J’ai pris le temps pour l’écrire, et je vous explique plus bas pourquoi, mais je vous donne enfin mon avis sur l’un des derniers jeux de Square Enix : Hitman.

1. Synopsis :

 Il existe un monde au-delà du nôtre. Au-delà des nations, de la justice, de l’éthique. Ce monde ne dort jamais. Il se trouve partout. Une fois que vous y entrez, il n’y a pas de retour possible… Bienvenue dans un monde d’assassinats : vous êtes l’agent 47, le tueur à gages ultime.

 

2. Le retour de l’homme au crane rasé :

4 ans se sont écoulés depuis Hitman Absolution, le dernier jeu sorti sur PC et consoles dans lequel nous pouvions incarner l’Agent 47 et aujourd’hui, Square Enix a décidé de ressortir son assassin fétiche du placard pour lui faire reprendre le service le temps de quelques missions.

Hitman : l'Agent 47 est de retour

Le jeu démarre sous forme d’un tutoriel habilement dissimulé sous les traits d’un prologue qui nous permet, au fil de quelques missions d’entrainement, de reprendre en main les différentes actions à notre disposition pour mener à bien le(s) contrat(s) qui nous est (sont) offert(s). La difficulté n’est bien évidemment pas insurmontable lors de ce prologue qui en profite au passage pour poser les circonstances dans lesquelles l’Agent 47 fait son retour. Lors de cette introduction, on comprend rapidement qu’il sera très difficile de s’en sortir par la force brute et que finir une mission en rushant tout le niveau, fusil d’assaut en main, est tout bonnement suicidaire. Non, Hitman n’est pas un shoot’em up, il va falloir faire travailler ses méninges !

Et c’est ce que l’on va devoir faire lors des 3 premières destinations du jeu, à savoir : Paris (France) / Sapienza (Italie) / Marrakesh (Maroc). Chaque épisode du jeu nous donne 2 cibles à éliminer par quelque moyen que ce soit, le but étant de ne pas se faire remarquer et de faire preuve de créativité pour engranger un maximum de points.

a. Paris :

L’action se déroule lors d’une énorme réception mondaine à Paris, organisé pour le lancement d’une marque. Il vous faudra abattre 2 cibles à l’intérieur d’un batiment gardé par des dizaines de gardes armés jusqu’aux dents. Une fois le bonne angle d’infiltration trouvé, entrer dans le batiment est assez facile, mais s’y déplacer sans se faire remarquer est une autre paire de manche…

b. Sapienza :

47 fait un petit crochet touristique par la ville de Sapienza en Italie pour le 2e épisode de ses aventures, un petit village de bord de mer avec ses falaises, ses restaurants typiques où le cuistot est une tête de mule et sa plage pittoresque. Votre mission, et vous l’acceptez, est de tuer Silvio Caruso, un bio-terroriste, sa femme et de détruire le virus mortel que le couple est en train de créer dans sa bat-cave personnelle.

Les opportunités sont nombreuses, les différentes possibilités d’assassinat donne une bonne rejouabilité à cette mission qui se révèle un peu plus facile que la mission de Paris. 

c. Marrakesh :

Dernière destination européenne pour cette première saison, Marrakesh au Maroc n’est pas forcément la ville qui sera la plus simple pour notre Agent. Vous devrez éliminer le banquier privé Claus Strandberg, qui s’est réfugié comme Edward Snowden dans le consulat suédois sous bonne garde, et le général Reza Zaydan qui a investi une école abandonnée avec l’ensemble de ses troupes d’élites et leur arsenal.

Pour ma part, j’ai trouvé cet épisode beaucoup plus dur que les 2 précédents. En cause, la foule de personnes présentent dans le souk dont l’ambiance est par la même occasion assez bien retranscrite. Les gens s’invectivent, nous interpellent, les soldats font leurs rondes et il faut ruser à chaque coin de rue pour obtenir des informations ou de précieux objets qui nous aideront à progresser dans notre mission. Les 2 cibles sont vraiment très bien gardées et j’avoue avoir réussi a les éliminer toutes les deux mais j’ai trébuché sur une équipe de sécurité au grand complet en tentant de rejoindre mon point d’extraction… Oups, tout à refaire !

 

3. Un bon titre mais avec quelques défauts :

Je vais commencer par exposer les bons cotés du jeu.

Les graphismes sont plutôt réussis. Les jeux d’ombres et de lumières permettent de se dissimuler et les décors des différentes villes traversées sont vraiment très bien fait. La quantité de personnages se promenant sur la carte est impressionnant, notamment lors de l’épisode de Marrakesh, et pourtant le jeu ne semble pas en patir.

