Aujourd’hui je vous vais parler de PlayerUnknown’s Battlegrounds (PUBG), un jeu qui fait fureur actuellement sur Steam et qui affole tous les compteurs, aussi bien celui du nombre de copies vendues, que beaucoup de jeux lui envieraient, que celui du nombre de joueurs connectés simultanément aux serveurs Steam. Comment expliquer un tel succès en seulement quelques mois ? Cet engouement est il justifié ? Voilà mon avis et quelques éléments de réponse.

PlayerUnknown’s Battlegrounds : qu’est-ce que c’est ?

PlayerUnknown’s Battlegrounds, aussi connu sous le nom de PUBG, est un jeu de tir de type battle royale qui est sorti en accès anticipé sur Steam au mois de mars 2017. Le jeu s’est fortement inspiré de H1Z1 (un autre jeu de type Battle Royale) au niveau de son gameplay mais a réussi a créer une alchimie qui l’a propulsé en quelques semaines sous le feu des projecteurs.

Le principe est simple : 100 joueurs sont largués sans aucun équipement au-dessus d’une île de 8 par 8km (64km²) avec comme but de ramasser armes et équipement et survivre jusqu’à être le dernier joueur en vie. Pour corser le tout, la zone de jeu autorisée est réduite graduellement au fil de la partie obligeant ainsi les concurrents à se rencontrer, s’affronter et s’entretuer.

Le jeu offre plusieurs modes de jeu tels que la vue à la première ou la troisième personne mais également un système de jeu en solo, duo ou par équipe de 4, obligeant ainsi les joueurs à adapter leur style de jeu en fonction du mode choisi.

Voilà dans les grandes lignes à quoi ressemble PUBG.

 

PUBG en quelques chiffres

Vous ne le savez peut-être pas mais bien que l’on en entendre parler partout, PlayerUnknow’s Battlegrounds n’est pas encore sorti dans sa version finale et malgré cela il a fait tomber quelques records que l’on pensait, il y a encore quelques jours, inégalables. Je parle bien entendu du nombre de joueurs connectées simultanément aux serveurs steam qui a dépassé le record depuis longtemps détenu par DOTA2 et qui s’élevait à 1.291.328 joueurs connectés simultanément sur les serveurs. En effet, PUBG a atteint le 16 septembre dernier les 1.322.507 joueurs connectés simultanément, et a explosé son propre record en dépassant allègrement les 2.000.000 de joueurs, ce qui fait de lui à ce jour le jeu le plus joué sur Steam de tous les temps.

 

Niveau volume de ventes, PUBG a réussi a écouler à ce plus de 16 millions de copies… 16 MI-LLIONS !

Un jeu en accès anticipé je vous le rappelle, il n’a donc rien à envier à d’autres AAA qui aimeraient comptabiliser autant d’exemplaires écoulés et je vais essayer de vous donner quelques points de comparaison.

Voici quelques chiffres que j’ai tiré du site Steam Spy avec les dates de sorties de chacun des jeux sélectionnés :

CS:GO (21/08/2012) : 34.106.818

The Elder Scrolls V : Skyrim* (11/11/2011) : 12.036.918

GTA V (13/04/2015) : 7.690.945

H1Z1 (17/02/2016) : 7.352.275

Rocket League (07/07/2015) : 6.285.931

Ces chiffres ne concernent que les ventes sur la plateforme Steam pour 2 raisons :

1 – il est très difficile voir quasi impossible de trouver des volumes de ventes fiables tous supports confondus

2 – PUBG n’est aujourd’hui disponible que sur Steam et par soucis d’équité, j’ai essayé de sélectionner des jeux qui ne sont disponibles que sur cette plateforme

3 – Je n’ai inclus aucun Free-to-Play pour ne pas fausser la comparaison

*Pour Skyrim, je n’ai pas inclus les chiffres de la Special Edition, seulement de la toute première édition

Vous pouvez constater que PUBG est hors normes. Aussi bien au niveau du nombre d’exemplaires écoulés alors que le jeu n’est même pas encore sorti, qu’au niveau du nombre de joueurs qui y jouent. On pourrait se dire que ces statistiques sont erronées et que beaucoup de joueurs n’y ont joué que quelques minutes, voir quelques heures.

Pour vous donner une idée, 70% du nombre de joueurs total sur PUBG a passé plus de 20h sur le champ de bataille ! Avec une telle durée, on ne peut pas parler d’essai car en règle générale, l’avis sur un jeu se fait sur l’expérience des quelques premières heures manette en main. Vous vous demandez sûrement ce qui peut bien provoquer un tel engouement chez les joueurs qui viennent de tout horizons tels que CS:GO, H1Z1, Overwatch… et surtout pousser certains éditeurs tels que Epic Games (le mode battle royale récemment déployé sur Fortnite) à s’engouffrer dans la brèche. De mon point de vue, les raisons sont multiples et je vais vous expliquer pourquoi…

 

La folie PUBG

La première raison et la plus importante des raison est pour moi le gameplay qui, bien que tiré en grande partie de H1Z1, a su trouvé la petite étincelle qui font d’un simple jeu un vrai hit. J’ai pourtant testé H1Z1 afin d’avoir un point de comparaison et surtout savoir si PUBG n’était qu’une simple modification graphique d’un jeu déjà existant. Hélàs, impossible d’accrocher à H1Z1 comme j’ai pu accrocher à PUBG, impossible de retrouver les décharges d’adrénalines ou les sueurs froides que j’ai pu avoir sur PUBG. Le système de visée, les stratégies à mettre en place pour remporter la partie, le rythme des parties, la gestion de l’équipement, l’environnement avec météo aléatoire à chaque partie, le mode first person… Bref, tous ces éléments de jeu sont très bien gérés et intégrés dans PUBG et bénéficient régulièrement de mises à jour. 

Cela m’amène a la 2e raison pour laquelle PUBG rencontre un succès phénoménal c’est qu’il bénéficie de mises à jour régulières qui sont pour la plupart issues des avis des joueurs. Car oui, il ne faut pas se le cacher, écouter les demandes de sa communauté et développer des mises à jour en conséquence est aujourd’hui un facteur clé qu’aucun développeur ne devrait ignorer. En améliorant le système de visée, en équilibrant le rythme des parties, en ajustant la puissance des armes, en étoffant l’arsenal mise à disposition des joueurs, en annonçant une nouvelle maps, etc… PUBG a su s’attirer les bonnes grâces de sa communauté grandissante et surtout la fidéliser. De plus, un jeu suivi par un développeur rencontre toujours plus de succès qu’un jeu mis sur le marché et laissé à l’abandon ou progressivement délaissé (cf. H1Z1).

3e point important : l’aspect compétitif. Dès le départ, PUBG a su intégrer un aspect compétitif avec un système de classement par région / type de partie (solo, duo, squad) ce qui a eu pour effet d’attirer énormément de joueurs d’autres FPS qui voulaient voir si ils pouvaient briller dans les hautes sphères du classement (actuellement réinitialisé régulièrement). Cette facette compétitive est bien entendu là pour orienter le jeu vers l’e-sport qui connait aujourd’hui un développement exponentiel et où tout jeu multijoueurs tente de se faire une place. Mais outre cet aspect compétitif, même les joueurs ne cherchant pas la performance mais uniquement un bon moment à passer y trouverons leur compte. Il y en a pour tous les goûts !

Enfin, il existe un mode custom qui permet de créer ses parties avec les paramètres que l’on souhaite, la fonctionnalité idéale pour monter des parties personnalisées assez fun ou alors restrictives (seulement un type d’armes précis par exemple). Cette fonctionnalité permet à tout un chacun d’organiser un tournoi ou une partie fun, augmentant encore l’intérêt qu’on pouvait trouver au jeu jusqu’alors.

 

Le revers de la médaille

Les inconvénients d’un jeu en accès anticipé sont multiples. Le premier écueil qui semble avoir été évité avec aisance c’est celui d’un manque d’engouement pour le jeu qui pousse le développeur à abandonner son projet. Des précédents existent par dizaines voir centaines, au grand dam de ceux qui ont acheté le jeu lors du lancement de l’accès anticipé… Ce n’est pas le cas pour PUBG qui a su captiver ses joueurs et en attirer toujours d’avantage.

Le deuxième risque c’est que bien que suivi de façon régulière par la sortie de mises à jour plus ou moins rapprochées le jeu ne sorte jamais dans sa version finale, condamné à rester en accès anticipé soit à cause d’un développeur trop exigeant et souhaitant sortir un jeu parfait (SPOIL : c’est impossible, il y a qu’à voir le nombre de AAA qui publient un patch correctif de 30Go le jour de la sortie du jeu… Coucou Ubisoft, Bethesda, Activision), soit à cause d’un développeur trop frileux qui aimerait sortir son jeu en version finale mais qui craint qu’on lui reproche de sortir un jeu pas assez aboutit en version finale… Rester en accès anticipé ce n’est pas forcément bloquant mais cela vous prive des joueurs qui hésitent à prendre un jeu en accès anticipé pour la raison que j’évoquais juste avant. Pour PlayerUnknown’s Battleground cela ne devrait pas être le cas puisqu’une sortie en version définitive est prévue pour le début de l’année 2018 si tout va bien, sûrement grâce au soutien de Microsoft qu’il s’est offert une exclusivité temporaire sur le jeu (que le géant de Redmond espère bien prolonger d’ailleurs).

