mégarde lorsque l’on passe sa main dessus.

Cerise sur le gâteau et parce que c’est la grande mode du moment, Acer a décidé que le clavier serait RGB ce qui donne donc un clavier éclairé par un dégradé de couleurs du plus bel effet si on aime ce genre de détail.

L’écran de 17 pouces est un écran IPS Full HD d’une résolution maximale de 1920 x 1080 pixels, un peu dommage quand on connait la configuration qui est embarquée et estampillée « VR Ready »… Et c’est donc sans transition que nous passons maintenant à la fiche technique du produit !

 

2. Fiche Technique

Sur le papier, le pc portable Acer Predator 17 G9-793-74EJ est impressionnant sur pratiquement tous les points de son anatomie :

SYSTÈME D’EXPLOITATION

 
Système d’exploitation
Windows 10 Famille 64 bits
Langue de l’OS
Français
Système d’exploitation fourni
Oui

PROCESSEUR ET CHIPSET

 
Processeur
Intel Core i7-6700HQ Quad-Core – Cache 6 Mo
Fréquence CPU
2.6 GHz / 3.5 GHz Turbo
Nom courant du chipset
Mobile Intel HM170 Express

MÉMOIRE

 
Taille de la mémoire
16 Go
Nombre de barrettes
2
Fréquence(s) Mémoire
PC4-17000 – DDR4 2133 MHz
Taille de mémoire Max
64 Go

GRAPHISMES

 
Chipset graphique
NVIDIA GeForce GTX 1070
Taille mémoire vidéo
8 Go

AFFICHAGE

 
Type de Dalle
Dalle LED IPS
Taille de l’écran
17,3 pouces
Résolution Max
1920 x 1080 pixels
Format de l’écran
16/9
Spécificités Dalle mate / Traitement antireflet / NVIDIA G-SYNC / VR Ready

STOCKAGE

 
Disque dur
SSD 128 Go M.2
Disque dur secondaire
HDD 1 To 7200 RPM SATA 6Gb/s
Nombre de disques max
1
Emplacement mSATA/M.2
1
Type de Lecteur / Graveur
Graveur DVD Super Multi, Graveur CD, Lecteur CD, Lecteur DVD
Lecteur de cartes
SD (Secure Digital)

COMMUNICATION

 
Norme(s) réseau sans-fil
Wi-Fi B (IEEE 802.11b), Wi-Fi A (IEEE 802.11a), Wi-Fi G (IEEE 802.11g), Wi-Fi N 150 Mbps (IEEE 802.11n), Wi-Fi AC
Norme(s) réseau Ethernet
10/100/1000 Mbps
Technologie Bluetooth
Bluetooth 4.1

MULTIMÉDIA

 
Webcam
Oui
Microphone intégré
Oui
Type de H.P
4 H.P + caisson de basses

EQUIPEMENT

 
Norme du clavier
AZERTY
Clavier rétroéclairé
Oui
Pavé numérique
Oui
Touches Multimédia
Oui

CONNECTIQUE

 
Connecteur(s) disponible(s)
1 x RJ45
1 x HDMI Femelle
1 x Jack 3,5mm Femelle Stéréo
4 x USB 3.0
1 x DisplayPort Femelle
1 x USB 3.1 Type C Femelle

CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES

 
Couleur
Noir
Dimensions
321,5 mm x 423 mm x 39,7 mm
Poids
4,2 kg

Comme nous pouvons le constater sur la fiche technique, le pc portable Acer Predator 17 G9-793-74EJ promet une configuration plutôt haut de gamme avec une vraie GeForce GTX 1070 de chez NVidia, et pas un modèle estampillé M qu’on a l’habitude de retrouver dans beaucoup de configurations de portables gaming, ce qui explique donc pourquoi cet Acer Predator est estampillé VR Ready !

Plutôt généreux en connecteurs, les 4 USB 3.0 et les port HDMI et RJ45 permettent de profiter de toute la puissance du pc et sans concession, permettant ainsi d’y connecter un écran WHQD voir 4K lorsque l’on est à son domicile.

 

3. Performances et autonomie

Le pc portable Acer Predator 17 G9-793-74EJ embarque un processeur Intel i7 6700HQ cadencé à 2.6GHz et 16Go de RAM ce qui est digne d’une configuration gaming actuelle et très suffisant pour faire tourner n’importe quelle application. Doté d’un SSD, il s’assure ainsi un démarrage ultra rapide et comme je vous avais proposé dans les colonnes du blog le test d’un SSD Samsung 850 Pro, je me suis dit qu’il serait bon de comparer les performances de ce dernier à celles du SSD embarqué dans le Acer Predator 17 G9-793-74EJ.

Le constructeur s’est tourné vers des disques SSD LiteOn pour ses pc portables gaming, avec sur le papier une vitesse de lecture correcte mais où l’écriture rame un peu comparé à la concurrence. Pour être exact, le SSD livré dans mon Acer Predator est un LiteOn CV1-8B128, un disque de 128Go de capacité au format M.2 avec une vitesse de lecture de 520 Mbit/s et d’écriture de 160 Mbit/s selon le constructeur.

Je me suis donc amusé à le confronter au protocole de test sous CrystalDiskMarck que j’utilise habituellement pour ce genre de matériel et voilà ce qu’il en ressort :

 

 

Les spécifications annoncées par le constructeur sont plutôt exactes et on peut remarquer que le LiteOn CV1-8B128 est largement à la hauteur des SSD Samsung en lecture. En revanche, en écriture c’est une autre paire de manche avec un débit qui plafonne à « seulement » 180 Mbit/s, un peu dommage pour un pc portable gaming de ne pas avoir misé sur un SSD un peu plus haut de gamme.

Pour avoir une idée un peu plus précise de ce qu’il peut encaisser, j’ai ressorti mon petit 3DMark et j’ai soumis le pc portable et sa carte graphique NVidia GTX 1070 à toute une batterie de tests.

Comme vous pouvez le voir, le portable s’en sort plutôt bien dans la plupart des tests mais chute sur les tests Fire Strike Extreme et Ultra. Il faut préciser que ces 2 tests sont normalement réservés à des pc fixes multi-gpu prévu pour balancer de la 4K… 

En jeu, le Acer Predator 17 G9-793-74EJ encaisse sans sourciller n’importe quel jeu récent en qualité ultra et dans la résolution maximale permise par l’écran (Full HD). Que ce soit Rainbow Six Siege (avec pack de textures Ultra HD), Call of Duty Infinite Warfare ou encore Overwatch, le jeu est fluide, il n’y a aucune saccade et les graphismes sont magnifiques. C’est là que l’on voit que l’on est bien sur un modèle GTX 1070 standard offrant ainsi toute la puissance du chipset graphique et non pas sur un modèle GTX 1070M réservé aux laptops habituellement. Le refroidissement du pc fait un peu de bruit cela dit mais est vraiment efficace car le pc ne monte pas trop en température même en pleine session de jeu. Cette prouesse est probablement dû à la trouvaille ingénieuse du constructeur avec son Predator Frostcore.

Le Predator Frostcore est un périphérique de la taille d’un lecteur de dvd de pc portable et contient un ventilateur. Pour l’insérer dans le portable, on doit d’abord déverrouiller le lecteur de dvd et le retirer pour laisser la place au Predator Frostcore qui une fois en place sera alimenté par une connectique SATA et pourra alors aspirer l’air frais sur le coté du pc pour le propulser à l’intérieur, là où ça chauffe le plus !

Cela permet d’avoir un refroidissement optimal pendant les sessions gaming sans pour autant devoir se passer totalement d’un lecteur de dvd ou d’être obligé d’en acheter un externe.

Comme vous l’avez surement remarqué sur la fiche technique, le constructeur indique un système sonore constitué de 4 hauts parleurs + 1 caisson de basse avec une petite marque Dolby Audio juste au dessus du clavier. Comme d’ordinaire le son émis par les pc portable n’est jamais de très bonne qualité, j’étais un peu sceptique… Alors j’ai regardé un peu plus en détail et lorsque l’on retourne l’ordinateur, on tombe nez à nez avec un subwoofer !

Les 4 hauts parleurs sont situés dans les coins gauche et droite, 2 de chaque coté à l’avant de l’ordinateur. 

La qualité est vraiment très bonne même quand on pousse un peu le son, les basses sont bien présentes mais n’écrasent pas le reste de la bande audio. Confirmation avec la vidéo de démonstration du son Dolby :

Même la spacialisation du son est bien retranscrite ! Du coup, j’ai redécouvert certaines bandes annonces de films que j’avais regardé dernièrement avec un casque et c’est assez plaisant. 

 

4. Quelques ombres au tableau

Mais malheureusement, même sur un pc portable de ce niveau tout n’est pas parfait loin de là.

Tout d’abord, la première déception c’est la taille du SSD fourni car aujourd’hui on nous (sur)vends les SSDs pour le monde du gaming pour notamment l’accélération du chargement des jeux et il est clair qu’Acer a ici loupé sa cible avec un SSD de seulement 128Go. Une petite explication s’impose pour ceux qui ne seraient pas forcément férus d’informatique… Un SSD de 128Go une fois formaté propose environ 120Go d’espace utile disponible, une installation de Windows 10 vierge de tout logiciel va déjà en utiliser environ 30Go ce qui ne nous laisse plus que 90Go pour installer nos logiciels habituels et nos jeux qui prennent aujourd’hui pas loin de 50Go chacun pour les plus gourmands en espace disque. Alors oui, j’en entends certains qui disent qu’on a un HDD de 1To pour ça… Sachez que quand on a goûté au SSD pour faire fonctionner ses jeux favoris, on voit tout de suite la différence et on ne peut plus s’en passer ! Je pense que si je vois passer une offre intéressante sur un SSD de grosse capacité (512Go ou plus), j’en profiterais pour changer celui qui est fourni avec le Acer Predator 17 G9-793-74EJ, l’inconvénient étant le format M.2, plus onéreux qu’un format 2.5 pouces standard.