La planification de chaque mission est top. Vous aurez la possibilité de choisir votre équipement de départ, votre point de départ, un équipement à votre disposition dans une planque de votre choix, etc…

Hitman : la planification des missions

Chaque mission est donc entièrement customisable mais l’accès à ces paramètres de mission se mérite ! Lorsque vous terminez une mission, votre score est calculé d’après toutes les actions et défis réalisés. Ce score alimente une jauge vous permettant de passer des niveaux relatifs à l’épisode (Paris, Sapienza ou Marrakesh) et chacun de ces niveaux débloque une série de paramètres qui peuvent être un point de départ alternatif, une planque d’équipement ou encore un équipement supplémentaire, vous permettant ainsi de recommencer le même épisode mais avec des paramètres différents.

Hitman : tuer moins pour gagner plus

Les défis à réaliser vous aideront notamment à remplir votre jauge de points. Ils sont nombreux, très nombreux et très variés ! Il y a des défis simples, d’autres compliqués, certains sont funs, d’autres demanderont d’effectuer pleins d’actions avant de pouvoir être validés… ces défis sont une vraie mine de rejouabilité pour chacun des 3 épisodes du jeu et ajouteront une durée de vie conséquente à Hitman pour ceux qui souhaiteront tous les accomplir.

Hitman : Les défis, innombrables !

Autre bonne idée, l’apparition régulière pendant une période assez courte de cibles particulières qu’il vous faudra débusquer et assassiner ! La principale difficulté réside dans le fait que ces cibles n’apparaissent que pendant 48h, un créneau très réduit qui vous obligera à vous connecter souvent aux serveurs Hitman pour vérifier la présence ou non de la cible.

Gros parti pris de la part de l’éditeur, Square Enix a en effet décidé de faire une livraison par épisode de son jeu. L’éditeur propose donc d’acquérir le prologue et l’épisode de Paris dans un package de base. Chaque épisode a été livré à intervalle régulier ensuite avec possibilité de les acquérir au coup par coup ou bien en achetant un Season Pass donnant accès à toutes les missions du jeu dès qu’elles sortent. C’est pour cette raison que j’ai pris mon temps pour publier le test du jeu, je ne voulais pas écrire un avis sur le jeu en ayant uniquement terminé une infime partie du jeu…

De nos jours, les Season Pass ont le vent en poupe. Battlefield et son « Premium » permettent ainsi d’avoir accès à toutes les nouvelles maps qui seront développées dans le futur, Ubisoft nous livre également quasiment l’intégralité de ses jeux avec une option « Season Pass » donnant accès à tout le futur contenu des jeux… Bref tous les éditeurs ou presque s’y sont mis et Square Enix a décidé de surfer sur la vague… De mon point de vue, c’est une bonne idée car le joueur peut décider de n’acheter que le prologue pour tester le jeu, et si il lui plait, il fera l’acquisition du Season Pass ou de chaque épisode séparément. Mais c’est également une mauvaise idée car le prologue et la première ne représentent pas un contenu énorme (mais ce package ne coute que 15€) et le joueur pourra être frileux en ce qui concerne l’achat des missions suivantes, pouvant penser a raison que ça n’en vaut pas la peine…

Hitman : Une tarification à la carte

Deuxième point très rébarbatif à mes yeux, les temps de chargement extrêmement longs et associés à de déconnexions fréquentes des serveurs officiels Square Enix. Dis comme ça, cela peut paraître anodin mais quand vous êtes déconnecté en pleine mission, il arrive que cela vous ramène au menu de préparation de la mission… Cela m’a valu quelques ragequit du jeu je dois l’avouer. Les temps de chargements des missions sont infinis, mais une fois une mission chargée, si vous la recommencez (Pause > Redémarrer la mission), le chargement est beaucoup plus rapide, et heureusement…

 

4. Conclusion :

Disponible sur PC, PS4 et Xbox One, Hitman signe le retour en fanfare de l’Agent 47 dans un jeu qui souffre de quelques défauts comme son mode de commercialisation par épisode, ses temps de chargement ou encore les problèmes de connexion aux serveurs. Parallèlement à ça, les graphismes, le gameplay et l’énorme rejouabilité de chaque épisode permettent de gommer légèrement ces défauts qui se font assez vite oublier… Jusqu’à la déconnexion suivante 😉 La tarification n’est pas un problème grave en soit puisqu’il permet aux joueurs d’acheter un solide aperçu du jeu avant de décider si oui ou non il fera l’acquisition du reste.

Bref, si vous voulez retrouver l’esprit des premiers Hitman, vous pouvez foncer !

Sponsornot : Gratuit

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Rico Rodriguez revient dans une toute nouvelle aventure, Just Cause 3 qui va le ramener sur sa terre natale : Medici.

Je l’avais testé à la Paris Games Week 2015 lors de la soirée réservée aux VIP et à la presse et j’avoue avoir été assez emballé par cette petite partie « hands on » d’une dizaine de minutes. Voyons maintenant si le jeu tient les promesses faites lors du salon…

1. Scénario :

Rico a quitté l’Agence et revient sur sa terre natale : l’archipel de Medici afin de mettre un terme à la dictature du général Di Ravello.

