A une heure où on arrive mieux à vendre une console rétro qu’une WiiU, je tenais à vous parler d’une solution qui vous permettra de vous affranchir de l’attente d’un réapprovisionnement en Nintendo Classic Mini tout en dépassant les limites imposées par le fabricant car oui, j’aime bien mes vieux jeux et pas que ceux de chez Nintendo ! C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui de réaliser une console de jeu rétro pour à peu prêt le même budget… Suivez le guide !

ATTENTION : un guide beaucoup plus complet est en cours de rédaction et sera découpé en plusieurs articles. Vous pouvez le consulter dans la section « Raspberry Pi > Retrogaming« .

La NES Mini est elle réellement une bonne affaire ?

Comme vous l’avez surement constaté, Nintendo a ressorti sa mythique console de jeu NES sous une forme bien plus compacte et modernisée : la Nintendo Classic Mini. Réel intérêt pour les uns ou simple gadget pour les autres, toujours est il que la hype et la nostalgie font vendre cette console comme des petits pains, sur les réseaux de distribution habituels comme sur les autres…

Ebay : la Nintendo Classic Mini voit son prix s'enflammer

Comme vous pouvez le constater, sur eBay les prix s’enflamment mais selon moi, si le coût de la console (59.99€) est un prix assez juste pour le matériel mais malheureusement trop peu intéressant pour n’avoir que 30 jeux à se mettre sous la dent. Je pense donc qu’il est tout a fait possible de faire beaucoup mieux en DIY pour a peine plus cher, et je vais vous le montrer tout de suite.

 

Le matériel de base

Pour ce tuto, vous aurez besoin de :

Le coût total du matériel s’élève donc à 75€ si vous optez pour une carte microSD 32Go. Sachez que pour les plus accrocs au DIY, il y a moyen « d’économiser » quelques euros sur le boitier en en fabricant un vous même. Clairement, on va pas se mentir, cela vous coûtera une demi fortune de vous faire un boitier à la hauteur de vos désirs !

On est donc 15€ plus cher que la Nintendo Classic Mini et nous n’avons pas forcément de manette à moins que vous possédiez une manette Xbox 360 compatible PC ou une DualShock 3…

N’oubliez qu’aujourd’hui, vendredi 25 novembre, c’est le Black Friday et qu’il est tout a fait probable que le prix des articles ci-dessus soit complètement sacrifié !

 

Le système d’exploitation

Maintenant que vous avez tout le matériel nécessaire, vous pouvez attaquer la configuration de votre console de jeux Retro. Pour ce faire, téléchargez le système d’exploitation Lakka et le logiciel Win32DiskImager (que vous allez devoir installer).

Pourquoi j’ai choisi Lakka (il en existe d’autres comme HAPPI, recalbox ou encore RetroPie) ? De façon totalement arbitraire et je n’exclue pas de réaliser d’autres tuto basés sur les autres systèmes que j’ai cité. Sachez que Lakka est assez facile à mettre en route et comme les 3 autres, il prend en charge les systèmes suivants (liste non-exhaustive) :

Atari
Game Boy
Game Boy Advance
Game Boy Color
Game Gear
Master System
Mega Drive
NES
Neo Geo Pocket
Nintendo 64
Nintendo DS
PlayStation
PSP
Sega 32X
Sega CD
SuperNES

Une fois que c’est fait, lancez Win32DiskImager, sélectionnez l’ISO de Lakka et la microSD sur laquelle vous souhaitez installer le système d’exploitation puis cliquez sur « Write » :

Lakka : préparation de la carte MicroSD 

Une fois l’écriture terminée, vous pouvez retirer la carte microSD, l’insérer dans le RaspberryPi 3 puis connecter l’alimentation sur ce dernier. Le premier démarrage est un peu long mais pour les suivants ce sera bien plus rapide ne vous en faites pas, l’interface apparaît enfin !

Lakka : l'interface

Là, vous avez un OS Lakka tout beau tout propre prêt à vous faire passer de longues heures de divertissement mais malheureusement sans aucune ROM !

 

Les ROMs

C’est bien évidemment pour des soucis légaux que Lakka n’a intégré aucune ROM dans son système d’exploitation afin de ne pas enfreindre la loi et se retrouver dans le collimateur de grandes firmes telles que Nintendo ou SEGA… Si vous avez fait des copies de sauvegardes de vos anciens jeux NES, Master System, MEGA Drive ou encore Nintendo 64, sachez qu’il est extrêmement simple de les ajouter à Lakka.