Deuxième point qui pose problème mais qui est dû à la taille de l’écran et à la configuration embarquée : le poids. Le pc affiche un poids de 4,2 kg sur la balance ce qui est énorme ! Sans compter qu’il faut bien souvent ajouter le poids du bloc d’alimentation qui pèse presque 1,5 kg, la souris et le casque que tout gamer voudra embarquer dans son sac, on s’approche dangereusement des 6 à 8 kg de matos ! A ce niveau là, on ne parle plus vraiment d’un ordinateur portable mais plutôt d’un ordinateur transportable mais pour un écran et une configuration de cette taille, il fallait s’y attendre et Acer n’aurait de toute façon pas pu faire beaucoup moins lourd. Tant qu’on parle de l’écran, se limiter à du Full HD est clairement dommage compte tenu de la configuration embarquée, une dalle IPS en WHQD (2560 x 1440) aurait été parfaite.

Le bruit en cours d’utilisation est également un point qu’il faut souligner. Sur les jeux les plus gourmands demandant le plus de puissance de la part de la carte graphique, le Acer Predator 17 n’est pas un modèle de silence loin de là et je recommande soit de monter le son du pc pour couvrir le bruit de soufflerie du système de refroidissement, soit de vous équiper d’un casque à réduction du bruit ambiant.

Pour finir, pour un tarif d’environ 2000 euros on aurait aimé que le sac à dos de transport Acer Predator soit inclus dans le carton ce qui n’est malheureusement pas le cas. Le sac à dos dédié aux pc portable Acer Predator existe pourtant bel et bien et est disponible chez certains revendeurs à des prix très variables.

 

5. Conclusion

Avec quelques petits points à améliorer, le pc portable gaming Acer Predator 17 G9-793-74EJ est tout de même un excellent produit. Sa grande capacité de stockage, sa carte graphique puissante et le son Dolby qu’il est capable de diffuser font de lui un sérieux candidat sur le marché des pc portables gaming. Son design est un quasi faute qui reprend tous les codes de la marque Predator et du monde du gaming d’aujourd’hui. J’ai particulièrement apprécié la connectivité généreuse et sa puissance de calcul qui font de lui un excellent produit pour jouer.

Vous pouvez retrouver le Acer Predator 17 G9-793-74EJ sur Amazon à un tarif conseillé avoisinant les 2000e. Et pour ceux qui souhaiteraient une plus grande mobilité, sachez qu’une version 15 pouces existe avec une configuration matérielle identique.

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Sorti peu de temps après la Paris Games Week pendant laquelle j’avais pu le tester, Killing Floor 2 faisait partie de mes attentes du salon. Ma première bonne impression a t’elle été confirmée ?

1. Présentation du jeu

Vous connaissez le célèbre Left 4 Dead 2 de Valve ? Et bien Killing Floor 2 c’est un peu le même principe sauf que vous pouvez éliminer du ZED à 6 au lieu de 4.

Jusqu’à 6 joueurs peuvent donc jouer en coopération pour venir à bout des vagues successives de zombies promptes à envahir les différents niveaux du jeu en utilisant un arsenal assez impressionnant. Simple non ? C’est tout ce que vous avez à savoir au niveau bases du jeu. Qu’on soit honnête, y’a pas de scénario, juste vous, vos potes, vos flingues et des zombies.

 

2. Des classes, des maps et un arsenal hétéroclites

Le jeu dispose de 10 classes différentes (Fou Furieux, Commando, Soutien, Médecin, Démolisseur, Pyromane, Flingueur, Tireur d’élite, Survivant, SWAT) disposant chacune d’améliorations qui leur sont propres. Le choix d’une classe dans Killing Floor 2 détermine votre façon de jouer et surtout, toute l’expérience que vous ramasserez en jouant avec une classe particulière alimentera la jauge qui vous permettra de gagner des niveaux et de débloquer de nouvelles compétences à chaque pallier (niv. 5 / 10 / 15 / 20 / 25), vous rendant plus efficace.

Vous partirez avec un arsenal de base correspondant à la classe que vous aurez choisie et vous devrez commencer à nettoyer le niveau avec, ce qui n’est pas toujours chose facile en fonction de la composition de votre team. Mais pas de panique, pour éviter de galérer pendant la totalité des vagues, vous aurez la possibilité de changer de classe en cours de route pour rééquilibrer les chances. De plus, chaque ZED tué c’est de l’argent qui tombe dans votre poche pour acheter du matériel entre chaque vague d’ennemis. Attention tout de même, vous serez limité dans votre capacité d’emport et devrez donc faire des concessions avec le matériel que vous transporterez.

Puisqu’on parle des maps, sachez qu’il y en a la pelle et que les possibilités sont infinies avec l’éditeur et le Workshop Steam qui permettront à tout un chacun de créer des maps ou même de nouvelles armes de destruction en pagaille. De base, il y a pour le moment 12 maps mais la communauté a déjà bien bossé et en propose énormément d’autres sur le Workshop.

 

3. Graphismes et intérêt

Killing Floor 2 est beau, il faut le dire. Les maps de base sont plutôt bien réalisées comme celle qui représente l’invasion de Paris où l’on peut voir une Tour Eiffel dévastée en proie aux flammes :

 

Le moteur graphique est basé sur Unreal Engine, une référence en la matière et déjà éprouvé sur des jeux tels que Ark,la série des Batman, des Mass Effect ou encore le prometteur Parangon. L’ambiance est en générale très sombre avec des ZEDs qui déboulent de plus en plus nombreux et puissants sur une musique entrainante à chaque vague, la 10e étant le bouquet final avec un boss qui vous donnera surement du fil à retordre ! 

Les parties se suivent et se ressemblent, vous enchaînez les vagues a un rythme effréné pour accumuler des dollars et pouvoir se payer un meilleur équipement et engranger de l’expérience pour monter les compétences de votre classe. Il se murmure qu’il faut environ une quarantaine d’heures pour monter au niveau 40, le maximum permit actuellement dans le jeu soit environ 400h pour monter à fond toutes les classes du jeu. C’est une durée de vie impressionnante mais trouverez vous la motivation d’y passer tout ce temps ? Pour ma part, refaire inlassablement des vagues et des vagues de zombies, c’est pas trop ce que j’aime du coup je me suis très vite ennuyé. Mais pour contrer ce problème de répétitivité risquant de faire fuir les joueurs, Trip Wire a décidé de développer pendant les phases de Beta un mode Coop VS où 2 équipes de 6 s’affrontent, les uns incarnant les ZEDs, les autres les humains. Belle tentative, cela ressemble un peu à du Evolve mais encore une fois, la mayonnaise n’a pas pris avec moi.

J’ai tout de même looté une clé chiffrée pour déverrouiller de l’équipement spécial. Je me suis dit « Chouette, voila qui va redonner un peu d’intérêt aux parties » sauf que pour la déchiffrer, il faut passer à la caisse et débourser quelques vrais euros…

 

Clairement, le jeu est basé sur les micro transactions pour engranger de l’argent et plus vous voudrez d’équipement de qualité, plus vous devrez passer à la caisse et ça pour moi c’est rédhibitoire. Autant je suis prêt à casquer 2 euros cinquante dans un paquet de carte Hearthstone ou 10 euros dans un héros Heroes of the Storm car je sais ce que j’aurai, alors qu’ici, y’a de forte probabilités que je récupère une arme pourrie…

 

4. Conclusion

Avec des graphismes vraiment propres, de nombreuses maps, de très nombreuses armes et 10 classes différentes, Killing Floor 2 frappe fort et propose une durée de vie assez impressionnante. Malheureusement, le tableau est entaché par une répétitivité mortelle qui viendra rapidement lasser les moins déterminés d’entre nous, bien que le mode Coop VS tente de rattraper le coup. Gros point noir au tableau, les micro transactions omniprésentes et dont le cout est clairement trop élevé pour un jeu tel que celui ci, même sur Counter Strike Global Offensive, les clés pour ouvrir les caisses ne sont pas à ce prix là… C’est donc une petite déception concernant ce jeu compte tenu de ma bonne première impression à la Paris Games Week, mais pour les fans de Left 4 Dead 2 qui attendent un L4D3 autant qu’un HL3, vous trouverez surement votre compte avec Killing Floor 2.

Le jeu est disponible sur Steam (environ 27e) et sur Playstation 4 (environ 40e sur Amazon).

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Steep a débarqué en même temps que les premières froideurs de l’hiver, un timing presque parfait qui pourrait nous donner envie de sauter dans le premier train pour chausser les skis et manger de la poudreuse. 