Autre soucis, et bien que PUBG soit régulièrement mis à jour, les bugs vont et viennent tant au niveau des configurations du jeu (le problème des attributions de touches qui sautent à chaque fermeture du jeu par exemple) ou encore des problèmes de connexion aux serveurs.

Je finirais avec un dernier point et non des moindres, bien qu’il y en ai surement d’autres auxquels je n’ai pas pensé : les tricheurs. Car oui, les tricheurs sont partout et il faut le dire : c’est un cancer qui gâchent l’expérience de jeu des honnêtes joueurs. Des jeux comme COD par exemple n’en sont pas exempts et malheureusement, PUBG ne déroge pas à la règle… Que ce soit via des logiciels tiers ou bien directement en jouant en équipe sans y être (2 joueurs qui jouent ensemble en mode solo ou bien 2 ou 3 équipes qui jouent ensembles en mode escouade), les moyens sont multiples et le nombre de bans ces derniers jours à atteint des sommets (322.000 bans annoncés par BattleEye, avec une moyenne par jour se situant entre 6.000 et 13.000 bans).

 

Et mon avis sur le jeu dans tout ça ?

Si vous me suivez sur Twitter, vous devez déjà savoir que je suis fan de PUBG. Acheté 3 semaines après sa sortie en accès anticipé, je comptabilise plus de 180 heures de jeu avec quelques Top1 mais surtout de supers moments ingame aussi bien en solo qu’en squad avec des potes. La possibilité de gérer sa game comme bon nous semble, en ayant le choix du point de départ, de son moyen de locomotion, de son équipement (sous réserve d’avoir de la change au loot bien entendu)… Tous ces ingrédient font que j’ai immédiatement accroché au gameplay de PlayerUnknown’s Battlegrounds.

Les graphismes sont plutôt beaux pour un monde de cette taille mais sachez qu’une bête de guerre sera nécessaire si vous voulez monter le niveau de graphisme car oui, PUBG est très gourmand en ressources ! De nombreux sites détaillent les configurations à apporter au jeu pour qu’il fonctionne de manière optimale, ne vous offusquez pas si il vous est conseillé de mettre de nombreux paramètres en faible voir très faible. Les décors sont plutôt sympa même si à l’heure actuelle on commence a avoir fait le tour de la map.

Heureusement qu’ils ont ajouté la pluie, puis le brouillard dans les conditions météorologiques, cela permet de donner un peu de piment aux parties en attendant l’arrivée de la nouvelle map !

Les parties en escouade sont top, bien qu’elles ne laissent que peu de place à l’erreur de placement ou d’atterrissage… 1 vs 3 ou 4 c’est pas vraiment à votre avantage… Bref, si vous en avez marre de H1Z1, que vous voulez tater autre chose que Fortnite ou Dofus, je ne peux que vous inciter à tenter l’expérience sur PlayerUnknown’s Battlegrounds, qui a déjà marqué de son empreinte le monde du jeu vidéo, popularisant en quelques mois le mode de jeu Battle Royal au nez et à la barbe de tous les grands studios. Il vous en coûtera 30 euros sur Steam, ni plus, ni moins.

Si vous voulez en savoir plus sur le jeu, une seule adresse : http://playbattlegrounds.com/

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Sorti fin avril, j’ai pris mon temps pour tester Sniper Ghost Warrior 3 mais surtout pour terminer le mode histoire et la plupart des objectifs secondaires… Alors certes, vous vous demandez surement après 5 mois à quoi bon publier un test sur un jeu ? Et j’ai presque envie de vous répondre, à quoi bon assommer le web d’articles pendant 2 semaines et sombrer ensuite dans l’oubli (bon y’a aussi le fait que j’étais un peu occupé à autre chose dans ma vie perso…) ? Bref… Voici mon avis sur le jeu !

1. Sniper Ghost Warrior 3 :

Jon North, ex sniper des Marines, est infiltré en Géorgie afin de neutraliser les leaders séparatistes qui menacent l’unité du pays. Les dernières écoutes des services de renseignements ayant permis d’émettre l’hypothèse que son frère Robert, disparu lors d’une mission à la frontière russo-ukrainienne deux ans plus tôt s’y trouverait, Jon voit dans sa mission une occasion de le ramener. Il pourra compter sur l’agent de renseignements Frank Simms, ainsi que sur deux opératrices recrutées pour l’occasion. La première est Lydia Jorjadze, mercenaire et ex-membre du SFB géorgien. La deuxième, Raquel Shein, est ancienne agent du Mossad à la poursuite de Sergei Flostov, un scientifique vendant ses services au plus offrant et qui a été localisé en Géorgie. Alors que l’équipe progresse sur le terrain géorgien, elle essuie les tirs d’un mystérieux sniper appelé Armazi.

Avec un petit trailer c’est encore mieux !

Le décors est planté, mais que vaut vraiment le scénario ?

 

2. Scénario :

Vous commencez le jeu avec une sorte de prologue à l’aventure qui vous attend. En effet, les premières missions sont un flashback qui vous ramène 2 ans en arrière, lorsque votre frère et vous partiez en mission ensembles. Ce retour en arrière sert de tutoriel pour la prise en main de votre personnage et de sa multitude de gadgets, il est cohérent avec la suite de l’histoire et surtout vous permet de vivre les moments qui sont à l’origine de l’Histoire.

Une fois le prologue terminé et votre attirail bien en main, vous êtes envoyé en Géorgie pour maintenir l’équilibre politique du pays et vous vous trouvez rapidement entraîné sur les traces d’une organisation criminelle internationale : la 23 Society. Mais vous trouverez en travers de votre route le sniper engagé par cette dernière, Armazi, qui vous donnera une sensation de déjà vu…

Pour compléter l’Histoire, j’ai testé 2 approches sur ce jeu :

– enchaîner les missions

– alterner missions et objectifs secondaires

La première méthode est top, l’histoire s’enchaîne plutôt bien et on suit parfaitement le déroulé des événements. En revanche, en alternant entre missions et objectifs secondaires, on perd rapidement le fil du récit car les objectifs secondaires (assassinats de criminels, récolte de trésors, traque de snipers…) sont très nombreux et on a vite tendance à s’égarer. 

Les missions sont variées et ne se ressemblent pas bien qu’à chaque fois, vous devrez faire parler la poudre quoi qu’il arrive ! Vous serez amené à visiter 4 zones différentes, tant par leur climat que par leur topographie ce qui permet de ne pas se lasser des paysages.

Pour terminer la campagne principale, comptez environ entre 15 et 20 heures et ajoutez y 5 à 10h de plus pour l’ensemble des objectifs secondaires, ce qui est tout a fait honorable pour ce type de jeu

 

3. Gameplay :

Le gameplay avec somme toute assez classique et reste dans la lignée des FPS. Là où Sniper Ghost Warrior 3 se démarque c’est sur la gestion des missions et de l’équipement.

En effet, les missions ne s’enchaînent pas comme sur un Wolfenstein, un Battlefield ou un Call of Duty, une fois que vous en avez terminé une, la suivante devra être démarrée manuellement via votre ordinateur de bord, véritable assistant de planification de mission.

La gestion de l’équipement est également particulière car vous ne pourrez pas porter l’arsenal d’un bataillon complet sur vous. Vous êtes limité à 1 fusil de sniper, 1 arme secondaire et 1 arme de poing. Si vous commencez l’aventure avec un package de base, vous devrez par la suite débloquer de nouvelles armes et accessoires en dépassant l’argent que vous aurez accumulé en réalisant des missions ou en terminant des objectifs secondaires.  

Chaque arme est totalement personnalisable avec divers accessoires tels que des chargeurs plus importants, de nouvelles lunettes ou encore des silencieux. Il est a noter également que dans Sniper Ghost Warrior 3, votre équipement peut s’user ! Chaque balle tirée endommage votre silencieux, chaque balle reçue dégrade votre gilet pare-balles… Il ne faut donc pas oublier de faire quelques réparations avant de partir en mission ! Idem pour les munitions qui sont en nombre assez limité et qui vous demanderont d’être économe si vous ne voulez pas finir la mission au couteau…

Heureusement, la quantité de munitions transportable peut être étendue en déverrouillant certains points de talents qui sont répartis selon 3 catégories, chaque catégorie ayant une jauge d’expérience alimentée par votre façon de jouer, vous obligeant ainsi à adopter un style de jeu mixte suivant les points de talents que vous souhaitez débloquer.

