Avec l’avènement du jeu en ligne, la communication vocale est devenue un élément incontournable pour les teams, les guildes ou les escouades. Pour répondre à ce besoin, plusieurs solutions existent et nous nous intéresserons dans ce tutoriel à l’une des plus répandues : Teamspeak 3.

Vous pouvez installer un serveur de plusieurs façons. Si vous avez une grosse connexion internet (ADSL pour quelques utilisateurs, Fibre pour les grosses Team / Guildes), vous pouvez par exemple l’héberger directement sur votre machine. L’inconvénient est que votre PC doit être allumé en permanence et ce n’est pas toujours possible !

La solution que je vous propose est réalisable dans le cas où vous disposez d’un serveur dédié ou d’un VPS (Virtual Private Server), chez Ikoula par exemple où a été réalisé le test d’installation sur VPS, qui lui dispose d’une grosse bande passante et sera allumé 24/24 avec une disponibilité de 99,9% dans un datacenter. Vous pouvez également utiliser un PC chez vous qui serait dédié à cet usage, c’est à vous de voir.

 

1. PRE-REQUIS :

Avant de démarrer, vous avez besoin de :

Un serveur installé sous Linux (32 ou 64 bits) avec MySQL ou MariaDB installé et un compte SQL « teamspeak » disposant de tous les droits sur une base de données (nommée au hasard « teamspeak » pour plus de clarté). Ce tutoriel est basé sur une distribution Linux Ubuntu 64bits avec MariaDB.

 

2. CREATION DE L’UTILISATEUR DEDIE AU DAEMON :

sudo adduser --system --home /home/teamspeak --gecos "Exe TS3 Server" --group teamspeak
sudo passwd teamspeak

Et lui attribuer un mot de passe de votre choix

 

3. PREPARATION DES FICHIERS DU SERVEUR :

Téléchargement de l’archive de la dernière version de serveur disponible (adapter à votre architecture) :

cd /home/teamspeak
sudo wget http://ftp.4players.de/pub/hosted/ts3/releases/3.0.11/teamspeak3-server_linux-amd64-3.0.11.tar.gz

Ici, vous devez adapter la version de serveur à votre architecture ET à votre installation. Prendre la version 3.0.10 si vous avez MySQL et 3.0.11 si vous avez MariaDB.

Décompression de l’archive :

sudo tar -zxf teamspeak3-server_linux-amd64-3.0.11.tar.gz
sudo mv teamspeak3-server_linux-amd64 teamspeak3
sudo chown -R teamspeak:teamspeak teamspeak3

Création du fichier de configuration du serveur :

sudo vi /home/teamspeak/teamspeak3/ts3server.ini

Et y insérer pour MariaDB :

machine_id=
default_voice_port=9987
voice_ip=0.0.0.0
licensepath=
filetransfert_port=30033
filetransfer_ip=0.0.0.0
query_port=10011
query_ip=0.0.0.0
dbplugin=ts3db_mariadb
dbpluginparameter=ts3db_mariadb.ini
dbsqlpath=sql/
dbsqlcreatepath=create_mariadb/
logpath=logs
logquerycommands=0

pour MySQL :

machine_id=
default_voice_port=9987
voice_ip=0.0.0.0
licensepath=
filetransfert_port=30033
filetransfer_ip=0.0.0.0
query_port=10011
query_ip=0.0.0.0
dbplugin=ts3db_mysql
dbpluginparameter=ts3db_mysql.ini
dbsqlpath=sql/
dbsqlcreatepath=create_mysql/
logpath=logs
logquerycommands=0

Création du fichier de connexion du serveur à la base de données :

sudo vi /home/teamspeak/teamspeak3/ts3db_mariadb.ini

ou

sudo vi /home/teamspeak/teamspeak3/ts3db_mysql.ini

Et y insérer :

[config]
host=127.0.0.1
port=3306
username=teamspeak
password=VOTRE_MOT_DE_PASSE
database=teamspeak
socket=

Pour MariaDB :

Vérifiez si libmariadb.so est bien présent :

cd /home/teamspeak/teamspeak3
ldd libts3db_mariadb.so
linux-vdso.so.1 (0x00007fff43fff000)
libmariadb.so.2 => not found
libm.so.6 => /lib/x86_64-linux-gnu/libm.so.6 (0x00007f211d5dd000)
libc.so.6 => /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6 (0x00007f211d234000)
/lib64/ld-linux-x86-64.so.2 (0x00007f211dbe0000)

Si il vous indique également “not found” :

sudo wget http://ftp.de.debian.org/debian/pool/main/m/mariadb-client-lgpl/libmariadb2_2.0.0-1_amd64.deb
sudo dpkg -i libmariadb2_2.0.0-1_amd64.deb

Pour MySQL :

Vérifiez si libmysql.so est bien présent :

cd /home/teamspeak/teamspeak3
ldd libts3db_mysql.so
linux-vdso.so.1 (0x00007fff43fff000)
libmysqlclient.so.15 => not found
libm.so.6 => /lib/x86_64-linux-gnu/libm.so.6 (0x00007f211d5dd000)
libc.so.6 => /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6 (0x00007f211d234000)
/lib64/ld-linux-x86-64.so.2 (0x00007f211dbe0000)