1. Le pari glissant d’Ubisoft

Alors que l’entreprise est sous l’épée de Damoclès Bolloré depuis de nombreuses semaines, elle a choisi de prendre un risque non négligeable : celui de développer un jeu de glisse. Pourquoi est ce un pari risqué ? Tout simplement parce que :

– développer un jeu ça coûte cher et si il se plante c’est une catastrophe financière pour Ubisoft et une occasion pour Vivendi de les bouffer tout crus

– le dernier jeu de glisse en date est Stoked en 2009 sur Xbox 360, qu’avant on avait rien de fou et que depuis on a rien eu du tout

– j’ai commencé avec SkiFree sur Windows 3.11

Donc oui, Ubisoft a pris un risque en sortant de ses sentiers battus nommés FarCry / Assassin’s Creed / Anno et qui sont massivement achetés depuis des années par tous les fans. Mais là, on se retrouve un peu comme avec The Division : une nouvelle licence qu’il va falloir développer et surtout qui va devoir convaincre un public qui attend depuis près de 7 ans un nouveau jeu de glisse. Mais chez Ubisoft on aime relever les défis et quitte a prendre des risques autant y aller à fond en confiant le développement à son studio d’Annecy qui n’a jamais encore développé de jeu en solo. C’est également la première fois en 20 ans qu’Ubisoft va concevoir un jeu de A à Z sans faire appel à aucun autre studio ! Grosse prise de risque j’vous disais…

Mais c’est un risque calculé car Ubisoft s’est entouré des meilleurs pour concevoir Steep. Le choix du studio chargé du développement, Ubisoft Annecy, situé au pied des montagnes, on ne pouvait pas faire plus proche de l’élément principal du jeu et il y a fort à parier que les employés d’Annecy connaissent cette montagne qu’ils ont mis 2 ans à modéliser. Le studio s’est également entouré des meilleurs professionnels du secteur : GoPro / RedBull / Salomon / The Northface et compagnie, des marques habituées des sports extrêmes et de la montagne qui ont pu prodiguer leurs précieux conseils aux développeurs et placer leurs produits tout azimuts, notamment une vue GoPro assez réaliste ! Enfin, des sportifs de l’extrême tels que Kevin Rolland, Horacio Llorens, Sammy Luebke, mais également l’équipe de Freestyle française qui a été mise à contribution pour réaliser la Motion Capture qui servira à animer les riders du jeu.

Oui, Ubisoft a pris un risque avec Steep, une nouvelle licence, mais c’est un risque calculé qui a un énorme potentiel. Pari réussi ?

 

2. L’appel des grands espaces

Steep, c’est un jeu de sports extrêmes se déroulant pour le moment dans les Alpes Françaises, Suisses et Italiennes, une vaste zone avec de la poudreuse à profusion pour contenter les riders de tous poils (de yéti). 

Je précise « pour le moment » concernant les Alpes car il se murmure que de nouvelles zones de ride pourraient être ouvertes comme le Japon, la Norvège ou encore l’Alaska par exemple mais on espère tous secrètement pouvoir un jour dévaler les pentes de l’Himalaya… Mais pour le moment, vous devrez vous contenter des Alpes franco-italo-suisse et croyez moi, la superficie à explorer est absolument immense !! Bien entendu, pour pouvoir en découvrir la totalité, il va vous falloir vous approcher à moins de 1000m des drop zones pour pouvoir les débloquer, ainsi que les challenges qui vont avec, à l’aide de vos jumelles et pouvoir vous y faire déposer gracieusement. Pour vous approcher des drop zones, vous aurez pour l’instant le choix entre 5 sports : 

– la marche (oui oui, c’est un sport)

– le ski

– le snowboard

– la wingsuit

– le parapente

J’ai bien dit pour l’instant puisque la luge, le rocket wings, le base jump et le speedgliding sont prévus d’arriver dans de futurs DLCs au même titre que les nouvelles zones géographiques, de quoi étancher notre soif d’adrénaline.

Un didacticiel assez cours nous permet de rapidement prendre en main les 4 sports extrêmes, nous permettant d’appréhender le fonctionnement de chacune d’entre elles à travers divers challenges. Ces challenges sont répartis en fonction des sports mais également des aptitudes que vous pourrez développer en tant que rider en participant a ces divers challenges :

– Freestyler : se développe en réalisant des tricks de fou lorsque vous dévaler les pentes et franchissez des falaises de rochers abruptes

– Pro Rider : suivez la ligne et réalisez une descente parfaite pour développer cet attribut

– Bone Collector : cassez vous la gueule, ça fait mal mais vous vous en remettrez

– Explorateur : baladez vous pour découvrir, un bon bol d’air pur ça fait du bien

– Rider Extrême : prenez tous les risques pour impressionner le public

– Freerider : baladez vous librement et prenez votre pied, sans objectif et avec pour seule pression, celle servi au restaurant d’altitude

Chaque spécialité est divisée en 5 niveaux dont la jauge d’expérience ne cesse d’augmenter à mesure que vous progressez, au début c’est assez rapide de gagner un ou deux niveaux mais cela devient de plus en plus long et demande de plus en plus d’efforts et de précision sur les tricks alors j’espère que votre manette tient la route ! Un niveau général caractérise votre personnage et ce dernier augmente quelle que soit la spécialité dans laquelle vous avez obtenue de l’expérience. Plus vous monter en niveau, plus vous débloquerez de zones réservées aux joueurs les plus expérimentés. Et des objectifs a remplir, il y en a énormément ce qui assure une durée de vie très importante aux complétionneurs les plus assidus.

Chaque fois que vous réussissez un challenge, vous obtenez une récompense qui contient toujours de l’expérience et de l’argent. Seule la médaille d’or débloquera une pièce d’équipement que vous pourrez acheter dans la boutique avec l’argent que vous aurez gagné dans le jeu, vous donnant ainsi l’occasion d’adopter un style unique !

Graphiquement, Steep est vraiment très beau avec ses reflets, ses ombres, le soleil aveuglant et surtout, les conditions de lumière qui changent en fonction de l’heure à laquelle vous ridez dans le jeu qui donneront de magnifiques nuits ou des couchers de soleil flamboyant embrasant les monts enneigés. La bande son est vraiment excellente, avec un léger arrière goût de Tony Hawk pour ceux qui ont connu le premier Pro Skater. Les cinématiques sont un peu en deçà du jeu niveau qualité mais c’est surement un effet voulu.

La maniabilité des différents sport est vraiment bluffante, que ce soit les sports de glisse ou les sports aériens la prise en main est très rapide mais la réalisation des tricks nécessitent un petit temps pour prendre le coup de main. Bien entendu, vous ne pouvez pas mourir mais vous pouvez tomber KO si vous encaissez trop de G lors de vos acrobaties conduisant ainsi à l’échec du challenge en cours. Clairement, Steep exige une manette car je ne vois vraiment pas comment c’est possible de jouer autrement.

 

3. Conclusion

Après de nombreuses années de disette coté sports extrêmes sur consoles, Ubisoft déboule avec une nouvelle licence qui risque de mettre tout le monde d’accord. Steep dispose déjà d’une excellente maniabilité, d’un univers immense avec d’excellents graphismes, 4 sports surboostés à l’adrénaline et beaucoup de contenu additionnel est à venir avec les DLCs et l’ajout de nouvelles zones / challenges / sports. Vous l’aurez compris, pour moi Steep c’est un gros oui, une valeur sûre à mettre au pied du sapin à Noel pour tous ceux qui sont accrocs à l’adrénaline et la poudreuse !

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Comme certains le savent, niveau processeur j’ai quelque chose d’assez costaud et pour le refroidir j’ai opté pour un système watercooling All-In-One de la marque NZXT : le Kraken X61 ! Après plusieurs mois d’utilisation, de réglages et de tests, je vous livre enfin mon avis sur ce système de refroidissement.

1. Principe de fonctionnement du watercooling

Comme j’ai une licence des beaux arts et un master en Photoshop, je me suis fendu d’un petit schéma pour vous expliquer simplement le principe de fonctionnement d’un système de watercooling :

Principe de fonctionnement du watercooling

Comme vous pouvez le voir, la pompe est en contact avec le processeur qui génère de la chaleur et fait chauffer le liquide qui est propulsé dans le tuyau en direction du radiateur. Le circuit d’eau forme un serpentin à l’intérieur de ce dernier pour maximiser le refroidissement du liquide par les ventilateurs fixés sur le radiateur. Le liquide ressort « frais » du radiateur et repasse dans la pompe pour refroidir le processeur et ainsi de suite.

Mais pourquoi vouloir un watercooling plutôt qu’un de ces bons vieux ventirads me direz vous ?

La première raison c’est la performance. Il a été prouvé que dans la plupart des cas un système watercooling de bonne qualité refroidit mieux votre matériel qu’un ventirad classique. La seconde raison, c’est le poids supporté par votre carte mère. Un ventirad de qualité et performant pèse entre 1kg et 1.5kg, soit autant de poids à supporter par votre carte mère au risque de finir par l’abimer et si c’est un modèle haut de gamme on aimerai mieux éviter. Et enfin, la troisième raison est l’esthétique ! Car oui, nous autres geek nous aimons que notre matériel soit performant, mais nous voulons qu’il soit beau, et dans ces cas là il n’y a qu’une seule solution : le watercooling.

 

2. Kraken X61 : un packaging de haut vol

Quand on reçoit la boite du NZXT Kraken X61, on sent que c’est du beau produit. Le carton est massif et de bonne qualité, toutes les pièces à l’intérieur sont parfaitement calées et protégées.

  

Il vaut mieux car un produit de ce type si il est endommagé il risque d’être moins efficace (et donc de potentiellement laisser surchauffer votre précieux processeur) et au pire des cas d’avoir des problèmes de fuite ce qui pourrait avoir des conséquences plutôt désagréables.

On retrouve donc à l’intérieur :

– le système de watercooling NZXT Kraken X61 (radiateur + pompe)

 

– 2 ventilateurs NZXT à fixer sur le bloc radiateur

– la visserie et les supports nécessaires pour adapter le watercooling sur votre modèle de processeur

– un manuel d’installation

Pas de surprise, tout est fourni pour que votre installation se passe bien mais je vous recommande néanmoins de faire l’acquisition d’une petite seringue de pâte thermique de bonne qualité comme la Noctua NT-H1 pour en avoir sous la main si vous en aviez besoin (repositionnement du bloc pompe par exemple) ou si vous voulez une excellente conduction thermique. Un gros point positif qu’il faut souligner : les 6 ans de garantie constructeur sur le matériel, preuve que le fabricant est sûr du matériel qu’il vend.