Dans Sniper Ghost Warrior 3, pour accomplir vos missions avec brio, vous pourrez compter sur quelques petits accessoires assez pratiques tels qu’un drone permettant de repérer les lieux avant de passer à l’attaque, ou encore de médicaments pour vous soigner, d’un kit de réparation pour remettre en état silencieux et gilet pare-balle, de divers types de balles (explosives, normales, perforantes…)… Vous aurez de quoi vous amuser et surtout de quoi semer la terreur parmi les lignes ennemies. 

Je suis assez mitigé sur les kill-cam au ralenti qui surviennent dès lors que vous réalisez un headshot. C’est sympa au départ car on voit la balle voler jusqu’à sa cible mais sur le long terme, j’ai trouvé que cela fragmentait l’action et ce n’est pas toujours judicieux d’avoir une kill-cam a chaque tir à la tête lorsque l’on cherche à décimer rapidement un groupe d’ennemi.

Hormis ce petit point de détails, le gameplay de Sniper Ghost Warrior 3 est vraiment plaisant !

 

4. Graphismes et direction artistique :

Graphiquement, le jeu est vraiment beau. Les décors, tantôt montagneux, tantôt forestiers sont vraiment réussis avec de belles profondeurs de champs et des effets de lumières magnifiques !

 

J’ai beaucoup aimé les passages en souterrains avec des effets d’ombres et de lumières qui rendent l’atmosphère oppressant à souhait.

Les couleurs, les différentes heures du jour ou de la nuit, la brume… Tous ces éléments sont plutôt harmonieux et très agréables à regarder, nous incitant souvent à nous arrêter pour contempler le panorama.

 

5. Conclusion :

Vous l’aurez compris, j’ai vraiment accroché sur ce Sniper Ghost Warrior 3 qui m’a tenu en haleine un peu plus d’une vingtaine d’heures. Les graphismes soignés, le scénario simple mais efficace, l’arsenal varié et performant m’ont vraiment plus même si j’ai trouvé que les kill-cam cassent un peu la rapidité de certaines actions.

Je ne peux donc que vous recommander d’acquérir ce jeu qui est disponible sur PC, Xbox One (36€ en édition limitée sur Amazon) et PS4 (39€ en édition limitée sur Amazon).

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Sorti peu de temps après la Paris Games Week pendant laquelle j’avais pu le tester, Killing Floor 2 faisait partie de mes attentes du salon. Ma première bonne impression a t’elle été confirmée ?

1. Présentation du jeu

Vous connaissez le célèbre Left 4 Dead 2 de Valve ? Et bien Killing Floor 2 c’est un peu le même principe sauf que vous pouvez éliminer du ZED à 6 au lieu de 4.

Jusqu’à 6 joueurs peuvent donc jouer en coopération pour venir à bout des vagues successives de zombies promptes à envahir les différents niveaux du jeu en utilisant un arsenal assez impressionnant. Simple non ? C’est tout ce que vous avez à savoir au niveau bases du jeu. Qu’on soit honnête, y’a pas de scénario, juste vous, vos potes, vos flingues et des zombies.

 

2. Des classes, des maps et un arsenal hétéroclites

Le jeu dispose de 10 classes différentes (Fou Furieux, Commando, Soutien, Médecin, Démolisseur, Pyromane, Flingueur, Tireur d’élite, Survivant, SWAT) disposant chacune d’améliorations qui leur sont propres. Le choix d’une classe dans Killing Floor 2 détermine votre façon de jouer et surtout, toute l’expérience que vous ramasserez en jouant avec une classe particulière alimentera la jauge qui vous permettra de gagner des niveaux et de débloquer de nouvelles compétences à chaque pallier (niv. 5 / 10 / 15 / 20 / 25), vous rendant plus efficace.

Vous partirez avec un arsenal de base correspondant à la classe que vous aurez choisie et vous devrez commencer à nettoyer le niveau avec, ce qui n’est pas toujours chose facile en fonction de la composition de votre team. Mais pas de panique, pour éviter de galérer pendant la totalité des vagues, vous aurez la possibilité de changer de classe en cours de route pour rééquilibrer les chances. De plus, chaque ZED tué c’est de l’argent qui tombe dans votre poche pour acheter du matériel entre chaque vague d’ennemis. Attention tout de même, vous serez limité dans votre capacité d’emport et devrez donc faire des concessions avec le matériel que vous transporterez.

Puisqu’on parle des maps, sachez qu’il y en a la pelle et que les possibilités sont infinies avec l’éditeur et le Workshop Steam qui permettront à tout un chacun de créer des maps ou même de nouvelles armes de destruction en pagaille. De base, il y a pour le moment 12 maps mais la communauté a déjà bien bossé et en propose énormément d’autres sur le Workshop.

 

3. Graphismes et intérêt

Killing Floor 2 est beau, il faut le dire. Les maps de base sont plutôt bien réalisées comme celle qui représente l’invasion de Paris où l’on peut voir une Tour Eiffel dévastée en proie aux flammes :

 

Le moteur graphique est basé sur Unreal Engine, une référence en la matière et déjà éprouvé sur des jeux tels que Ark,la série des Batman, des Mass Effect ou encore le prometteur Parangon. L’ambiance est en générale très sombre avec des ZEDs qui déboulent de plus en plus nombreux et puissants sur une musique entrainante à chaque vague, la 10e étant le bouquet final avec un boss qui vous donnera surement du fil à retordre ! 

Les parties se suivent et se ressemblent, vous enchaînez les vagues a un rythme effréné pour accumuler des dollars et pouvoir se payer un meilleur équipement et engranger de l’expérience pour monter les compétences de votre classe. Il se murmure qu’il faut environ une quarantaine d’heures pour monter au niveau 40, le maximum permit actuellement dans le jeu soit environ 400h pour monter à fond toutes les classes du jeu. C’est une durée de vie impressionnante mais trouverez vous la motivation d’y passer tout ce temps ? Pour ma part, refaire inlassablement des vagues et des vagues de zombies, c’est pas trop ce que j’aime du coup je me suis très vite ennuyé. Mais pour contrer ce problème de répétitivité risquant de faire fuir les joueurs, Trip Wire a décidé de développer pendant les phases de Beta un mode Coop VS où 2 équipes de 6 s’affrontent, les uns incarnant les ZEDs, les autres les humains. Belle tentative, cela ressemble un peu à du Evolve mais encore une fois, la mayonnaise n’a pas pris avec moi.

J’ai tout de même looté une clé chiffrée pour déverrouiller de l’équipement spécial. Je me suis dit « Chouette, voila qui va redonner un peu d’intérêt aux parties » sauf que pour la déchiffrer, il faut passer à la caisse et débourser quelques vrais euros…

 

Clairement, le jeu est basé sur les micro transactions pour engranger de l’argent et plus vous voudrez d’équipement de qualité, plus vous devrez passer à la caisse et ça pour moi c’est rédhibitoire. Autant je suis prêt à casquer 2 euros cinquante dans un paquet de carte Hearthstone ou 10 euros dans un héros Heroes of the Storm car je sais ce que j’aurai, alors qu’ici, y’a de forte probabilités que je récupère une arme pourrie…

 

4. Conclusion

Avec des graphismes vraiment propres, de nombreuses maps, de très nombreuses armes et 10 classes différentes, Killing Floor 2 frappe fort et propose une durée de vie assez impressionnante. Malheureusement, le tableau est entaché par une répétitivité mortelle qui viendra rapidement lasser les moins déterminés d’entre nous, bien que le mode Coop VS tente de rattraper le coup. Gros point noir au tableau, les micro transactions omniprésentes et dont le cout est clairement trop élevé pour un jeu tel que celui ci, même sur Counter Strike Global Offensive, les clés pour ouvrir les caisses ne sont pas à ce prix là… C’est donc une petite déception concernant ce jeu compte tenu de ma bonne première impression à la Paris Games Week, mais pour les fans de Left 4 Dead 2 qui attendent un L4D3 autant qu’un HL3, vous trouverez surement votre compte avec Killing Floor 2.

Le jeu est disponible sur Steam (environ 27e) et sur Playstation 4 (environ 40e sur Amazon).

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Steep a débarqué en même temps que les premières froideurs de l’hiver, un timing presque parfait qui pourrait nous donner envie de sauter dans le premier train pour chausser les skis et manger de la poudreuse. 