Pour commencer, il faut que votre RaspberryPi 3 soit connecté au même réseau local que l’ordinateur sur lequel vous êtes habitué à bidouiller. Ensuite, il faut vous rendre dans le Poste de Travail, puis dans Réseau :

 Lakka : ajout des ROMs

Comme vous pouvez le voir, il y a un ordinateur nommé LAKKA sur votre réseau et si vous double cliquez dessus, vous devriez voir apparaitre les dossiers partagés qu’il contient :

Lakka : ajout des ROMs

Il y a plusieurs dossiers mais celui qui nous intéresse pour le moment c’est « ROMs ». Il vous suffit ensuite de copier toutes les ROMs que vous désirez dans ce dossier, en fonction bien sûr de la taille de votre carte microSD, libre a vous de les organiser comme vous le souhaitez, le plus simple à mon avis étant de les classer dans des dossiers portant le nom des consoles auxquelles les ROMs sont rattachées.

La dernière étape pour que les ROMs soient reconnues est assez simple mais peut demander un peu de temps puisqu’il s’agit de scanner le dossiers ROMs pour que Lakka détecte tous les jeux que vous y avez ajouté ! Pour ce faire, dans le menu de Lakka, aller dans « Add Content » puis dans « Scan Directory » et enfin sélectionnez « Scan this directory » et laissez Lakka faire son travail ce qui peut prendre un peu de temps. Une fois le scan terminé, vous pouvez redémarrer votre RaspberryPi 3 et profiter de vos jeux !

C’est tout pour cette fois en ce qui concerne Lakka, n’hésitez pas à commenter si vous pensez que j’ai loupé une étape ou si vous souhaitez que j’écrive un nouveau tuto sur une partie de Lakka (configuration ou autre…), en attendant moi je retourne sur Fantasy Zone 2 et Golden Axe !

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Le Raspberry Pi 2, la version boostée du Raspberry Pi B+, est sorti il y a quelques semaines un peu partout sur le net. Compte tenu de la puissance, j’ai eu envie de m’en commander pour mettre en place un projet de longue date : une console de jeu rétro, un projet dont je vais vous parler à travers une série d’articles !

ATTENTION : un guide beaucoup plus complet est en cours de rédaction et sera découpé en plusieurs articles. Vous pouvez le consulter dans la section « Raspberry Pi > Retrogaming« .

1 – Pourquoi une console de jeu rétro ?

Cette question est à mon avis pertinente car les réponses sont diverses et variées, motivées par les envies de chacun.

Pour ma part, j’ai étudié la question quelques temps avant de me lancer mais je dirais que le premier argument est le coût. Aujourd’hui, et même les gens lambda l’ont compris, le rétrogaming est un marché en pleine explosion et les prix deviennent souvent complètement fous. Les habitués des brocantes le savent bien, il devient très difficile de trouver une vraie bonne affaire sur les étales des vendeurs dès qu’il s’agit de consoles ayant un peu de bouteille et ceux qui arpentent les rayons des magasins spécialisés n’auront surement pas manqué l’apparition brutale de rayons entiers dédiés au jeu vidéo rétro. Oui, le jeu rétro est en plein essor et forcément les tarifs grimpent pour atteindre parfois des sommes colossales.

Le rétro-gaming : un marché en pleine explosion ! 

Si vous voulez posséder les consoles de votre enfances et souhaitez faire l’acquisition des ces dernières en les chinant sur les brocantes ou les magasins spécialisés, il vous en coûtera une petite fortune et je ne parle pas des jeux qu’il vous faudra bien entendu acquérir ! C’est donc la première raison qui fait que je me suis lancé dans ce projet : le coût, un Raspberry Pi valant autour de 40 euros.

La seconde raison est la place occupée. Stocker ces consoles prend de la place, il faut y dédier un espace assez conséquent à partir du moment où l’on commence à en avoir quelques unes avec leurs jeux respectifs et lorsque l’on vit sur Paris comme moi, les m² sont chers. L’avantage d’une console rétro basée sur une architecture Raspberry Pi, c’est justement la faible place qu’il occupe constituant ainsi un concentré de toutes les consoles old school, un peu à la manière de la Retron5 mais en mieux !

Troisième raison et non des moindres : la connectique. Si la plupart de nos téléviseurs actuels étaient jusqu’à présent dotés d’une prise péritel par obligation légale (décret du 21 mars 1980), sachez que depuis le début de l’année les constructeurs n’ont plus aucune obligation concernant la présence de ce connecteur sur leurs nouveaux modèles de TV. Cela pose un petit soucis car bon nombre de nos vieilles consoles adorées sont dotées de cette fameuse prise péritélévision (oui, c’est son vrai nom) et à moins de se procurer un adaptateur, difficile de jouer lorsque votre téléviseur vous aura laché. L’avantage du Raspberry Pi, c’est qu’il possède un port HDMI, compatible avec tous les téléviseurs récents. La Haute Définition nous importe peu ici puisque la plupart des jeux old school sont plus proches du pixel art qu’autre chose, seule compte la compatibilité !