 

3. Caractéristiques et machine de test

 Les caractéristiques du NZXT Kraken X61 sont les suivantes :

Ventilateur débit d’air 42,4-106,1 pi3/min
Dimensions 140 mm (l) x 280 mm (H) x 27 mm (P)
Pression Fan Air 0,36 – 1,97 mm H20
Vitesse du moteur 2400-3600 ± 150 RPM
Compatibilité Intel LGA 2011-3, 1366, 115X CPUs
AMD FM2, FM1, AM3+, AM3, AM2+, AM2 CPUs
Ventilateur Dimensions 140 x 140 x 25 mm
Modèle Fan Ventilateur PWM performant 140 mm FX V2 NZXT
Matériaux Cuivre, Aluminium, Caoutchouc, Plastique
Longueur des tuyaux 400 mm
Couleur LED Modification des couleurs d’éclairage contrôlé par le Hue
Vitesse du ventilateur 800~2000 RPM ± 10%
Methode de controle Module logiciel Kraken+

Toutes les cartactéristiques sont disponibles sur le site officiel NZXT.

Pour le test du watercooling AIO NZXT Kraken X61, je me suis servi de ma configuration qui assez plutôt costaude :

Intel Core i7 5960X

MSI X99A GODLIKE GAMING

32Go DDR4 RAM

MSI GTX 980TI Gaming 6G

Mon processeur va pouvoir éprouver un peu le Kraken et voir ce qu’il a dans le ventre alors place au montage !

 

4. Montage et mise en place

La partie la plus importante dans mon cas, et probablement pour nombre d’entre vous, c’est le positionnement du radiateur dans votre boitier. En effet, certains boitiers comme mon In Win 909 par exemple proposent plusieurs emplacements pour installer le radiateur du watercooling :

Flux d'air dans le boitier In Win 909

Dans mon cas, si je souhaite le déplacer de l’avant à l’arrière ou de l’arrière à l’avant, je devrais impérativement démonter la pompe du processeur pour faire passer les tuyaux dans le trou du boitier prévus à cet effet. Un poil contraignant donc pensez bien en amont à quel endroit vous souhaitez positionner votre radiateur et surtout dans quel sens vous aller installer les ventilateurs dessus. En effet, il y a plusieurs façons de refroidir notre radiateur qui sont les suivantes :

– Push : on « pousse » (souffle) l’air frais sur le radiateur

– Pull : on « tire » (aspire) l’air chaud dissipé par le radiateur

– Push Pull : cette technique est une combinaison des 2 méthodes précédentes qui consiste à mettre des ventilateurs des 2 cotés pour augmenter le débit d’air

Allez, promis après j’arrête Photoshop !

Watercooling : Push / Pull / Push-Pull

Si les pro s’accordent pour dire que la technique Pull est la meilleure (derrière la Push Pull bien sûr), il est bien évident que d’autres paramètres sont à prendre en compte comme l’agencement de votre boitier, les flux d’air, votre configuration, etc… Pour ma part, j’avais opté au départ pour un placement à l’avant du boitier mais cela n’a pas été concluant donc je l’ai déplacé à l’arrière en mode Push vers l’extérieur du boitier. Est ce la meilleure solution ? Je n’en sais rien, je n’ai malheureusement pas eu le temps d’approfondir ça depuis le montage du PC…

Pour la mise en place de la pompe sur le processeur, c’est fut assez simple car c’est un support pour processeur Intel qui est installé de base. Pas de panique pour les possesseurs d’un socket AMD, tout le matériel et les explications vous sont fournis pour faire le changement assez simplement.

http://www.youtube.com/watch?v=5n192YWmOg0

En quelques minutes, la pompe est en place sur le processeur et il suffit de la connecter à votre carte mère pour qu’elle puisse être alimentée et pilotée par le logiciel NZXT CAM.

 

5. CAM, le logiciel de contrôle

Pour faire fonctionner correctement le NZXT Kraken X61, vous devrez impérativement passer par le logiciel CAM fourni par le fabricant sur son site officiel. Cette application permet de monitorer toute votre configuration et pas seulement le bon fonctionnement du watercooling !

NZXT : le logiciel CAM

Comme vous pouvez le constater, l’interface est propre, épurée et on peut voir en un clin d’oeil toutes les fonctions vitales de notre précieuse machine, notamment la partie qui nous intéresse ici : le processeur et le watercooling associé. Une fois l’installation terminée, le logiciel se lance et détecte automatiquement votre matériel et l’ajoute ainsi au dashboard de l’application.

Les options de configuration sont simples à comprendre et à mettre en place car réduites à l’essentiel. En effet, il y a 2 points principaux sur lesquels vous pourrez influer : le mode de fonctionnement du watercooling et le look (je vous l’ai dit au départ, nous les geeks on aime quand c’est beau) ! En ce qui concerne le mode de fonctionnement, nous avons 3 profils pré-enregistrés : le mode fixe, le mode silence et le mode performance.

NZXT : les différents modes de fonctionnement

Voyons maintenant ce qu’il a dans le ventre.

 

6. Performances

Le mode Silence est celui que j’utilise quasiment tout le temps car c’est le plus discret et il est largement efficace pour refroidir le dégagement thermique de mon processeur. Dans un jeu récent (Dishonored 2, Rainbow Six Siege, Overwatch ou encore Battlefield 1) avec toutes les options à fond, mon processeur n’excède pas les 50 / 55°C à pleine charge qui est une température de fonctionnement assez basse pour un processeur solicité. En règle générale, la température oscille entre 35 et 45°C.

NZXT : la température sous controle du logiciel CAM

En mode Performance, j’arrive à gagner quelques degrés mais ce n’est pas exceptionnel vu le bruit généré par le kit AIO. En mode performances, le ventilateur tourne à 75% de sa vitesse maximale tandis que la pompe elle, passe de 2500RPM (mode Silence) à 3500RPM et génère de fait beaucoup plus de bruit ! Un mode personnalisé peut être configuré pour créer une courbe de performance qui influera sur la vitesse de fonctionnement du Kraken X61 en fonction de la température du processeur.

 

7. Conclusion

Proposé à un tarif d’environ 170€ sur Amazon, le kit AIO watercooling NZXT Kraken X61 se révèle être un excellent produit. Performant, silencieux et personnalisable, il vous permettra de conserver votre processeur au frais même lors d’une utilisation intensive. De plus, si vous possédez un boitier à fenêtre latérale, il apportera une touche colorée très esthétique à votre configuration ce qui ne gâche rien. Sa garantie constructeur de 6 ans et sa compatibilité étendue à quasiment tous les processeurs du marché de ces 4 à 5 dernières années vous mettront à l’abri d’un achat de matériel pendant quelques temps.

Si vous cherchez un kit watercooling AIO, je ne peux que vous conseiller de faire l’acquisition du NZXT Kraken X61 ou de son grand frère, le X62 qui vient de sortir tout récemment.

Sponsornot : Zéro collaboration

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J’ai reçu il y a quelques semaines un colis assez exceptionnel de la part de Thrustmaster, contenant l’un des meilleurs joysticks du marché.

Je parle bien entendu du Thrustmaster HOTAS Warthog, un combo poignée de gaz + joystick au réalisme absolument hallucinant ! C’est parti pour la review !

 

1. Packaging

Comme à son habitude et comme pour l’ensemble de ses produits, Thrustmaster à soigné l’emballage afin que le produit arrive intact et en parfait état à bon port. Le HOTAS Warthog est livré dans un carton plutôt imposant dans lequel il est parfaitement calé par le polystyrène. Une fois extrait de ce dernier, nous découvrons le contenu de la boite à savoir :

– le HOTAS Warthog Flight Stick livré en 2 partie (socle + joystick)

– le HOTAS Warthog Dual Throttles

– une notice explicative

 

Rien de plus, rien de moins mais l’essentiel est là. A l’heure du tout dématérialisé, on se demande encore pourquoi les constructeurs fournissent des notices papier alors qu’ils tendent peu à peu à faire disparaitre les CD/DVD d’installation de leurs cartons mais bon, ce n’est qu’un détail. Le package sent bon le produit haut de gamme et ça, ça me plait.

 

2.Design et finitions

Le Thrustmaster HOTAS Warthog se veut comme une réplique à l’identique des commandes du célèbre avion de l’US Air Force : l’A-10C.

 Thrustmaster HOTAS Warthog : A10-C Replica

Soyons précis, les seuls éléments reproduits à l’identique sont l’intégralité du joystick et le panneau de commandes que l’on trouve sur la poignée de gaz. Le reste a été créé de tout pièce par le constructeur qui propose un produit très bien fini et tout en métal. Qui dit réplique dit métal, beaucoup de métal. Sur le socle bien entendu, pour faire du poids, avoir un périphérique stable et solide mais également sur le joystick en lui même ainsi que sur la poignée de gaz.

Les seuls éléments plastiques sont certains boutons qui sont également en plastique sur les commandes de l’A-10C. Nous sommes donc face à un produit massif, très réaliste et qui en jette un max. Le joystick et la poignée des gaz sont tous deux posés chacun sur une grande plaque de métal épaisse qui leur donne une excellente stabilité. Pour ceux qui souhaiteraient se créer un cockpit à demeure dans leur gaming room, chaque plaque est percée aux 4 coins pour leur permettre d’être boulonnées sur un support quelconque.

La peinture noire recouvre presque la totalité des éléments à l’exception des boutons, d’une partie du socle du joystick en alu brossé du plus bel effet. Des inscriptions gris clair et blanches ont été sérigraphiées à proximité des différents bouton pour indiquer à quoi ils correspondent. Un peu futile sachant que vous pouvez les configurer comme bon vous semble mais cela donne un peu plus de réalisme. Une petite plaque avec un numéro est rivetée sur le socle de la manette des gaz, preuve que le joystick n’a pas dû être fabriqué à beaucoup d’exemplaires…

La manette des gaz est composée de 2 parties distinctes que l’on peut bloquer ensemble ou laisser indépendantes si le besoin s’en fait ressentir. De plus, toutes les inscriptions blanches du socle s’illuminent en vert dès que l’on branche le cable USB au PC. Pratique la nuit quand on joue dans le noir pour repérer les boutons, cette lumière verte donne encore plus une impression de réalisme car on se croirait réellement dans le cockpit d’un avion !