1. Le pari glissant d’Ubisoft

Alors que l’entreprise est sous l’épée de Damoclès Bolloré depuis de nombreuses semaines, elle a choisi de prendre un risque non négligeable : celui de développer un jeu de glisse. Pourquoi est ce un pari risqué ? Tout simplement parce que :

– développer un jeu ça coûte cher et si il se plante c’est une catastrophe financière pour Ubisoft et une occasion pour Vivendi de les bouffer tout crus

– le dernier jeu de glisse en date est Stoked en 2009 sur Xbox 360, qu’avant on avait rien de fou et que depuis on a rien eu du tout

– j’ai commencé avec SkiFree sur Windows 3.11

Donc oui, Ubisoft a pris un risque en sortant de ses sentiers battus nommés FarCry / Assassin’s Creed / Anno et qui sont massivement achetés depuis des années par tous les fans. Mais là, on se retrouve un peu comme avec The Division : une nouvelle licence qu’il va falloir développer et surtout qui va devoir convaincre un public qui attend depuis près de 7 ans un nouveau jeu de glisse. Mais chez Ubisoft on aime relever les défis et quitte a prendre des risques autant y aller à fond en confiant le développement à son studio d’Annecy qui n’a jamais encore développé de jeu en solo. C’est également la première fois en 20 ans qu’Ubisoft va concevoir un jeu de A à Z sans faire appel à aucun autre studio ! Grosse prise de risque j’vous disais…

Mais c’est un risque calculé car Ubisoft s’est entouré des meilleurs pour concevoir Steep. Le choix du studio chargé du développement, Ubisoft Annecy, situé au pied des montagnes, on ne pouvait pas faire plus proche de l’élément principal du jeu et il y a fort à parier que les employés d’Annecy connaissent cette montagne qu’ils ont mis 2 ans à modéliser. Le studio s’est également entouré des meilleurs professionnels du secteur : GoPro / RedBull / Salomon / The Northface et compagnie, des marques habituées des sports extrêmes et de la montagne qui ont pu prodiguer leurs précieux conseils aux développeurs et placer leurs produits tout azimuts, notamment une vue GoPro assez réaliste ! Enfin, des sportifs de l’extrême tels que Kevin Rolland, Horacio Llorens, Sammy Luebke, mais également l’équipe de Freestyle française qui a été mise à contribution pour réaliser la Motion Capture qui servira à animer les riders du jeu.

Oui, Ubisoft a pris un risque avec Steep, une nouvelle licence, mais c’est un risque calculé qui a un énorme potentiel. Pari réussi ?

 

2. L’appel des grands espaces

Steep, c’est un jeu de sports extrêmes se déroulant pour le moment dans les Alpes Françaises, Suisses et Italiennes, une vaste zone avec de la poudreuse à profusion pour contenter les riders de tous poils (de yéti). 

Je précise « pour le moment » concernant les Alpes car il se murmure que de nouvelles zones de ride pourraient être ouvertes comme le Japon, la Norvège ou encore l’Alaska par exemple mais on espère tous secrètement pouvoir un jour dévaler les pentes de l’Himalaya… Mais pour le moment, vous devrez vous contenter des Alpes franco-italo-suisse et croyez moi, la superficie à explorer est absolument immense !! Bien entendu, pour pouvoir en découvrir la totalité, il va vous falloir vous approcher à moins de 1000m des drop zones pour pouvoir les débloquer, ainsi que les challenges qui vont avec, à l’aide de vos jumelles et pouvoir vous y faire déposer gracieusement. Pour vous approcher des drop zones, vous aurez pour l’instant le choix entre 5 sports : 

– la marche (oui oui, c’est un sport)

– le ski

– le snowboard

– la wingsuit

– le parapente

J’ai bien dit pour l’instant puisque la luge, le rocket wings, le base jump et le speedgliding sont prévus d’arriver dans de futurs DLCs au même titre que les nouvelles zones géographiques, de quoi étancher notre soif d’adrénaline.

Un didacticiel assez cours nous permet de rapidement prendre en main les 4 sports extrêmes, nous permettant d’appréhender le fonctionnement de chacune d’entre elles à travers divers challenges. Ces challenges sont répartis en fonction des sports mais également des aptitudes que vous pourrez développer en tant que rider en participant a ces divers challenges :

– Freestyler : se développe en réalisant des tricks de fou lorsque vous dévaler les pentes et franchissez des falaises de rochers abruptes

– Pro Rider : suivez la ligne et réalisez une descente parfaite pour développer cet attribut

– Bone Collector : cassez vous la gueule, ça fait mal mais vous vous en remettrez

– Explorateur : baladez vous pour découvrir, un bon bol d’air pur ça fait du bien

– Rider Extrême : prenez tous les risques pour impressionner le public

– Freerider : baladez vous librement et prenez votre pied, sans objectif et avec pour seule pression, celle servi au restaurant d’altitude

Chaque spécialité est divisée en 5 niveaux dont la jauge d’expérience ne cesse d’augmenter à mesure que vous progressez, au début c’est assez rapide de gagner un ou deux niveaux mais cela devient de plus en plus long et demande de plus en plus d’efforts et de précision sur les tricks alors j’espère que votre manette tient la route ! Un niveau général caractérise votre personnage et ce dernier augmente quelle que soit la spécialité dans laquelle vous avez obtenue de l’expérience. Plus vous monter en niveau, plus vous débloquerez de zones réservées aux joueurs les plus expérimentés. Et des objectifs a remplir, il y en a énormément ce qui assure une durée de vie très importante aux complétionneurs les plus assidus.

Chaque fois que vous réussissez un challenge, vous obtenez une récompense qui contient toujours de l’expérience et de l’argent. Seule la médaille d’or débloquera une pièce d’équipement que vous pourrez acheter dans la boutique avec l’argent que vous aurez gagné dans le jeu, vous donnant ainsi l’occasion d’adopter un style unique !

Graphiquement, Steep est vraiment très beau avec ses reflets, ses ombres, le soleil aveuglant et surtout, les conditions de lumière qui changent en fonction de l’heure à laquelle vous ridez dans le jeu qui donneront de magnifiques nuits ou des couchers de soleil flamboyant embrasant les monts enneigés. La bande son est vraiment excellente, avec un léger arrière goût de Tony Hawk pour ceux qui ont connu le premier Pro Skater. Les cinématiques sont un peu en deçà du jeu niveau qualité mais c’est surement un effet voulu.

La maniabilité des différents sport est vraiment bluffante, que ce soit les sports de glisse ou les sports aériens la prise en main est très rapide mais la réalisation des tricks nécessitent un petit temps pour prendre le coup de main. Bien entendu, vous ne pouvez pas mourir mais vous pouvez tomber KO si vous encaissez trop de G lors de vos acrobaties conduisant ainsi à l’échec du challenge en cours. Clairement, Steep exige une manette car je ne vois vraiment pas comment c’est possible de jouer autrement.

 

3. Conclusion

Après de nombreuses années de disette coté sports extrêmes sur consoles, Ubisoft déboule avec une nouvelle licence qui risque de mettre tout le monde d’accord. Steep dispose déjà d’une excellente maniabilité, d’un univers immense avec d’excellents graphismes, 4 sports surboostés à l’adrénaline et beaucoup de contenu additionnel est à venir avec les DLCs et l’ajout de nouvelles zones / challenges / sports. Vous l’aurez compris, pour moi Steep c’est un gros oui, une valeur sûre à mettre au pied du sapin à Noel pour tous ceux qui sont accrocs à l’adrénaline et la poudreuse !

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Après l’immense succès du 7e épisode de la saga au cinéma, une adaptation en jeux vidéo était inévitable et comme j’ai toujours aimé les LEGO et Star Wars, j’ai le plaisir de vous donner aujourd’hui mon avis sur LEGO Star Wars : le Réveil de la Force (oui oui… j’ai pris mon temps pour l’écrire !).

1. Synopsys

Warner revient en force avec un nouvel épisode de LEGO. Cette fois, le jeu vous fait voyager dans l’univers Star Wars, basé sur le dernier film de la saga. Incarnez Rey, Finn, Poe, BB-8, Kylo Ren, Han Solo et d’autres personnages du film ! Revivez les événements du film, toujours racontés avec l’humour propre à l’univers LEGO.

2. La Force est grande dans ce jeu

A l’instar des autres jeux de la collection LEGO, LEGO Star Wars : le Réveil de la Force suit quasiment pas à pas la chronologie du film en incluant ça et là des bribes d’histoire inédites permettant de faire le lien entre les épisodes 6 et 7. Le jeu commence donc avec une cinématique d’introduction résumant de la fin du film Le Retour du Jedi avec la bataille d’Endor et la destruction de l’étoile de la Mort, nous propulsant ainsi en plein milieu de la forêt et des ewoks pour combattre les troupes impériales. Ce prologue permet d’aborder le Réveil de la Force sur des bases solides et sert logiquement de didacticiel à qui n’aurait jamais mis la main sur un autre jeu LEGO. S’enchainent ensuite les scène du film, à la sauce LEGO.

Star Wars : le Réveil de la Force

On retrouvera ainsi les héros du Réveil de la Force comme BB-8, Rey, Kylo Ren ou encore Poe Dameron, mais également ceux de la trilogie originale comme Han Solo, Chewbacca, Amiral Ackbar et j’en passe. Au total, vous aurez la possibilité de débloquer et donc d’incarner plus de 200 personnages à travers les 18 niveaux qui composent le jeu.

Star Wars : le Réveil de la Force - Des personnages en pagaille

Les véhicules emblématiques de la saga sont également de la partie et vous pourrez vous retrouver aux commandes du X-Wing de Poe ou encore du Faucon Millenium pour ne citer qu’eux. La maniabilité des différents vaisseaux nécessite un petit temps d’adaptation les premières fois mais ensuite ça roule tout seul et c’est vraiment très très fun !