 

2 – Principe de fonctionnement

Puisqu’un schéma vaut mieux qu’un long discours, voici tout de suite le schéma de principe de ma future console rétro :

 Raspberry Pi et rétro-gaming : schéma de principe

Comme vous pouvez le constater sur le schéma ci-dessus, le Raspberry Pi est la pièce centrale de la console puisque c’est lui qui va faire tourner les différents émulateurs. Un hub USB lui servira d’alimentation et me permettra de connecter les périphériques de contrôle, ainsi qu’un disque dur externe.

Grosso modo, le système d’exploitation sera stocké sur la carte micro-sd du Raspberry Pi qui lancera ensuite les ressources dont il a besoin depuis le support amovible branché sur un port USB (un disque dur externe ou une clé USB).

Dans un prochain article, j’aborderais la liste du matériel et le choix du système d’exploitation !

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Après bientôt 3 ans de bons et loyaux services, l’espace de stockage disponible sur mon NAS Synology D210j commence à se faire rare et comme je me rends compte que lui chercher un remplacement risque de demande un certains travail de recherches et de réflexion, j’ai décidé de vous faire partager l’avancée de mes découvertes et de mes tests…

Résumé de mes articles sur le sujet :

1. A la recherche de mon futur NAS

2. Mon NAS : Cahier des charges

3. Mon NAS/HTPC : Choix matériels

4. Mon NAS/HTPC : Montage et premiers tests

5. Mon NAS/HTPC : Configuration du système

Bonus : Choisir son serveur NAS

 

Tout d’abord, faisons le point sur ces quelques années d’utilisation de mon Synology et sur les points positifs et négatifs qui en découlent.

Il faut saluer la simplicité de mise en oeuvre du NAS, une fois les disques en place et la baie mise sous tension, la configuration fût très aisée. L’interface est sobre, intuitive et le tout est administrable via une interface Web donc que demander de plus ?

Au niveau matériel, l’ensemble s’est révélé très fiable. Aucune panne du boitier à déplorer ce qui n’est pas le cas d’un des 2 disques que j’ai du remplacer en urgence suite à une défaillance. Heureusement, j’ai eu le temps de sauvegarde l’ensemble des données avant qu’il ne me lâche complètement (j’avais installé 2 disques Western Digital Green). Mis à part ce petit incident sans gravité, il n’y a eu aucune fausse note !

L’autre point négatif trouvé est la présence de 2 slots. A l’époque, avec 2 disques de 2To chacun en RAID 0 (pas de redondance !), cela me suffisait amplement. Presque 3 ans plus tard, il faut bien se rendre à l’évidence : les données stockées ont « grandies » et mes besoins ont évolués, je cherche à avoir une sécurité en cas de crash d’un des disques.

Du coté logiciel, l’OS des Synology (DSM version 4.2 à l’heure actuelle) fait très bien son travail. Il permet de gérer son espace de stockage et propose également des fonctionnalités (DNS, DHCP, LDAP, Serveur Mail, FTP, Web, etc…)  que l’on retrouve sur des OS comme Windows Server 2008/2012 ou sur des distributions Linux en version serveur. Hélas, seules les applications proposées dans le catalogue sont disponibles. Impossible d’héberger d’autres logiciels ou fonctionnalités ce qui constitue à ce niveau là une grosse restriction et un manque de flexibilité.

{rokbox}ressources/nas/Capture4.png{/rokbox}

Mes besoins ayant évolués, il faut maintenant que je cherche quelque chose qui corresponde à ce que je recherche, et si possible que cela ne me coûte pas un bras !

Ce qu’il est important de se poser comme question c’est par exemple :

– quelle capacité de stockage me faut il ? (anticiper un éventuel besoin grandissant futur)

– mes données ont elles besoin d’une sécurité avec un RAID 1 ou 5 (les photos de famille, ça n’a pas de prix…)

– une solution clé en main type Synology ou alors une installation perso avec une mini baie de disque ?

– quel est mon budget ? est ce que j’achète la totalité du NAS en une fois ou alors j’y vais par pallier en faisant évoluer l’espace de stockage ?

– de quelle connectivité ai-je besoin ?

Bref, de nombreuses questions sont à se poser pour ne pas se tromper dans le choix de notre nouveau jouet car c’est représente un investissement conséquent.

Aujourd’hui, après m’être posé un certain nombre de questions, voici mes besoins : 

– sécurité des données (RAID / Antivirus)

– capacité de stockage supérieure à 4To (capacité actuelle de mon Synology)

– évolutivité

– partage multimédia (UPnP/DLNA)

Enfin, quant à savoir si je veux une solution clé en main ou une solution HomeMade, je dirais que peu importe. Je choisirais ce qui me correspond au mieux et surtout c’est le prix qui fera toute la différence.

Dans les prochains articles, je vous ferais partager l’avancée de mes recherches et tests qui vont m’aider à déterminer les fonctionnalités, la capacité, le modèle, etc… qui caractériseront mon futur NAS.

A très bientôt !

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