Sur le joystick, on retrouve 9 boutons :

. 1 x chapeau « point de vue » 8 directions

. 2 x chapeaux 8 directions

. 1 x chapeau 4 directions avec bouton poussoir

. 1 x double gâchette en métal

. 2 x boutons poussoir

. 2 x boutons poussoir petit-doigt

Et pas moins de 20 boutons sur la manette des gaz !

. 1 x Molette TRIM

. 2 x boutons poussoir

. 5 x interrupteurs 2 positions (2 permanents)

. 2 x interrupteurs 3 positions (1 momentané + 2 permanents)

. 2 x interrupteurs 3 positions (3 permanents)

. 1 x chapeau souris avec bouton poussoir et capteur magnétique 3D (Hall Effect)

. 1 x chapeau 8 directions

. 1 x chapeau 4 directions avec bouton poussoir

. 1 x bouton poussoir

. 1 x interrupteur 3 positions (2 momentanés + 1 permanent)

. 2 x interrupteurs 3 positions (3 permanents)

. 1 x interrupteur 3 positions (1 momentané + 2 permanents)

Clairement, cela fait énormément de boutons à mémoriser mais ce n’est pas forcément pire que d’avoir autant de raccourcis clavier. En tout cas, je pense que vous l’aurez compris, le Thrustmaster HOTAS Warthog c’est du lourd, du très lourd et c’est d’une finition assez remarquable. Voyons maintenant comment tout ceci se paramètre.

 

3. Installation et configuration

Le joystick est constitué de 2 parties, le manche et le socle, qui s’imbriquent et restent solidaires grâce à un bague que l’on vient visser à la base du manche. Le montage s’effectue très facilement en 2 minutes et la bague de serrage maintenant fermement le manche sur le socle. La connexion se fait au moyen de 2 cables USB, un pour la manette des gaz et un pour le joystick.

Pour que le joystick soit correctement calibré et les différentes touches bien configurées, il faut impérativement installer le logiciel TARGET (Thrustmaster Advanced pRogramming Graphical EdiTor). Cet outil va non seulement vous permettre de réaliser tout le paramétrage du HOTAS, mais il va également vous donner la possibilité d’importer et d’exporter des profils de configuration ! Vous vous dites surement que c’est pas forcément fou, mais pour ceux qui ont déjà joué à Elite Dangerous, vous savez combien c’est long et fastidieux d’attribuer tous les raccourcis nécessaires…

Thrustmaster HOTAS Warthog : le logiciel TARGET

Et pour nous faciliter la tâche, Thrustmaster propose même sur son site quelques profils déjà tout prêts pour les jeux suivants : 

– Elite Dangerous

– FS X Combat Pilot Series

– Star Citizen

– Il2 Stalingrad

– War Thunder

– World of Warplanes

Thrustmaster HOTAS Warthog : le logiciel TARGET

Avec ces 6 profils, Thrustmaster balaie la quasi totalité des jeux de simulation aérienne qui prennent en charge le HOTAS Warthog car même en cherchant bien, il faut bien se rendre à l’évidence, il n’y a que très peu de simulation de vol sur PC comme sur console de jeu. Dans le cadre de mes tests, j’ai téléchargé et importé War Thunder / Star Citizen / Elite Dangerous et à un ou deux détails près, ces configurations se révèlent plutôt bien pensées. Pour Elite Dangerous qui demande énormément de temps pour attribuer tous les raccourcis, l’importation du fichier de configuration est alors quasiment indispensable ! Du coup, le temps de prendre connaissance des différents raccourcis et d’en réattribuer certains, j’étais près à voler en 15 à 20 minutes.

Pour War Thunder ce fut vraiment très simple puisque je n’ai rien eu à faire à part déclencher le logiciel TARGET et à faire les configurations dans le jeu.

J’ai voulu configurer le HOTAS pour Battlefield 4 afin de pouvoir piloter les avions et les hélicoptères avec beaucoup plus de facilité. Malheureusement, pas de fichier tout fait et il a donc fallu que je mette les mains dans le cambouis avant de pouvoir décoller. Quand on a pas l’habitude, TARGET demande un peu de temps pour être maitrisé avec quelques subtilités de configuration. Mais Internet est mon ami, et à force d’acharnement j’ai fini par réussir à faire décoller l’hélicoptère et à le faire voler. Cela m’a tout de même occupé une bonne partie d’un dimanche matin mais les sensations de vol en valaient la peine !

 

4. Sensations en jeu

a. War Thunder

War Thunder est un jeu comme World of Tank mais avec des avions de la Seconde Guerre Mondiale. Pas ce qu’il y a de plus manoeuvrant mais avec le HOTAS, c’est juste l’éclate. On se fait très vite aux commandes et le rase motte devient tout de suite plus facile, comme se sortir du pétrin quand on a un ennemi aux fesses qui veut transformer notre carlingue en passoire. J’ai testé le jeu à la souris et au clavier et je me demande comment c’est possible de jouer sans joystick en fait…

b. Battelfield 4

Ah hélicoptère mon amour. Alors pour BF4, jouer à la souris et au clavier ça se fait assez bien même si parfois c’est un peu approximatif quand on slalome entre les immeubles avec un missile STINGER au cul mais bon… Du coup, j’ai passé un peu de temps à configurer le HOTAS car j’avais envie de voir si cela faisait une réelle différence. Et bien le résultat est sans appel : c’est de la balle. Alors bien sûr, il faut sacrifier un peu de temps de jeu afin de trouver la bonne configuration qui fonctionne mais une fois que c’est fait c’est que du bonheur et notre espérance de vie en vol augmente drastiquement. Il est beaucoup plus facile d’esquiver les missiles ou de faire du rase motte avec le joystick plutôt avec les flèches du clavier ou bien la souris. Bref, j’arrive plus à jouer à BF4 sans avoir le HOTAS prêt à faire feu quand je monte dans un avion !

c. Elite Dangerous

Alors là… Je dois dire que Thrustmaster m’a fait redécouvrir le jeu. Sans rire, je me souviens de mes débuts sur Elite Dangerous lorsque je galérais à trouver les raccourcis (parce que j’avais zappé quelle fonction était attribuée à quelle touche) et que mon vaisseau était quelque peu livré à lui même à certains moments… Et bien avec la HOTAS c’est une toute autre expérience. Si on prends le temps d’adapter la configuration toute prête fournie par Thrustmaster pour l’adapter parfaitement à ses besoins, le jeu devient tout de suite beaucoup plus agréable et se balader dans l’espace mais également dans l’interface du vaisseau est presque facile. Quelques petites choses tout de même restent un peu pénibles mais c’est inhérent au jeu, pas au joystick.

d. Ace Combat Assault Horizon

Pour Ace Combat, clairement le HOTAS ne change rien. Le jeu est moisi de base et un joystick de la mort n’y change rien. J’ai passé 30 minutes a essayer de descendre un avion avant de ragequit tellement le jeu est imprécis et avantagé par rapport à nous (oui, les avions ennemis font du demi tour frein à main… normal…).

e. Star Citizen

Je n’ai malheureusement pas encore eu le temps de me pencher sur le cas de Star Citizen faute de temps. Le jeu a l’air assez fou et si c’est comme pour Elite Dangerous, je ne peux qu’imaginer la plus-value lors du pilotage des vaisseaux spatiaux. Promis, dès que j’ai testé le jeu je vous ferais part de mes impressions (et cela ne saurait tarder vu qu’une certaine Elisa m’a dit que c’était de la bombe ce jeu avec le HOTAS !).

 

5. Conclusion

Avec une conception et une réalisation absolument parfaites, une configuration ultra poussée lui permettant de s’adapter à tous les jeux possibles et imaginables de simulation de vol (mais pas que) et une prise en main intuitive, le Thrustmaster HOTAS Warthog est actuellement sans conteste le meilleur joystick disponible sur le marché. Vous l’aurez surement compris au fil de mon test, je suis absolument conquis par ce joystick qui a complètement changé l’expérience que j’avais jusqu’alors sur certains jeux.

Le tableau n’est toutefois pas complètement rose. En effet, le Thrustmaster HOTAS Warthog est plutôt encombrant et par conséquent, si pour vous la simulation de vol est occasionnelle, je vous conseille de conserver le carton pour pouvoir ranger le périphérique dedans lorsque vous ne vous en servez pas et que votre bureau est un peu petit. Autre point a soulever : la configuration des différentes touches qui peut se révéler fastidieuse si vous décidez de ne pas utiliser les fichiers de configuration fournis par le constructeur pour certains jeux (ou si il n’y a pas de fichier de configuration pour le jeu en question).

Mais c’est plutôt un produit qui frise l’excellence et cela a un prix : 449€ sur le site officiel du constructeur, ce qui ne le met pas à portée de toutes les bourses. Une solution existe néanmoins : vous pouvez acquérir le joystick et la poignée de gaz séparément et ainsi étaler la douloureuse.

Un grand merci à Thrustmaster qui m’a permit de réaliser ce test !

 

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J’ai pris le temps pour l’écrire, et je vous explique plus bas pourquoi, mais je vous donne enfin mon avis sur l’un des derniers jeux de Square Enix : Hitman.

1. Synopsis :

 Il existe un monde au-delà du nôtre. Au-delà des nations, de la justice, de l’éthique. Ce monde ne dort jamais. Il se trouve partout. Une fois que vous y entrez, il n’y a pas de retour possible… Bienvenue dans un monde d’assassinats : vous êtes l’agent 47, le tueur à gages ultime.

 

2. Le retour de l’homme au crane rasé :

4 ans se sont écoulés depuis Hitman Absolution, le dernier jeu sorti sur PC et consoles dans lequel nous pouvions incarner l’Agent 47 et aujourd’hui, Square Enix a décidé de ressortir son assassin fétiche du placard pour lui faire reprendre le service le temps de quelques missions.

