Comme chaque année, j’arpente les allées du plus grand salon français dédié aux jeux vidéo : la Paris Games Week. Cette année encore, le salon a évolué, s’est agrandit et je vous fait partager aujourd’hui ma vision de cette édition 2016 au travers plusieurs articles. Et voici le premier !

1. Un salon qui prend de l’ampleur

Cette année, la Paris Games Week (PGW) s’est étalée sur 5 jours et 3 halls du parc des expositions de la porte de Versailles. Si la durée reste identique par rapport à l’édition 2015, la superficie occupée a été elle augmentée d’un hall complet, le hall 3, ce qui représente une augmentation de la surface d’environ 20% ! 

Le Hall 1 rassemblait tous les éditeurs, constructeurs, développeurs et quelques revendeurs, le Hall 2 était réservé à la Paris Games Week Junior avec de nombreuses activités pour enfants ainsi qu’au jeu vidéo made in France tandis que le Hall 3 accueillait tous les acteurs de l’e-sport ! Cette compartimentation permettait de bien distinguer les 3 espaces sans créer un espèce de fouillis comme l’année passée avec les exposants cotoyant l’ambiance électrique de la scène e-sport dans le hall 1. 

Mais c’est aussi virtuellement que le salon a pris de l’ampleur puisque les statistiques Internet ont explosées comme en atteste cette infographie publiée par le SELL (Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisir) :

Il est à noté qu’avec la campagne de sensibilisation au PEGI qui est passée récemment, le SELL a passé quelques consignes aux exposants pour qu’ils soient vigilants sur l’age des visiteurs venus essayer leurs jeux en fonction du PEGI de ces derniers.

Certains ont joué le jeu, d’autres non, sans système d’identification simple (un bracelet de couleur comme à la Gamescom par exemple) c’est de toute façon compliqué de demander sa carte d’identité à chaque visiteur et sur chaque stand… Bravo à ceux qui ont fait l’effort en tout cas !

Les statistiques de fréquentation n’ont pour l’heure toujours pas été communiquées mais dans les allées, j’ai eu l’impression d’être beaucoup moins à l’étroit que les années passées. Est ce dû à l’ouverture d’un 3e hall ? Au fait qu’il y avait cette année moins de stands de produits dérivés que les années passées ? Y’a t’il eu une baisse de la fréquentation ? J’attend les chiffres du SELL avec impatience !

 

2. Un grand absent

Nintendo est LE grand absent de cette Paris Games Week. Dans les allées, on pouvait parfois entendre « tu as pas vu le stand Nintendo par hasard ? » et la réponse est « Non, Nintendo n’est pas là cette année ». Tout le monde ou presque aura noté cette absence, tous tellement habitués à voir les 3 concurrents (Microsoft / Sony / Nintendo) côte à côté lors de ce genre d’événement.

Ormi cette justification officielle :

Chaque année, Nintendo cherche les meilleurs moyens et les meilleurs moments pour permettre à ses fans d’avoir accès à ses jeux.

Cette année, Nintendo a décidé de ne pas participer à la Paris Games Week, car elle ne s’insérait pas dans le plan annuel.

Nous souhaitons à tous les participants et aux organisateurs un très bel événement.

aucune autre raison particulière n’a toutefois été évoquée il me semble mais si je me risquais à quelques spéculations diverses et variées, je dirais que Nintendo n’avait rien d’extraordinaire à nous montrer, pas de nouvelle licence tout juste sortie ou à venir, pas de nouvelle console puisque la Nintendo NX récemment rebaptisée Nintendo Switch n’est pas encore prête à se dévoiler en public.

http://www.youtube.com/watch?v=EEmNofPNHTI

Pas de tournoi Mario Kart ou de chasse aux Pokémons cette année donc, espérons simplement que ce ne soit qu’exceptionnel et que nous reverrons le géant nippon trôner fièrement aux cotés de ses deux adversaires de toujours lors de la prochaine édition.

 

3. Les jeux vidéo Made In France à l’honneur !

Au sein du hall 2, aux cotés de la Paris Games Week Junior, trônait fièrement le stand Made In France dédié aux studios français. Sur cet espace, ce sont pas moins de 26 jeux qui étaient présentés au public, la plupart jouables avec une date de sortie prochaine et d’autres déjà sortis comme Trackmania par exemple.