Star Wars : le Réveil de la Force - Pilote de vaisseaux

Comme à chaque fois, l’alternance entre les cinématiques et les séquences de gameplay est presque parfaite et permet au joueur de suivre sans problème le déroulé et l’enchainement des événements auxquels il prend part. Cela à 2 gros avantages selon moi :

– Premièrement, cela permet aux joueurs qui n’ont jamais vu un seul Star Wars de suivre la chronologie de l’Histoire et du pourquoi on en est là, sans avoir l’impression d’être parachuté de nul part et de simplement enchainer les résolutions d’énigmes. Ils peuvent alors se plonger a fond dans l’Histoire et cela ne peut que leur donner envie d’aller voir le film ou de se le procurer en DVD.

– Deuxièmement, les fans de la saga ne seront que ravis de pouvoir vivre une Histoire qu’ils auront surement vu au cinéma et / ou en DVD, avec une grosse touche de LEGO en plus.

Les graphismes sont plutôt bons pour un jeu LEGO et les ambiances des différents niveaux sont parfaitement retranscrites avec tous les bruits qui vont avec. Pour finir, l’humour omniprésent donne une toute autre dimension au jeu avec des clins d’oeil ou des gars. Un régal !

 Star Wars : le Réveil de la Force

 

3. Des mécaniques bien rodées

LEGO Star Wars : le Réveil de la Force reprend l’ensemble des caractéristiques des précédents jeux LEGO qui font le succès de cette collection.

Pour avancer dans l’Histoire, vous devrez donc casser des briques, beaucoup de briques, énormément de briques… Pour collecter des pièces qui vous serviront à acheter certains éléments dans la boutique, pour les ré-assembler afin de résoudre des énigmes, pour libérer le passage… Bref, il va vous falloir casser de la brique en masse ! Mais c’est l’essence même des jeux LEGO non ?

Autre point caractéristique, la résolution des énigmes. En effet, pour progresser dans l’aventure vous devrez résoudre des énigmes qui vous permettront d’actionner des mécanismes. Si la plupart d’entre elles sont assez simple à solutionner, il vous faudra parfois faire preuve d’ingéniosité et surtout bien coordonner les différents héros de votre groupe afin qu’ils exécutent les bonnes actions au bon moment, de quoi devoir s’y reprendre à plusieurs fois…

Si vous êtes un fana de la recherche d’objectifs secondaires, les développeurs ont pensé à vous ! A travers les 18 niveaux du jeu, vous pourrez trouver près de 450 briques disséminées ça et là dans les recoins du décors, objets indispensables pour déverrouiller certains succès. Bien évidemment, il est impossible de tous les récupérer en mode Histoire puisque certains demanderont une combinaison précise de héros pour être débloqués.

C’est là que le mode Libre entre en scène. Présent dans tous les autres titres de la collection, ce mode vous permettra de refaire n’importe quel niveau déjà terminé en mode Histoire afin d’essayer de glaner les objets à coté desquels vous seriez passé.

Star Wars : le Réveil de la Force - Les planètes, lieux de nombreuses aventures...

 

4. Conclusion

Avec une durée de vie d’environ 10h pour ceux qui ne perdent pas de temps mais 20 à 15h pour les plus accros à la recherche de tous les trophées / succès (source HowLongToBeat), LEGO Star Wars : le Réveil de la Force est d’une durée de vie plus que correcte. Les graphismes, l’humour et les caractéristiques propres aux jeux de la collection LEGO en font une valeur sûre que vous pouvez acheter les yeux fermés, pour vous ou vos enfants.

Que vous soyez fan ou non de la saga cinématographique, le jeu devrait sans problème vous procurer d’excellentes soirées dans votre canapé !

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J’ai pris le temps pour l’écrire, et je vous explique plus bas pourquoi, mais je vous donne enfin mon avis sur l’un des derniers jeux de Square Enix : Hitman.

1. Synopsis :

 Il existe un monde au-delà du nôtre. Au-delà des nations, de la justice, de l’éthique. Ce monde ne dort jamais. Il se trouve partout. Une fois que vous y entrez, il n’y a pas de retour possible… Bienvenue dans un monde d’assassinats : vous êtes l’agent 47, le tueur à gages ultime.

 

2. Le retour de l’homme au crane rasé :

4 ans se sont écoulés depuis Hitman Absolution, le dernier jeu sorti sur PC et consoles dans lequel nous pouvions incarner l’Agent 47 et aujourd’hui, Square Enix a décidé de ressortir son assassin fétiche du placard pour lui faire reprendre le service le temps de quelques missions.

Hitman : l'Agent 47 est de retour

Le jeu démarre sous forme d’un tutoriel habilement dissimulé sous les traits d’un prologue qui nous permet, au fil de quelques missions d’entrainement, de reprendre en main les différentes actions à notre disposition pour mener à bien le(s) contrat(s) qui nous est (sont) offert(s). La difficulté n’est bien évidemment pas insurmontable lors de ce prologue qui en profite au passage pour poser les circonstances dans lesquelles l’Agent 47 fait son retour. Lors de cette introduction, on comprend rapidement qu’il sera très difficile de s’en sortir par la force brute et que finir une mission en rushant tout le niveau, fusil d’assaut en main, est tout bonnement suicidaire. Non, Hitman n’est pas un shoot’em up, il va falloir faire travailler ses méninges !

Et c’est ce que l’on va devoir faire lors des 3 premières destinations du jeu, à savoir : Paris (France) / Sapienza (Italie) / Marrakesh (Maroc). Chaque épisode du jeu nous donne 2 cibles à éliminer par quelque moyen que ce soit, le but étant de ne pas se faire remarquer et de faire preuve de créativité pour engranger un maximum de points.

a. Paris :

L’action se déroule lors d’une énorme réception mondaine à Paris, organisé pour le lancement d’une marque. Il vous faudra abattre 2 cibles à l’intérieur d’un batiment gardé par des dizaines de gardes armés jusqu’aux dents. Une fois le bonne angle d’infiltration trouvé, entrer dans le batiment est assez facile, mais s’y déplacer sans se faire remarquer est une autre paire de manche…

b. Sapienza :

47 fait un petit crochet touristique par la ville de Sapienza en Italie pour le 2e épisode de ses aventures, un petit village de bord de mer avec ses falaises, ses restaurants typiques où le cuistot est une tête de mule et sa plage pittoresque. Votre mission, et vous l’acceptez, est de tuer Silvio Caruso, un bio-terroriste, sa femme et de détruire le virus mortel que le couple est en train de créer dans sa bat-cave personnelle.

Les opportunités sont nombreuses, les différentes possibilités d’assassinat donne une bonne rejouabilité à cette mission qui se révèle un peu plus facile que la mission de Paris. 

c. Marrakesh :

Dernière destination européenne pour cette première saison, Marrakesh au Maroc n’est pas forcément la ville qui sera la plus simple pour notre Agent. Vous devrez éliminer le banquier privé Claus Strandberg, qui s’est réfugié comme Edward Snowden dans le consulat suédois sous bonne garde, et le général Reza Zaydan qui a investi une école abandonnée avec l’ensemble de ses troupes d’élites et leur arsenal.

Pour ma part, j’ai trouvé cet épisode beaucoup plus dur que les 2 précédents. En cause, la foule de personnes présentent dans le souk dont l’ambiance est par la même occasion assez bien retranscrite. Les gens s’invectivent, nous interpellent, les soldats font leurs rondes et il faut ruser à chaque coin de rue pour obtenir des informations ou de précieux objets qui nous aideront à progresser dans notre mission. Les 2 cibles sont vraiment très bien gardées et j’avoue avoir réussi a les éliminer toutes les deux mais j’ai trébuché sur une équipe de sécurité au grand complet en tentant de rejoindre mon point d’extraction… Oups, tout à refaire !

 

3. Un bon titre mais avec quelques défauts :

Je vais commencer par exposer les bons cotés du jeu.

Les graphismes sont plutôt réussis. Les jeux d’ombres et de lumières permettent de se dissimuler et les décors des différentes villes traversées sont vraiment très bien fait. La quantité de personnages se promenant sur la carte est impressionnant, notamment lors de l’épisode de Marrakesh, et pourtant le jeu ne semble pas en patir.

La planification de chaque mission est top. Vous aurez la possibilité de choisir votre équipement de départ, votre point de départ, un équipement à votre disposition dans une planque de votre choix, etc…

Hitman : la planification des missions

Chaque mission est donc entièrement customisable mais l’accès à ces paramètres de mission se mérite ! Lorsque vous terminez une mission, votre score est calculé d’après toutes les actions et défis réalisés. Ce score alimente une jauge vous permettant de passer des niveaux relatifs à l’épisode (Paris, Sapienza ou Marrakesh) et chacun de ces niveaux débloque une série de paramètres qui peuvent être un point de départ alternatif, une planque d’équipement ou encore un équipement supplémentaire, vous permettant ainsi de recommencer le même épisode mais avec des paramètres différents.