Hitman : l'Agent 47 est de retour

Le jeu démarre sous forme d’un tutoriel habilement dissimulé sous les traits d’un prologue qui nous permet, au fil de quelques missions d’entrainement, de reprendre en main les différentes actions à notre disposition pour mener à bien le(s) contrat(s) qui nous est (sont) offert(s). La difficulté n’est bien évidemment pas insurmontable lors de ce prologue qui en profite au passage pour poser les circonstances dans lesquelles l’Agent 47 fait son retour. Lors de cette introduction, on comprend rapidement qu’il sera très difficile de s’en sortir par la force brute et que finir une mission en rushant tout le niveau, fusil d’assaut en main, est tout bonnement suicidaire. Non, Hitman n’est pas un shoot’em up, il va falloir faire travailler ses méninges !

Et c’est ce que l’on va devoir faire lors des 3 premières destinations du jeu, à savoir : Paris (France) / Sapienza (Italie) / Marrakesh (Maroc). Chaque épisode du jeu nous donne 2 cibles à éliminer par quelque moyen que ce soit, le but étant de ne pas se faire remarquer et de faire preuve de créativité pour engranger un maximum de points.

a. Paris :

L’action se déroule lors d’une énorme réception mondaine à Paris, organisé pour le lancement d’une marque. Il vous faudra abattre 2 cibles à l’intérieur d’un batiment gardé par des dizaines de gardes armés jusqu’aux dents. Une fois le bonne angle d’infiltration trouvé, entrer dans le batiment est assez facile, mais s’y déplacer sans se faire remarquer est une autre paire de manche…

b. Sapienza :

47 fait un petit crochet touristique par la ville de Sapienza en Italie pour le 2e épisode de ses aventures, un petit village de bord de mer avec ses falaises, ses restaurants typiques où le cuistot est une tête de mule et sa plage pittoresque. Votre mission, et vous l’acceptez, est de tuer Silvio Caruso, un bio-terroriste, sa femme et de détruire le virus mortel que le couple est en train de créer dans sa bat-cave personnelle.

Les opportunités sont nombreuses, les différentes possibilités d’assassinat donne une bonne rejouabilité à cette mission qui se révèle un peu plus facile que la mission de Paris. 

c. Marrakesh :

Dernière destination européenne pour cette première saison, Marrakesh au Maroc n’est pas forcément la ville qui sera la plus simple pour notre Agent. Vous devrez éliminer le banquier privé Claus Strandberg, qui s’est réfugié comme Edward Snowden dans le consulat suédois sous bonne garde, et le général Reza Zaydan qui a investi une école abandonnée avec l’ensemble de ses troupes d’élites et leur arsenal.

Pour ma part, j’ai trouvé cet épisode beaucoup plus dur que les 2 précédents. En cause, la foule de personnes présentent dans le souk dont l’ambiance est par la même occasion assez bien retranscrite. Les gens s’invectivent, nous interpellent, les soldats font leurs rondes et il faut ruser à chaque coin de rue pour obtenir des informations ou de précieux objets qui nous aideront à progresser dans notre mission. Les 2 cibles sont vraiment très bien gardées et j’avoue avoir réussi a les éliminer toutes les deux mais j’ai trébuché sur une équipe de sécurité au grand complet en tentant de rejoindre mon point d’extraction… Oups, tout à refaire !

 

3. Un bon titre mais avec quelques défauts :

Je vais commencer par exposer les bons cotés du jeu.

Les graphismes sont plutôt réussis. Les jeux d’ombres et de lumières permettent de se dissimuler et les décors des différentes villes traversées sont vraiment très bien fait. La quantité de personnages se promenant sur la carte est impressionnant, notamment lors de l’épisode de Marrakesh, et pourtant le jeu ne semble pas en patir.

La planification de chaque mission est top. Vous aurez la possibilité de choisir votre équipement de départ, votre point de départ, un équipement à votre disposition dans une planque de votre choix, etc…

Hitman : la planification des missions

Chaque mission est donc entièrement customisable mais l’accès à ces paramètres de mission se mérite ! Lorsque vous terminez une mission, votre score est calculé d’après toutes les actions et défis réalisés. Ce score alimente une jauge vous permettant de passer des niveaux relatifs à l’épisode (Paris, Sapienza ou Marrakesh) et chacun de ces niveaux débloque une série de paramètres qui peuvent être un point de départ alternatif, une planque d’équipement ou encore un équipement supplémentaire, vous permettant ainsi de recommencer le même épisode mais avec des paramètres différents.

Hitman : tuer moins pour gagner plus

Les défis à réaliser vous aideront notamment à remplir votre jauge de points. Ils sont nombreux, très nombreux et très variés ! Il y a des défis simples, d’autres compliqués, certains sont funs, d’autres demanderont d’effectuer pleins d’actions avant de pouvoir être validés… ces défis sont une vraie mine de rejouabilité pour chacun des 3 épisodes du jeu et ajouteront une durée de vie conséquente à Hitman pour ceux qui souhaiteront tous les accomplir.

Hitman : Les défis, innombrables !

Autre bonne idée, l’apparition régulière pendant une période assez courte de cibles particulières qu’il vous faudra débusquer et assassiner ! La principale difficulté réside dans le fait que ces cibles n’apparaissent que pendant 48h, un créneau très réduit qui vous obligera à vous connecter souvent aux serveurs Hitman pour vérifier la présence ou non de la cible.

Gros parti pris de la part de l’éditeur, Square Enix a en effet décidé de faire une livraison par épisode de son jeu. L’éditeur propose donc d’acquérir le prologue et l’épisode de Paris dans un package de base. Chaque épisode a été livré à intervalle régulier ensuite avec possibilité de les acquérir au coup par coup ou bien en achetant un Season Pass donnant accès à toutes les missions du jeu dès qu’elles sortent. C’est pour cette raison que j’ai pris mon temps pour publier le test du jeu, je ne voulais pas écrire un avis sur le jeu en ayant uniquement terminé une infime partie du jeu…

De nos jours, les Season Pass ont le vent en poupe. Battlefield et son « Premium » permettent ainsi d’avoir accès à toutes les nouvelles maps qui seront développées dans le futur, Ubisoft nous livre également quasiment l’intégralité de ses jeux avec une option « Season Pass » donnant accès à tout le futur contenu des jeux… Bref tous les éditeurs ou presque s’y sont mis et Square Enix a décidé de surfer sur la vague… De mon point de vue, c’est une bonne idée car le joueur peut décider de n’acheter que le prologue pour tester le jeu, et si il lui plait, il fera l’acquisition du Season Pass ou de chaque épisode séparément. Mais c’est également une mauvaise idée car le prologue et la première ne représentent pas un contenu énorme (mais ce package ne coute que 15€) et le joueur pourra être frileux en ce qui concerne l’achat des missions suivantes, pouvant penser a raison que ça n’en vaut pas la peine…

Hitman : Une tarification à la carte

Deuxième point très rébarbatif à mes yeux, les temps de chargement extrêmement longs et associés à de déconnexions fréquentes des serveurs officiels Square Enix. Dis comme ça, cela peut paraître anodin mais quand vous êtes déconnecté en pleine mission, il arrive que cela vous ramène au menu de préparation de la mission… Cela m’a valu quelques ragequit du jeu je dois l’avouer. Les temps de chargements des missions sont infinis, mais une fois une mission chargée, si vous la recommencez (Pause > Redémarrer la mission), le chargement est beaucoup plus rapide, et heureusement…

 

4. Conclusion :

Disponible sur PC, PS4 et Xbox One, Hitman signe le retour en fanfare de l’Agent 47 dans un jeu qui souffre de quelques défauts comme son mode de commercialisation par épisode, ses temps de chargement ou encore les problèmes de connexion aux serveurs. Parallèlement à ça, les graphismes, le gameplay et l’énorme rejouabilité de chaque épisode permettent de gommer légèrement ces défauts qui se font assez vite oublier… Jusqu’à la déconnexion suivante 😉 La tarification n’est pas un problème grave en soit puisqu’il permet aux joueurs d’acheter un solide aperçu du jeu avant de décider si oui ou non il fera l’acquisition du reste.

Bref, si vous voulez retrouver l’esprit des premiers Hitman, vous pouvez foncer !

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J’ai eu l’occasion de tester plusieurs accessoires de l’écosystème racing de Thrustmaster et après avoir passé le volant T150 Ferrari Edition au grill, c’est au tour du volant TMX … de passer à la moulinette.

1. Packaging

A la réception du carton, ma première impression a été de me dire « oh oh… y’a eu une erreur d’expédition » car le carton du T150 et celui du TMX sont exactement de la même taille ! Au niveau de l’emballage, c’est une fois de plus très sérieux, avec un carton de protection épais et un produit solidement calé à l’intérieur, aucun risque que le volant arrive abimé.

Une fois ouvert, le carton d’emballage dévoile le carton du volant TMX, là encore d’une taille identique à celui du T150 mais aux couleurs de la Xbox One, la console de Microsoft.

Thrustmaster TMX Force Feedback : un carton imposant

Pour le contenu, pas de surprise puisque l’on retrouve exactement les mêmes accessoires que pour le T150 à savoir :

– le volant TMX

– la pince de serrage et sa vis

– le pédalier

– une notice succinte

Comme vous pouvez le voir, pour l’instant le TMX s’annonce comme une copie conforme du T150 à la seule différence qu’il est compatible PC et Xbox One.

 

2. Design et conception

Le TMX reprend les mêmes codes que le T150 avec du plastique noir de bonne qualité. On retrouve les 2 palettes métal derrière le volant d’un diamètre de 28cm pour le changement de vitesse.