Le premier que j’ai pu tester c’est Battlecrew Space Pirates développé par DONTNOD (Life is Strange / Remember Me), un jeu de tir multijoueur par équipe où votre but sera d’aller récupérer des coffres disséminés sur la carte pour en engranger un maximum. C’est rapide, nerveux et le level design est plutôt sympa. Vu les productions de ce studio, je pense que le jeu devrait être une réussite. Sortie en 2017.

Le second jeu sur lequel j’ai posé les mains c’est Styx Shards of Darkness développé par Cyanide. Ce nom vous dit surement quelque chose puisqu’il s’agit du deuxième volet des aventures du célèbre gobelin assassin qui nous était présenté. Basé sur le moteur Unreal Engine 4, Styx Shards of Darkness a corrigé beaucoup des défauts dont souffrait son petit frère avec un ajout important : le craft qui vous permettra de créer vos certains items. Les jeux de lumières sont magnifiques, l’ambiance vraiment glauque et le gameplay plutôt intuitif !

 

4. Et l’Art dans tout ça ?

Toujours dans le hall 2, on pouvait retrouver une galerie d’Art où était exposées de nombreuses oeuvres du collectif ARTtitude en rapport avec l’univers du jeu vidéo. Un de leur récent fait d’arme est d’avoir redécoré la Bibliothèque François Mitterrand aux couleurs de la nouvelle extension World of Warcraft : Légion.

Far Cry, Borderland, ICO, Blizzard… De nombreux emblèmes voir même monuments des jeux vidéo étaient représentés sous forme d’oeuvre d’art et fort heureusement, aucun n’était en vente sinon je pense que je n’aurai plus qu’un rein, un poumon et que je serais manchot à l’heure qu’il est…

  

Sur le contour de la galerie, 3 oeuvres ont été réalisées pendant le salon. La première n’est pas une oeuvre en soit puisqu’il s’agissait d’une fresque à colorier avec tout plein de héros de jeux vidéo. Il va sans dire que dès le premier jour, c’était déjà du grand n’importe quoi, très peu de coloriage pour beaucoup de gribouillages à caractère plus ou moins correct… (Mention spéciale au spoil de TWD saison 7 Episode 1 !)

Ensuite, dans un registre plus street art, une grande fresque avec le logo du salon a été peinte, tandis qu’à l’opposé a été réalisé une oeuvre représentant le prochain jeu de Bethesda : Dishonored 2. Une oeuvre magnifique que j’ai pu voir évoluer au fil du salon, une sorte de fil rouge artistique réalisé par l’artiste Tsuchinoko et qui a attiré l’attention de plus d’un visiteur !

Je vous reparlerais prochainement de ce collectif d’Art avec un article le concernant et présentant un de leur livre en édition limitée que j’ai la chance d’avoir pu obtenir…

 

5. Place à l’e-sport

Le hall a donc été en feu pendant les 5 jours du salon avec les gros acteurs du secteur au rendez vous (LDLC, ESCW, Twitch, MSI et d’autres) qui ont galvanisé les foules lors de tournois du circuit pro et d’exhibitions où le public était invité à affronter les stars des différents jeux proposés. Car oui, cette année pas question de caler la composante e-sport du jeu vidéo dans un petit coin du hall, le SELL a préféré faire les choses en grand.

Au programme, des matchs officiels de l’ESCW sur Counter Strike Global Offensive (finale mondiale), Clash Royale (grande finale mondiale), Just Dance et FIFA 17 mais également des showmatchs où l’on a pu voir des personnalités du jeux vidéo (Mamytwink ou bien Gotaga pour ne citer qu’eux) affronter des équipes de joueurs sélectionner dans le public sur Overwatch notamment.

Des matchs de l’ESL était également de la partie avec du League of Legend qui a attiré beaucoup de monde pour les IEM Challenger permettant de décrocher un billet de qualification pour les IEM Oakland & Gyeonggi !

 

Voilà, c’est tout pour cette fois, un article dédié aux jeux vidéo est en cours de rédaction et devrait débarquer sur le blog dans la semaine alors… restez branchés ! Et en attendant, vous pouvez jeter un oeil à la galerie photo complète 😉

Sponsornot : Zéro collaboration

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