Hitman : tuer moins pour gagner plus

Les défis à réaliser vous aideront notamment à remplir votre jauge de points. Ils sont nombreux, très nombreux et très variés ! Il y a des défis simples, d’autres compliqués, certains sont funs, d’autres demanderont d’effectuer pleins d’actions avant de pouvoir être validés… ces défis sont une vraie mine de rejouabilité pour chacun des 3 épisodes du jeu et ajouteront une durée de vie conséquente à Hitman pour ceux qui souhaiteront tous les accomplir.

Hitman : Les défis, innombrables !

Autre bonne idée, l’apparition régulière pendant une période assez courte de cibles particulières qu’il vous faudra débusquer et assassiner ! La principale difficulté réside dans le fait que ces cibles n’apparaissent que pendant 48h, un créneau très réduit qui vous obligera à vous connecter souvent aux serveurs Hitman pour vérifier la présence ou non de la cible.

Gros parti pris de la part de l’éditeur, Square Enix a en effet décidé de faire une livraison par épisode de son jeu. L’éditeur propose donc d’acquérir le prologue et l’épisode de Paris dans un package de base. Chaque épisode a été livré à intervalle régulier ensuite avec possibilité de les acquérir au coup par coup ou bien en achetant un Season Pass donnant accès à toutes les missions du jeu dès qu’elles sortent. C’est pour cette raison que j’ai pris mon temps pour publier le test du jeu, je ne voulais pas écrire un avis sur le jeu en ayant uniquement terminé une infime partie du jeu…

De nos jours, les Season Pass ont le vent en poupe. Battlefield et son « Premium » permettent ainsi d’avoir accès à toutes les nouvelles maps qui seront développées dans le futur, Ubisoft nous livre également quasiment l’intégralité de ses jeux avec une option « Season Pass » donnant accès à tout le futur contenu des jeux… Bref tous les éditeurs ou presque s’y sont mis et Square Enix a décidé de surfer sur la vague… De mon point de vue, c’est une bonne idée car le joueur peut décider de n’acheter que le prologue pour tester le jeu, et si il lui plait, il fera l’acquisition du Season Pass ou de chaque épisode séparément. Mais c’est également une mauvaise idée car le prologue et la première ne représentent pas un contenu énorme (mais ce package ne coute que 15€) et le joueur pourra être frileux en ce qui concerne l’achat des missions suivantes, pouvant penser a raison que ça n’en vaut pas la peine…

Hitman : Une tarification à la carte

Deuxième point très rébarbatif à mes yeux, les temps de chargement extrêmement longs et associés à de déconnexions fréquentes des serveurs officiels Square Enix. Dis comme ça, cela peut paraître anodin mais quand vous êtes déconnecté en pleine mission, il arrive que cela vous ramène au menu de préparation de la mission… Cela m’a valu quelques ragequit du jeu je dois l’avouer. Les temps de chargements des missions sont infinis, mais une fois une mission chargée, si vous la recommencez (Pause > Redémarrer la mission), le chargement est beaucoup plus rapide, et heureusement…

 

4. Conclusion :

Disponible sur PC, PS4 et Xbox One, Hitman signe le retour en fanfare de l’Agent 47 dans un jeu qui souffre de quelques défauts comme son mode de commercialisation par épisode, ses temps de chargement ou encore les problèmes de connexion aux serveurs. Parallèlement à ça, les graphismes, le gameplay et l’énorme rejouabilité de chaque épisode permettent de gommer légèrement ces défauts qui se font assez vite oublier… Jusqu’à la déconnexion suivante 😉 La tarification n’est pas un problème grave en soit puisqu’il permet aux joueurs d’acheter un solide aperçu du jeu avant de décider si oui ou non il fera l’acquisition du reste.

Bref, si vous voulez retrouver l’esprit des premiers Hitman, vous pouvez foncer !

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Dernier né de Green Lava Studios, je vous propose aujourd’hui mon avis sur Fenix Furia, un jeu en 2D carrément rétro.

1. Synopsis :

Vous incarnez Fenix dont le village a été réduit à néant par une explosion qui n’a laissé que 2 survivants : Fenix et Oktarus qui parvient encore et toujours à vous échapper malgré tous les efforts que vous déployez…

 

2. Furieusement 2D :

Fénix, le personnage que vous incarnez, évolue dans des niveaux en 2D à travers lesquels il poursuit inlassablement Oktarus pour accomplir son désir de vengeance. Notre petit héros va devoir traverser 9 mondes contenant chacun pas moins de 20 niveaux pour un total de 180 ! Chaque fin de chapitre est ponctuée par un boss contre lequel vous devrez vous battre pour espérer passer au monde suivant.

Fenix Furia

Les niveaux sont chronométrés et par conséquent, plus vous irez vite mieux ce sera pour votre score. De plus, dans certains niveaux se trouve un cube rouge qui disparait au bout de quelques secondes. Si vous êtes assez rapide pour vous en emparer, vous serez alors propulsé dans un niveau bonus. Mais ce cube rouge n’est pas le seul élément que vous pouvez récupérer à travers les niveaux car il y a également le cookie ! Chaque niveau du jeu contient donc un cookie plus ou moins facile d’accès et qui, une fois que vous aurez rassemblé les 20 cookies d’un même monde, vous débloquera l’accès à une recette originale de cookie (un concours est d’ailleurs lancé pour la sortie du jeu) !

Fenix Furia : les cookies !!

Récupérer l’intégralité des cookies ne sera hélas pas une partie de plaisir puisque votre parcours sera semé d’embûches… Vide, blobs toxiques, rayons incandescents… tout est fait pour vous compliquer la tâche, transformant ainsi Fenix Furia en un véritable die and retry qui en exaspérera plus d’un ! Et comme pour vous rappeler que vous mourrez un peu trop souvent, un succès existe pour marquer votre 100e décès (un peu de sadisme dans ce monde de brutes…). 

Fenix ne dispose pas de 12 milliards de compétences et n’a donc qu’un saut qu’il peut effectuer à l’infini (et donc traverser un tableau entier sans poser le pied à terre) et un dash qui lui permet de foncer vers la gauche ou la droite, pratique pour défoncer certains obstacles. Les parois enflammées disséminées ici et là permettront d’enflammer Fenix qui pourra alors pulvériser des blocs de glace gênants et ainsi poursuivre son ennemi juré. Et si par hasard vous vous ennuyez, sachez qu’il existe un mode 2 joueurs en écran splitté !

Fenix Furia : un mode multijoueur en écran splitté

Niveau graphismes, on est sur un affichage en 2D qui est très propre. Les décors ont été soignés et on appréciera leur variété mais surtout les couleurs vives qui rendent chaque monde unique.

Fenix Furia : des mondes jolis, mais compliqués

Et la bande son dans tout ça ? C’est de la bonne musique que l’on peut retrouver aujourd’hui dans les jeux des années 80, de quoi se plonger dans cette époque pour les uns ou prendre un bon coup de vieux pour les autres (oui, c’était il y a 30 ans ou presque…) mais cela colle parfaitement à l’esprit du jeu.

 

3. Conclusion :

Disponible sur Playstation 4, Xbox One et Steam (sous le nom Fenix Rage) au tarif conseillé de 14.99€, Fenix Furia devrait vous procurer quelques heures de jeu sympathiques avec quand même de grosses prises de tête pour arriver au bout de certains niveaux. La réalisation du jeu est plutôt réussie avec des décors soignés et une bande son ultra rétro. En revanche, si vous n’êtes pas trop fan des die and retry, vous risquez de vite vous en lasser. 

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Sorti en grandes pompes le 5 avril 2016 en exclusivité sur Windows 10 (Xbox One et PC), Quantum Break est une toute nouvelle franchise développée par Remedy Entertainment, sous la direction du grand Sam Lake (le papa de Max Payne), pour Microsoft Studios. 

Cela faisait longtemps que j’attendais cette sortie, depuis son annonce à l’E3 2013 pour être exact, et je vous avoue que j’ai pris mon temps pour le savourer. La premier vidéo de gameplay m’avait littéralement scotché et je n’avais qu’une crainte, que le jeu ne soit pas à la hauteur.

1. Synopsis :

Vous incarnez Jack Joyce, un trentenaire à la jeunesse un peu tourmentée, qui se rend le 9 octobre 2016 à l’université de Riverport à la demande du milliardaire à la tête de Monarch Solutions et ami de longue date Paul Serene, qui souhaite lui montrer quelque chose d’unique : une machine à remonter le temps. Jack aide Paul à réaliser un essai de voyage temporel mais tout ne se passe pas comme prévu et ils créent sans le vouloir une fracture temporelle qui va empirer inexorablement jusqu’à provoquer un arrêt du temps. Mais Jack se rend rapidement compte que le temps n’est pas la seule chose qui ai été altérée par cette expérience et se découvre des pouvoirs lui permettant de contrôler le temps. Avec l’aide d’alliés insoupçonnés, il va tenter d’échapper à Monarch Solutions et de réparer ce qui a été brisé…

 

2. Scénario et déroulement de l’intrigue :

Le scénario est plutôt bien construit et se révèle plus complexe qu’il n’y parait au premier coup d’oeil au fur et à mesure que l’on avance dans l’histoire. Remedy prend le temps de poser les bases de l’histoire du jeu dès le départ, sans partir sur les chapeaux de roues afin que le joueur appréhende bien les différents liens entre les personnages qui lui sont présentés et les événements en cours ou à venir. Du coup, on se retrouve avec une locomotive à vapeur, longue à la mise en route mais qu’on à du mal à stopper par la suite et ce n’est pas pour me déplaire !