Thrustmaster TMX Force Feedback : un T150 version Xbox One

Une petite différence au niveau des boutons tout de même, le TMX étant compatible PC et Xbox One, il intègre donc les boutons relatifs à la console à savoir le bouton Home, le bouton Start et les boutons LB / RB / A / B / X / Y.

Thrustmaster TMX Force Feedback : les boutons Xbox

Le volant dispose également de grips en caoutchouc noir, plus sobre que le rouge ou le bleu du T150, afin d’avoir une bonne prise en main lors de la conduite.

Le pédalier est tout en plastique et ne dispose que de 2 pédales, l’une pour accélérer et l’autre pour freiner. Il faudra vous passer de la pédale d’embrayage donc.

Thrustmaster TMX Force Feedback : le pédalier double pédale

Pour plus d’informations techniques, je vous encourage à jeter un oeil sur la page officiel du produit.

 

3. Installation et configuration

Sur PC, une fois les derniers drivers téléchargés et installés, le volant est immédiatement reconnu et permet d’attaquer l’asphalte dans Assetto Corsa ou PCars rapidement moyennant un petit passage par la case réglages. En effet, le volant n’est pas reconnu comme un T150 mais bien comme un volant distinct et donc les paramètres sont à configurer !

 Thrustmaster TMX Force Feedback : la configuration sur DiRT

Sur Xbox One, la mise en route est la simplicité même. On branche, on ajuste la sensibilité et en voiture Simone ! Le récent DiRT (photo ci dessous) dispose de quelques options de réglages assez poussées. En revanche, sur un jeu un peu plus ancien comme Forza Horizon 2 il faudra se passer des réglages, mais cela fonctionne assez bien au volant une fois le temps d’adaptation passé. Gros point noir : le cable USB est bien trop court par rapport à ce que l’on peu attendre d’un volant console. Cela nous oblige à jouer à moins de 2m de la Xbox (donc si on a un grand écran, on a quasiment le nez dessus) ou à ajouter une rallonge USB (ce que j’ai fais et qui fonctionne parfaitement).

 

 

4. Utilisation et sensations

J’ai vite retrouvé les mêmes sensations sur PC qu’avec le volant Thrustmaster T150. La conduite sur circuit est encore une fois un réel plaisir avec ce TMX Force Feedback sans pour autant que l’on soit un pilote chevronné et les sensations sont très rapidement au rendez vous dès les premiers virages. 

L’ensemble des boutons et commandes sont a portée de pouce ce qui permet de garder le volant bien en main lorsque l’on action l’un des boutons, on évitera ainsi les sorties de route malencontreuses !

Thrustmaster TMX Force Feedback : des boutons a portée de doigt

Le pédalier 2 pédales est un poil léger et risque de glisser un peu en fonction du sol sur lequel il est posé. Il est important de noter que le volant Thrustmaster TMX Force Feedback est compatible avec les accessoires de la même marque comme le pédalier Thrustmaster T3PA ou le levier de vitesse Thrustmaster TH8A que j’ai en ma possession et qui améliorent grandement l’expérience de jeu.

Bref, ce volant Thrustmaster TMX Force Feedback confirme la bonne impression que j’ai eu avec le T150 de la même marque mais ayant pu tester le TMX sur console, je vous conseille vivement de trouver un support spécial ou un siège adapté (un siège rSeat par exemple).

 

5. Conclusion

Le volant Thrustmaster TMX Force Feedback s’affiche clairement comme la version Xbox One du T150 en reprenant à peu de choses près son design mais également sa mécanique et son emballage. Les sensations sont très vite au rendez vous pour peu qu’on passe par la case réglages sur PC. Sur Xbox One c’est la simplicité même puisqu’il n’y a presque rien à configurer, tout est déjà prêt ! La conception du volant vous permettra de passer de longues heures à conduire en tout sérénité.

Affiché à un tarif autour de 200€ sur Amazon ou sur le site officiel Thrustmaster, on aurait apprécié un câble un peu plus long.

Sponsornot : Gratuit

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Sorti en grandes pompes le 5 avril 2016 en exclusivité sur Windows 10 (Xbox One et PC), Quantum Break est une toute nouvelle franchise développée par Remedy Entertainment, sous la direction du grand Sam Lake (le papa de Max Payne), pour Microsoft Studios. 

Cela faisait longtemps que j’attendais cette sortie, depuis son annonce à l’E3 2013 pour être exact, et je vous avoue que j’ai pris mon temps pour le savourer. La premier vidéo de gameplay m’avait littéralement scotché et je n’avais qu’une crainte, que le jeu ne soit pas à la hauteur.

1. Synopsis :

Vous incarnez Jack Joyce, un trentenaire à la jeunesse un peu tourmentée, qui se rend le 9 octobre 2016 à l’université de Riverport à la demande du milliardaire à la tête de Monarch Solutions et ami de longue date Paul Serene, qui souhaite lui montrer quelque chose d’unique : une machine à remonter le temps. Jack aide Paul à réaliser un essai de voyage temporel mais tout ne se passe pas comme prévu et ils créent sans le vouloir une fracture temporelle qui va empirer inexorablement jusqu’à provoquer un arrêt du temps. Mais Jack se rend rapidement compte que le temps n’est pas la seule chose qui ai été altérée par cette expérience et se découvre des pouvoirs lui permettant de contrôler le temps. Avec l’aide d’alliés insoupçonnés, il va tenter d’échapper à Monarch Solutions et de réparer ce qui a été brisé…

 

2. Scénario et déroulement de l’intrigue :

Le scénario est plutôt bien construit et se révèle plus complexe qu’il n’y parait au premier coup d’oeil au fur et à mesure que l’on avance dans l’histoire. Remedy prend le temps de poser les bases de l’histoire du jeu dès le départ, sans partir sur les chapeaux de roues afin que le joueur appréhende bien les différents liens entre les personnages qui lui sont présentés et les événements en cours ou à venir. Du coup, on se retrouve avec une locomotive à vapeur, longue à la mise en route mais qu’on à du mal à stopper par la suite et ce n’est pas pour me déplaire !

Quantum Break : les échos quantiques

Le jeu est découpé en 5 actes distincts (découpés en plusieurs parties) et à la fin de chacun (5e excepté), vous serez placé dans la peau de Paul Serene et devrez faire un choix qui déterminera la suite des événements.

Quantum Break : les choix de fin d'acte

A chaque fois, vous pourrez entrevoir les grandes lignes de ce que va engendrer votre choix avant de le confirmer. Une fois le choix validé, un épisode de la série Quantum Break est lancé et sert de transition avec l’acte suivant, l’épisode étant un peu différent selon le choix que vous aurez fait précédemment et durant environ 25 minutes. A la fin de l’acte 5, l’épisode de série est remplacé par une longue cinématique. Le casting du jeu (et donc celui de la série) est assez remarquable puisque l’on peut y retrouver entre autres Shawn Ashmore (X-Men), Aiden Gillen (Game of Thrones), Dominic Monaghan (Lost / Le Seigneur des Anneaux), Lance Reddick (John Wick / Lost) et le motion capture permet de donner un rendu criant de réalisme au jeu. Gros coup de coeur pour Courtney Hope qui incarne Beth Wilder et que j’espère nous reverrons prochainement au cinéma.

Quantum Break : un jeu, mais aussi une série

Coté action, les amateurs de Call of Duty et Battlefield devront passer leur chemin. En effet, Quantum Break est un jeu à la troisième personne et les fusillades n’y sont pas primordiales contrairement à la trame narrative. Dans l’ensemble ce n’est pas génant en soi, mais on aurai aimé en avoir un tout petit peu plus histoire de pouvoir s’amuser un peu avec tous les pouvoirs mis à notre disposition.

 

3. Gameplay :

Suite à son exposition aux chronons lors de l’incident avec la machine à remonter le temps, Jack Joyce dispose de pouvoirs exceptionnels lui permettant d’influer sur le cours du temps. Ces aptitudes sont au nombre de 6 :

– la vision temporelle qui permet de déceler les éléments importants du décors ou les ennemis

– l’arrêt temporel permettant de figer le cours du temps sur une zone donnée

– l’esquive temporelle pour se déplacer rapidement à un endroit donné

– l’accélération temporelle qui donne la possibilité d’arrêter le temps et de se déplacer sur une courte période

– le bouclier temporel pour se mettre à l’abris des balles quand tout va mal

– l’explosion temporelle qui créé une déflagration dévastatrice à un endroit donné

Quantum Break : les capacités

Ces 6 pouvoirs, vous aurez le temps de les prendre en main au fil de l’intrigue, Remedy ayant eu l’intelligence d’intégrer le didacticiel de chaque capacité à l’histoire. Chaque pouvoir peut être amélioré grâce à des chronons que vous ramasserez dans le jeu. J’ai vraiment pris mon pied a utiliser ces pouvoirs, à les combiner pour varier les façon de venir à bout des hordes de Monarch Solutions lancées à ma poursuite. Mais les pouvoirs ne servent pas qu’à se battre puisqu’ils permettent également d’avancer dans le jeu en modifiant le cours du temps pour pouvoir franchir certains obstacles.

Pour vous donner une idée de ce qu’il est possible de faire avec les pouvoirs de Jack, voici une petite vidéo :

Ayant le jeu sur Xbox One ET PC, j’ai pu comparer la différence de prise en main entre les deux. La version Xbox One est très bien pensée, la maniabilité est excellente même si parfois un peu imprécise lors de l’utilisation de l’esquive temporelle par exemple. Pour ce qui est de viser, l’aide à la visée sera votre meilleure amie. Coté PC (Clavier / Souris) c’est excellent aussi, peut être un peu moins intuitif pour l’utilisation des pouvoir si vous ne prenez pas le temps de configurer au poil les touches mais pour la visée, la souris est redoutable et permet une meilleure précision qu’avec la manette.