Comme vous pouvez le constater, le pitch est assez basique : un méchant, un héros et une armée entre les 2. A peine débarqué sur Medici, on est au coeur de l’action et des explosions et de vieilles connaissances viennent nous prêter main forte. Le but du jeu est simple : suivre les missions données, libérer une à une les différentes provinces de l’archipel pour débloquer de nouvelles missions, défis et réduire l’influence de Di Ravello. Une impression de déjà vu ? C’est normal, tous les Just Cause sont basés sur le même principe et c’est sans grande surprise que ce 3e volet des aventures de Rico Rodriguez s’engouffre dans les traces de ses 2 grands frères.

Just Cause 3 : Cet hélico, tu t'en sers vraiment ?

Je suis un peu déçu qu’il n’y ai pas vraiment d’envie d’innover ou de se renouveler de la part du développeur Square Enix et c’est bien dommage… Envie de passer une soirée pas trop prise de tête ? Le scénario de Just Cause 3 est fait pour toi ! Et cerise sur le gâteau : la quantité d’objectifs secondaires devrait vous tenir en haleine pendant de nombreuses soirées !

2. Gameplay :

Just Cause 3 est une vue à la 3e personne comme ses prédécesseurs et votre personnage évolue au sein d’un open world : l’archipel de Medici. Pour mener à bien votre mission, une foule de gadgets est à votre disposition dès le début du jeu avec au programme :

– un grappin : l’outil multifonction par excellence puisque vous pourrez rivaliser d’ingéniosité lors de son utilisation et faire s’envoler des voitures, des hommes, faire tomber des éléments du décors…

– un parachute

– une wingsuit pour vous prendre pour un oiseau (plutôt type B52 l’oiseau, vu l’arsenal que vous transportez)

– des armes en tout genre

– des véhicules divers et variés tels que le scooter des mers, l’hélicoptère de combat, le vespa ou encore le bus scolaire…

Tout cet arsenal n’est là que pour une seule et unique raison : concurrencer Michael Bay en faisant tout exploser, car niveau explosions, Rico en connait un rayon… Un coup de lance roquette par-ci, un coup de bonbonne de gaz attachée au cul d’un camion lancé à toute allure par-là, une hélicoptère de combat réquisitionné en plein vol achèvera de nous convaincre que Just Cause 3 c’est tout sauf subtil.

Just Cause 3 : BOOOOOM

Les missions ne sont là que pour servir de prétexte à notre soif de destruction et pour nous recadrer lorsque nous nous égarons dans l’open world, vacant de bases militaires en villages en semant le chaos sur notre passage, perdant ainsi complètement la trame narrative du jeu, si tant est que cette dernière soit importante… Des défis sont à débloquer pour customiser les capacités et le matériel de votre héros.  

Qui dit open world dit forcément map gigantesque mais heureusement, en plus de la pléthore de véhicules terrestres, aériens ou maritimes, vous avez également à votre disposition le voyage instantané qui vous permettra de vous « téléporter » à l’endroit de votre choix pour peu que vous l’ayez déjà visité au moins une fois.

3. Graphismes :

Graphiquement, Just Cause 3 n’est clairement pas à la hauteur de ce que l’on est en droit d’attendre de la génération actuelle de consoles. Certes, les paysages sont sympas et il m’est arrivé de m’arrêter pour contempler un panorama, mais dès qu’on recommencer à défourailler dans tous les sens, la qualité graphique a tendance a être beaucoup moins bonne. 

Just Cause 3 : la wingsuit est un réel plaisir !

Le clipping est vraiment trop présent et voir le décor s’afficher au fur et à mesure que l’on avance est assez agaçant. Malgré tout, les temps de chargement infinis sont clairement beaucoup trop longs et il m’est arrivé de changer de jeu car j’en avais marre d’attendre que l’écran de chargement.

Bref, on est loin d’un Rise of the Tomb Raider malheureusement mais encore une fois, c’est la faute à l’open world (mais probablement pas que) !

4. Conclusion :

Certes, Just Cause 3 souffre de beaucoup de défauts qu’on est en droit aujourd’hui de ne plus vouloir voir dans les jeux qui sortent sur XBox One / PS4 / PC. Néanmoins, il reste un excellent défouloir dont les nombreuses scènes d’explosions rappelleront sans problème celles de gros blockbusters qui tachent ! Le grappin combiné avec les éléments du décors environnant vous permettra de mettre votre créativité à l’épreuve pour réaliser des cascades ou des destructions un peu originales. On regrettera toutefois que le jeu perdre énormément de son intérêt au bout de quelques heures de jeu car beaucoup trop répétitif.

Ce test a été réalisé à partir d’une version Xbox One fournie par l’éditeur

Sponsornot : Gratuit

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