Quantum Break : les échos quantiques

Le jeu est découpé en 5 actes distincts (découpés en plusieurs parties) et à la fin de chacun (5e excepté), vous serez placé dans la peau de Paul Serene et devrez faire un choix qui déterminera la suite des événements.

Quantum Break : les choix de fin d'acte

A chaque fois, vous pourrez entrevoir les grandes lignes de ce que va engendrer votre choix avant de le confirmer. Une fois le choix validé, un épisode de la série Quantum Break est lancé et sert de transition avec l’acte suivant, l’épisode étant un peu différent selon le choix que vous aurez fait précédemment et durant environ 25 minutes. A la fin de l’acte 5, l’épisode de série est remplacé par une longue cinématique. Le casting du jeu (et donc celui de la série) est assez remarquable puisque l’on peut y retrouver entre autres Shawn Ashmore (X-Men), Aiden Gillen (Game of Thrones), Dominic Monaghan (Lost / Le Seigneur des Anneaux), Lance Reddick (John Wick / Lost) et le motion capture permet de donner un rendu criant de réalisme au jeu. Gros coup de coeur pour Courtney Hope qui incarne Beth Wilder et que j’espère nous reverrons prochainement au cinéma.

Quantum Break : un jeu, mais aussi une série

Coté action, les amateurs de Call of Duty et Battlefield devront passer leur chemin. En effet, Quantum Break est un jeu à la troisième personne et les fusillades n’y sont pas primordiales contrairement à la trame narrative. Dans l’ensemble ce n’est pas génant en soi, mais on aurai aimé en avoir un tout petit peu plus histoire de pouvoir s’amuser un peu avec tous les pouvoirs mis à notre disposition.

 

3. Gameplay :

Suite à son exposition aux chronons lors de l’incident avec la machine à remonter le temps, Jack Joyce dispose de pouvoirs exceptionnels lui permettant d’influer sur le cours du temps. Ces aptitudes sont au nombre de 6 :

– la vision temporelle qui permet de déceler les éléments importants du décors ou les ennemis

– l’arrêt temporel permettant de figer le cours du temps sur une zone donnée

– l’esquive temporelle pour se déplacer rapidement à un endroit donné

– l’accélération temporelle qui donne la possibilité d’arrêter le temps et de se déplacer sur une courte période

– le bouclier temporel pour se mettre à l’abris des balles quand tout va mal

– l’explosion temporelle qui créé une déflagration dévastatrice à un endroit donné

Quantum Break : les capacités

Ces 6 pouvoirs, vous aurez le temps de les prendre en main au fil de l’intrigue, Remedy ayant eu l’intelligence d’intégrer le didacticiel de chaque capacité à l’histoire. Chaque pouvoir peut être amélioré grâce à des chronons que vous ramasserez dans le jeu. J’ai vraiment pris mon pied a utiliser ces pouvoirs, à les combiner pour varier les façon de venir à bout des hordes de Monarch Solutions lancées à ma poursuite. Mais les pouvoirs ne servent pas qu’à se battre puisqu’ils permettent également d’avancer dans le jeu en modifiant le cours du temps pour pouvoir franchir certains obstacles.

Pour vous donner une idée de ce qu’il est possible de faire avec les pouvoirs de Jack, voici une petite vidéo :

Ayant le jeu sur Xbox One ET PC, j’ai pu comparer la différence de prise en main entre les deux. La version Xbox One est très bien pensée, la maniabilité est excellente même si parfois un peu imprécise lors de l’utilisation de l’esquive temporelle par exemple. Pour ce qui est de viser, l’aide à la visée sera votre meilleure amie. Coté PC (Clavier / Souris) c’est excellent aussi, peut être un peu moins intuitif pour l’utilisation des pouvoir si vous ne prenez pas le temps de configurer au poil les touches mais pour la visée, la souris est redoutable et permet une meilleure précision qu’avec la manette.

Comme beaucoup d’autres jeux (Assassin’s Creed, FarCry, Rise of the Tomb Raider…), Quantum Break recèle un nombre impressionnant d’éléments à découvrir et on serait en droit de se dire que Remedy n’a pas réussi à contourner l’écueil du « il faut donner au joueur 10000 choses à ramasser pour allonger la durée de vie de notre jeu ». Et bien qu’on se le dise, ce n’est pas le cas. Là où nombre de jeux nous font ramasser des objets sans grand intérêt pour l’histoire en elle même, Quantum Break a donné une réelle utilité a tous les éléments à trouver qui deviennent alors de réelles sources d’informations, certes non capitales pour arriver à la fin du jeu, et donnent au joueur des précisions sur les différents liens qui unissent ou opposent les personnages ou sur le déroulement des événements.

Quantum Break : le suivi des objets à collecter

J’ai pris mon temps pour terminer le jeu, afin de lire presque tous ces petits éléments pour m’imprégner à fond dans l’histoire et je ne regrette pas les 36h passées sur Quantum Break !

 

4. Graphismes :

Globalement, les graphismes sont très beaux. Les jeux de lumières remarquables et la pléthore de détails donnent au jeu une âme qu’on prend du plaisir à regarder, quitte à s’arrêter 2 minutes pour contempler la vue. Lors des répliques temporelles, l’effet de fracture du décors environnant est de prime abord assez déroutant mais on s’y fait rapidement. Les détails sont omniprésents et surtout sont partout, aucune zone ne donnant l’impression d’avoir été fini grossièrement.

Sur Xbox One, les graphismes sont bon et on imagine que l’effet de fracture du décors aide beaucoup la console à tenir les 30 FPS.

Coté PC, Remedy recommande une configuration assez musclée pour une grande majorité de gamer avec :

– Intel i5 (3 GHz)

– NVIDIA GeForce GTX 970 / AMD Radeon R9 390

– 16Go de RAM

On notera qu’il faut impérativement jouer sur un PC équipé de Windows 10 (64 bits) avec DirectX 12 ! Une façon pour Microsoft de faire sauter le pas à un petit peu plus de monde…

De mon coté (i7 5960X / NVIDIA GeForce GTX 980Ti / 32Go de RAM), le jeu tourne en Ultra, c’est fluide quelle que soit la situation et le jeu est magnifique.

Quantum Break : le temps est brisé...

 

5. Les petits plus :

Je vous l’ai dis, j’ai le jeu sur PC et Xbox One et j’ai vraiment apprécié avoir ma sauvegarde synchronisée automatiquement entre les 2 plateformes. Pas besoin de me prendre la tête pour tout recommencer, on reprend exactement là où l’on s’est arrêté sur l’autre support. Plaisant, d’autant plus que les succès sont également en commun !

L’autre petit plus que je tiens à souligner une fois de plus c’est l’intégration d’une mini série entre les actes du jeu. C’est à mon sens un élément qui contribue grandement au succès du jeu et qui permet au joueur d’être un peu plus happé par l’histoire.

Et enfin, une copie numérique de Alan Wake et une copie Windows 10 de Quantum Break sont offertes pour l’achat du jeu en dématérialisé. Si vous optez pour la version physique, il faudra vous passer du code pour la version PC.

 

6. Conclusion :

Est ce que j’ai aimé Quantum Break ? Est ce que j’en veux encore ? Est ce que je reste un peu sur ma faim ? OUI, mille fois OUI ! Clairement, Quantum Break est pour moi le jeu de l’année sur Xbox One et la concurrence aura du mal à me faire changer d’avis. Le scénario, le choix des acteurs, les graphismes sont excellents et méritent qu’on prenne le temps de savourer ce titre exceptionnel qui est une franche réussite de mon point de vue. Sa durée de vie est correct avec une dizaine d’heures en fonçant, un peu plus pour ceux qui chassent tous les succès ou qui prennent leur temps.

Bien sûr, on peut lui reprocher un rythme peut être un peu trop lent au démarrage et je regrette qu’il n’y ai pas un tout petit peu plus de combats, la réalisation / mise en scène / narration prenant une place très importante dans le jeu. Petit point dérangeant : si sur Xbox One il est possible de télécharger toute la série pour ne pas avoir à la streamer (merci de penser aux petites connexions), sur PC cela ne semble pas être possible et les épisodes saccadent un peu par moment (j’ai pourtant la fibre). Dommage.

Qu’importe, Quantum Break vaut le détour et j’espère de tout coeur que Microsoft et Remedy lui donneront une suite aussi grandiose.

 

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J’ai reçu il y a quelques jours un exemplaire de Emergency 2016, le dernier opus de la célèbre franchise de Deep Silver.