Comme beaucoup d’autres jeux (Assassin’s Creed, FarCry, Rise of the Tomb Raider…), Quantum Break recèle un nombre impressionnant d’éléments à découvrir et on serait en droit de se dire que Remedy n’a pas réussi à contourner l’écueil du « il faut donner au joueur 10000 choses à ramasser pour allonger la durée de vie de notre jeu ». Et bien qu’on se le dise, ce n’est pas le cas. Là où nombre de jeux nous font ramasser des objets sans grand intérêt pour l’histoire en elle même, Quantum Break a donné une réelle utilité a tous les éléments à trouver qui deviennent alors de réelles sources d’informations, certes non capitales pour arriver à la fin du jeu, et donnent au joueur des précisions sur les différents liens qui unissent ou opposent les personnages ou sur le déroulement des événements.

Quantum Break : le suivi des objets à collecter

J’ai pris mon temps pour terminer le jeu, afin de lire presque tous ces petits éléments pour m’imprégner à fond dans l’histoire et je ne regrette pas les 36h passées sur Quantum Break !

 

4. Graphismes :

Globalement, les graphismes sont très beaux. Les jeux de lumières remarquables et la pléthore de détails donnent au jeu une âme qu’on prend du plaisir à regarder, quitte à s’arrêter 2 minutes pour contempler la vue. Lors des répliques temporelles, l’effet de fracture du décors environnant est de prime abord assez déroutant mais on s’y fait rapidement. Les détails sont omniprésents et surtout sont partout, aucune zone ne donnant l’impression d’avoir été fini grossièrement.

Sur Xbox One, les graphismes sont bon et on imagine que l’effet de fracture du décors aide beaucoup la console à tenir les 30 FPS.

Coté PC, Remedy recommande une configuration assez musclée pour une grande majorité de gamer avec :

– Intel i5 (3 GHz)

– NVIDIA GeForce GTX 970 / AMD Radeon R9 390

– 16Go de RAM

On notera qu’il faut impérativement jouer sur un PC équipé de Windows 10 (64 bits) avec DirectX 12 ! Une façon pour Microsoft de faire sauter le pas à un petit peu plus de monde…

De mon coté (i7 5960X / NVIDIA GeForce GTX 980Ti / 32Go de RAM), le jeu tourne en Ultra, c’est fluide quelle que soit la situation et le jeu est magnifique.

Quantum Break : le temps est brisé...

 

5. Les petits plus :

Je vous l’ai dis, j’ai le jeu sur PC et Xbox One et j’ai vraiment apprécié avoir ma sauvegarde synchronisée automatiquement entre les 2 plateformes. Pas besoin de me prendre la tête pour tout recommencer, on reprend exactement là où l’on s’est arrêté sur l’autre support. Plaisant, d’autant plus que les succès sont également en commun !

L’autre petit plus que je tiens à souligner une fois de plus c’est l’intégration d’une mini série entre les actes du jeu. C’est à mon sens un élément qui contribue grandement au succès du jeu et qui permet au joueur d’être un peu plus happé par l’histoire.

Et enfin, une copie numérique de Alan Wake et une copie Windows 10 de Quantum Break sont offertes pour l’achat du jeu en dématérialisé. Si vous optez pour la version physique, il faudra vous passer du code pour la version PC.

 

6. Conclusion :

Est ce que j’ai aimé Quantum Break ? Est ce que j’en veux encore ? Est ce que je reste un peu sur ma faim ? OUI, mille fois OUI ! Clairement, Quantum Break est pour moi le jeu de l’année sur Xbox One et la concurrence aura du mal à me faire changer d’avis. Le scénario, le choix des acteurs, les graphismes sont excellents et méritent qu’on prenne le temps de savourer ce titre exceptionnel qui est une franche réussite de mon point de vue. Sa durée de vie est correct avec une dizaine d’heures en fonçant, un peu plus pour ceux qui chassent tous les succès ou qui prennent leur temps.

Bien sûr, on peut lui reprocher un rythme peut être un peu trop lent au démarrage et je regrette qu’il n’y ai pas un tout petit peu plus de combats, la réalisation / mise en scène / narration prenant une place très importante dans le jeu. Petit point dérangeant : si sur Xbox One il est possible de télécharger toute la série pour ne pas avoir à la streamer (merci de penser aux petites connexions), sur PC cela ne semble pas être possible et les épisodes saccadent un peu par moment (j’ai pourtant la fibre). Dommage.

Qu’importe, Quantum Break vaut le détour et j’espère de tout coeur que Microsoft et Remedy lui donneront une suite aussi grandiose.

 

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Début mars, je vous avais parlé de mon SSD Samsung au format M.2 : le 950 Pro. Aujourd’hui, je vais vous présenter un autre SSD de la même marque, beaucoup plus abordable au niveau tarif : le 850 Pro en version 512Go !

1. Packaging

Comme la plupart des SSD Samsung, le 850 Pro ne déroge pas à la règle et est livré dans un emballage à peine plus gros que lui :

SSD Samsung 850 Pro : un package réduit

Qu’importe l’emballage du moment que le contenu est au niveau me direz vous, et je dis oui ! Parce qu’il faut savoir que pour faire jouer une garantie, l’emballage d’origine est bien souvent obligatoire lors du renvoi et qu’à force, ça prend une place monstre ! Le SSD est livré avec un guide de démarrage rapide que je n’ai même pas ouvert, à force on fini par savoir comment cela fonctionne.

SSD Samsung 850 Pro : un SSD petit mais costaud

SSD Samsung 850 Pro : un SSD petit mais costaud

 

2. Caractéristiques

Capacity* 128 GB, 256 GB, 512 GB, 1 TB (1,024 GB), 2 TB(2,048 GB)
Dimensions (W x H x D) 100 x 69.85 x 6.8 (mm)
Interface SATA 6 Gb/s (compatible with SATA 3 Gb/s and SATA 1.5 Gb/s)
Form factor 2.5 inch
NAND flash memory Samsung 3-core MEX controller
DRAM cache memory 256 MB (128 GB) or 512 MB (256 GB & 512 GB) or 1 GB (1 TB) LPDDR2 or 2 GB LPDDR3
Performance** Sequential Read Max. 550 MB/s
Sequential Write** Max. 520 MB/s (256 GB/512 GB/1 TB/2 TB)
Max. 470 MB/s (128 GB)
4KB Random Read (QD1) Max. 10,000 IOPS
4KB Random Write (QD1) Max. 36,000 IOPS
4KB Random Read (QD32) Max. 100,000 IOPS
4KB Random Write (QD32) Max. 90,000 IOPS
Weight Max. 66g (1 TB/2 TB)
Reliability MTBF : 2 million hours(125GB/256 GB/512 GB/1 TB), 1.5 Million Hours Reliability (2 GB)
TBW 128 / 256 GB : 150 TBW (Terabytes Written), 512 GB / 1 TB : 300 TBW (Terabytes Written)
Warranty 128GB/256GB : 10 Years or 150 TBW, 512GB/1TB/2TB : 10 Years or 300 TBW (Whichever comes first)

Retrouvez les caractéristiques complètes des 850 Pro sur le site officiel Samsung.

 

3. Installation

Pour mettre en place le Samsung 850 Pro dans votre boitier, vous aurez besoin d’un emplacement 2.5 pouces et d’un port SATA libres. Pour ma part, dans mon boitier In Win 909 les emplacements pour les disques au format 2.5 se situent au fond du boitier :

 SSD Samsung 850 Pro : mise en place dans le In Win 909

La mise en place du disque ne m’a pris que quelques minutes et je me suis un peu plus attardé sur le câblage, cable management oblige il fallait que cela soit propre !

SSD Samsung 850 Pro : mise en place dans le In Win 909

Le SSD a été immédiatement reconnu par Windows 10, rien à toucher dans le BIOS pour qu’il soit reconnu, vraiment très simple pour une mise en route et sans aucun accroc.

 

4. Environnement de test

Le test de ce SSD a été réalisé sur la configuration suivante :

– Processeur : Intel i7 5960x @ 3.0 GHz

– Carte mère : MSI X99A Godlike Gaming

– Mémoire vive : 4 x 8Go G.Skill Ripjaws 4 DDR4 3000MHz CL15

– OS : Microsoft Windows 10 64bits Professionnal Edition

Toutes les mesures de vitesses ont été réalisées à l’aide du logiciel Crystal Disk Mark. Comme vous pouvez le constater, la configuration de test n’a pas du tout changée depuis le test du 950 Pro ce qui va nous permettre d’avoir une vraie comparaison au niveau des performances.

 

5. Performances

Les performances annoncées par Samsung sont plutôt situées dans le haut du panier par rapport à ce qui se fait aujourd’hui parmi les SSD de ce format, performances confirmées lors de mes tests sous Crystal Disk Mark :

SSD Samsung 850 Pro : de très bonnes performances !

 Comparé à la gamme EVO du même constructeur, les débits sont légèrement supérieurs mais rien de fou :

SSD Samsung 850 Pro : comparaison entre gamme Pro et EVO !

SSD Samsung 850 Pro : comparaison entre gamme Pro et EVO !

6. Conclusion

Le SSD Samsung 850 Pro dans sa version 512Go est vraiment très véloce pour ce qui est de lancer des applications ou des jeux. Pour ma part, il accueille mon dossier Steam et je dois dire que ce soit pour le téléchargement des jeux, leur démarrage ou le temps de chargement en cours de jeu, c’est le jour et la nuit par rapport à un disque dur classique. Sa grosse capacité permet d’accueillir une quantité convenable de données et devrait vous mettre à l’abri du manque de place pendant quelques temps. Décliné en 128Go / 256Go / 512Go / 1To ou même 2To, il y en a pour toutes les bourses et tous les besoin avec un tarif qui s’échelonne de 85€ à un peu plus de 900€ sur Amazon.

Sponsornot : Zéro collaboration

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