1. Présentation :

Emergency 2016 est édité par Deep Silver (Metro 2033 / Metro Last Light / Ryse / Dead Island…) et développé par Sixteen Tons Entertainment (la série des Emergency principalement). Il est paru en octobre 2015 J’ai été quelque peu étonné de recevoir un jeu PC au format physique car aujourd’hui, ce n’est vraiment pas monnaie courante avec toutes les plateformes légales de jeux dématérialisés…

Ne disposant pas de lecteur dvd sur mon PC (c’est un choix personnel), j’ai dû ruser pour l’installer…

 

2. Synopsis :

Si vous avez toujours rêvé de commander des pompiers, la police, le SAMU ou des ambulanciers en tant que chef des opérations, nous avons un job pour vous! La nouvelle carte médiévale vous emmène dans une Cologne ravagée par la peste à l’ombre de la toute nouvelle cathédrale. En tant que médecin combattant la peste, vous tentez d’endiguer l’épidémie avec les remèdes de l’époque. Des siècles plus tard, la peste frappe à nouveau, et vous devez la combattre dans nos métropoles modernes…

Emergency 2016 : la peste noire sévit !

 

3. Graphismes :

Les graphismes sont loin d’être moches mais ils souffrent d’un manque de finesse indéniable. Emergency 2016, paru fin octobre 2015 n’a clairement pas les graphismes à la hauteur d’un Anno 2070 (paru en 2012) ou même d’un Anno 2205 (paru à la même période) et c’est vraiment dommage. Le jeu aurait vraiment gagné à être plus beau car dès que l’on zoom un peu pour suivre une intervention de prêt, un aliasing très prononcé apparait et cela devient assez dérangeant à la longue.

 

4. Gameplay :

Le gameplay d’Emergency 2016 est plutôt pas mal. Les interventions de routine s’enchainent et on doit ainsi gérer parfois plusieurs incidents simultanément. Au programme :

– personnes blessées

– voitures accidentées

– incendits

– vols

– déminage

– et quelques autres réjouissances

Emergency 2016 : l'aliasing est présent mais les interventions rattrapent le coup

Lors des interventions, il faut absolument tout prendre en compte et diriger les différentes unités d’urgence en même temps si on ne veut pas se laisser déborder. Lors d’un accident de voiture avec incendie par exemple, il faudra :

– éteindre l’incendie (pompiers)

– tenir la foule a distance (police)

– désincarcérer la victime (pompiers)

– prodiguer les premiers soins (médecin urgentiste)

– évacuer la victime (ambulance)

– évacuer la carcasse de la voiture (dépanneuse)

Lors des grosses interventions, vous devrez également engager plus de moyens pour prendre en charge rapidement les victimes et régler le problème le plus vite possible, avant qu’une nouvelle intervention n’apparaisse à un autre endroit de la carte. J’avoue que la gestion des interventions est assez réaliste par rapport à ce qu’il se fait dans la vie réelle. Chaque type d’engin a sa propre spécificité et plus vous traiterez d’interventions, plus vous accumulerez des crédits qui vous permettront d’acheter des véhicules supplémentaires pour traiter encore plus d’incidents simultanément !

 

5. Conclusion :

Si Emergency 2016 pêche un peu par ses graphismes un peu limites par rapport à ce que l’on est en droit d’attendre aujourd’hui, la gestion des interventions vraiment très proche de la réalité rattrape plutôt bien le coup. Si vous aimez les jeux de gestion, vous ne vous attarderez donc pas sur le graphisme mais bel et bien sur la partie jeu de gestion qui permet de zapper rapidement l’aliasing omniprésent et de se concentrer uniquement sur le sauvetage des personnes et des biens. On soulignera l’excellente transition entre la période « Peste Noire » et le présent, très bien gérée par Deep Silver. Emergency 2016 est disponible à 39.99 euros sur Amazon.

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Rico Rodriguez revient dans une toute nouvelle aventure, Just Cause 3 qui va le ramener sur sa terre natale : Medici.

Je l’avais testé à la Paris Games Week 2015 lors de la soirée réservée aux VIP et à la presse et j’avoue avoir été assez emballé par cette petite partie « hands on » d’une dizaine de minutes. Voyons maintenant si le jeu tient les promesses faites lors du salon…

1. Scénario :

Rico a quitté l’Agence et revient sur sa terre natale : l’archipel de Medici afin de mettre un terme à la dictature du général Di Ravello.

Comme vous pouvez le constater, le pitch est assez basique : un méchant, un héros et une armée entre les 2. A peine débarqué sur Medici, on est au coeur de l’action et des explosions et de vieilles connaissances viennent nous prêter main forte. Le but du jeu est simple : suivre les missions données, libérer une à une les différentes provinces de l’archipel pour débloquer de nouvelles missions, défis et réduire l’influence de Di Ravello. Une impression de déjà vu ? C’est normal, tous les Just Cause sont basés sur le même principe et c’est sans grande surprise que ce 3e volet des aventures de Rico Rodriguez s’engouffre dans les traces de ses 2 grands frères.

Just Cause 3 : Cet hélico, tu t'en sers vraiment ?

Je suis un peu déçu qu’il n’y ai pas vraiment d’envie d’innover ou de se renouveler de la part du développeur Square Enix et c’est bien dommage… Envie de passer une soirée pas trop prise de tête ? Le scénario de Just Cause 3 est fait pour toi ! Et cerise sur le gâteau : la quantité d’objectifs secondaires devrait vous tenir en haleine pendant de nombreuses soirées !

2. Gameplay :

Just Cause 3 est une vue à la 3e personne comme ses prédécesseurs et votre personnage évolue au sein d’un open world : l’archipel de Medici. Pour mener à bien votre mission, une foule de gadgets est à votre disposition dès le début du jeu avec au programme :

– un grappin : l’outil multifonction par excellence puisque vous pourrez rivaliser d’ingéniosité lors de son utilisation et faire s’envoler des voitures, des hommes, faire tomber des éléments du décors…

– un parachute

– une wingsuit pour vous prendre pour un oiseau (plutôt type B52 l’oiseau, vu l’arsenal que vous transportez)

– des armes en tout genre

– des véhicules divers et variés tels que le scooter des mers, l’hélicoptère de combat, le vespa ou encore le bus scolaire…

Tout cet arsenal n’est là que pour une seule et unique raison : concurrencer Michael Bay en faisant tout exploser, car niveau explosions, Rico en connait un rayon… Un coup de lance roquette par-ci, un coup de bonbonne de gaz attachée au cul d’un camion lancé à toute allure par-là, une hélicoptère de combat réquisitionné en plein vol achèvera de nous convaincre que Just Cause 3 c’est tout sauf subtil.

Just Cause 3 : BOOOOOM

Les missions ne sont là que pour servir de prétexte à notre soif de destruction et pour nous recadrer lorsque nous nous égarons dans l’open world, vacant de bases militaires en villages en semant le chaos sur notre passage, perdant ainsi complètement la trame narrative du jeu, si tant est que cette dernière soit importante… Des défis sont à débloquer pour customiser les capacités et le matériel de votre héros.  

Qui dit open world dit forcément map gigantesque mais heureusement, en plus de la pléthore de véhicules terrestres, aériens ou maritimes, vous avez également à votre disposition le voyage instantané qui vous permettra de vous « téléporter » à l’endroit de votre choix pour peu que vous l’ayez déjà visité au moins une fois.

3. Graphismes :

Graphiquement, Just Cause 3 n’est clairement pas à la hauteur de ce que l’on est en droit d’attendre de la génération actuelle de consoles. Certes, les paysages sont sympas et il m’est arrivé de m’arrêter pour contempler un panorama, mais dès qu’on recommencer à défourailler dans tous les sens, la qualité graphique a tendance a être beaucoup moins bonne. 

Just Cause 3 : la wingsuit est un réel plaisir !

Le clipping est vraiment trop présent et voir le décor s’afficher au fur et à mesure que l’on avance est assez agaçant. Malgré tout, les temps de chargement infinis sont clairement beaucoup trop longs et il m’est arrivé de changer de jeu car j’en avais marre d’attendre que l’écran de chargement.

Bref, on est loin d’un Rise of the Tomb Raider malheureusement mais encore une fois, c’est la faute à l’open world (mais probablement pas que) !

4. Conclusion :

Certes, Just Cause 3 souffre de beaucoup de défauts qu’on est en droit aujourd’hui de ne plus vouloir voir dans les jeux qui sortent sur XBox One / PS4 / PC. Néanmoins, il reste un excellent défouloir dont les nombreuses scènes d’explosions rappelleront sans problème celles de gros blockbusters qui tachent ! Le grappin combiné avec les éléments du décors environnant vous permettra de mettre votre créativité à l’épreuve pour réaliser des cascades ou des destructions un peu originales. On regrettera toutefois que le jeu perdre énormément de son intérêt au bout de quelques heures de jeu car beaucoup trop répétitif.

Ce test a été réalisé à partir d’une version Xbox One fournie par l’éditeur

Sponsornot : Gratuit

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