Si il vous indique également “not found”, sachez qu’il est difficile de trouver le fichier en question. Il est disponible sur mon serveur :

sudo wget http://www.geek-chronicles.com/ressources/libmysqlclient15off_5.0.96-0ubuntu3_amd64.deb
sudo dpkg -i libmysqlclient15off_5.0.96-0ubuntu3_amd64.deb 

 

4. SCRIPT DE DEMARRAGE AUTOMATIQUE DU SERVEUR :

Création du fichier de configuration :

sudo vi /etc/init.d/teamspeak

Et y insérer :

#! /bin/sh
### BEGIN INIT INFO
# Provides: teamspeak
# Required-Start: networking
# Required-Stop:
# Default-Start: 2 3 4 5
# Default-Stop: S 0 1 6
# Short-Description: TeamSpeak Server Daemon
# Description: Starts/Stops/Restarts the TeamSpeak Server Daemon
### END INIT INFO
set -e
PATH=/usr/local/sbin:/usr/local/bin:/sbin:/bin:/usr/sbin:/usr/bin
DESC="TeamSpeak 3 Server"
NAME=teamspeak
USER=teamspeak
DIR=/home/teamspeak/teamspeak3
DAEMON=$DIR/ts3server_startscript.sh
#PIDFILE=/var/run/$NAME.pid
SCRIPTNAME=/etc/init.d/$NAME
# Gracefully exit if the package has been removed.
test -x $DAEMON || exit 0
cd $DIR
sudo -u teamspeak ./ts3server_startscript.sh $1 inifile=ts3server.ini


Attribution des droits corrects d’exécution :

sudo chown teamspeak:teamspeak /etc/init.d/teamspeak
sudo chmod 755 /etc/init.d/teamspeak
sudo update-rc.d teamspeak defaults

 

5. DEMARRAGE DU SERVEUR :

Le serveur est prêt à démarrer :

Service teamspeak start

Pensez à noter les identifiants du compte d’administration du serveur et le token qui vous sera nécessaire pour obtenir les privileges administrateur :

Teamspeak 3 : ServerAdmin Privilege Key et Server Query Admin Account

Il ne vous reste plus qu’à vous connecter au serveur Teamspeak en entrant l’IP de votre serveur et le port que vous avez configuré (par défaut 9987) : ip.de.votre.serveur:port

Ensuite, dans Permissions > Use Privilege Key, il vous suffit d’entrer la clé « ServerAdmin » fournie par le serveur lors de son premier démarrage.

Le « Server Query Admin Account » vous sera utile pour administrer votre serveur Teamspeak 3 en ligne de commande ou via un utilitaire dédié tel que Yatqa (http://addons.teamspeak.com/directory/addon/administration/YaTQA-Query-Admin-Tool-(German).html).

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Vous avez surement déjà entendu parler des seedbox, un serveur dédié au téléchargement de fichiers torrent (ISO Linux par exemple) disposant d’une connexion internet bien plus performante que celle de votre domicile. Si vous possédez un serveur dédié, sachez qu’il est possible d’en configurer une très simplement afin de s’affranchir de ce service payant fourni par un prestataire bien souvent inconnu !

Warning Ce tutoriel ne vous indiquera pas comment télécharger des fichiers légaux ou illégaux mais uniquement comment mettre le serveur Deluge en place. Vous êtes responsable de ce que vous téléchargerez avec !

 

Tout d’abord, il faut créer un utilisateur dédié au daemon :

sudo adduser --disabled-password --system --home /var/lib/deluge --group deluge

Ensuite, il faut installer le daemon et son interface web :

sudo apt-get install deluged deluge-web

Puis les configurer :

Création du fichier de configuration du daemon :

vi /etc/init/deluge.conf

Et y insérer :

start on (filesystem and networking) or runlevel [2345] stop on runlevel [016] env uid=deluge env gid=deluge env umask=007exec start-stop-daemon -S -c $uid:$gid -k $umask -x /usr/bin/deluged -- -d

 

Création du fichier de configuration de l’interface web :

vi /etc/init/deluge-web.conf

Et y insérer :

start on started deluge stop on stopping deluge env uid=deluge env gid=debian-deluged env umask=027exec start-stop-daemon -S -c $uid:$gid -k $umask -x /usr/bin/deluge-web

 

Enfin, vous pouvez démarrer deluge :

sudo start deluge

 

Si vous voulez faire quelque chose de propre et séparer l’utilisateur qui éxécute le daemon et celui qui pourra se connecter en FTP pour récupérer les fichiers téléchargés, il vous faut créer un utilisateur spécifique :

sudo useradd -d /var/lib/deluge -g deluge seedbox
sudo passwd seedbox

Attribuez lui un mot de passe solide.

 

Pour accéder à l’interface web (le mot de passe par défaut est deluge), entrez l’URL suivante dans votre navigateur :

http://ip-du-serveur:8112

Interface Web de Deluge

Vous pouvez maintenant procéder à la configuration du serveur Deluge via l’interface web qui s’affiche. Je vous invite par exemple à changer le port de l’interface, changer le mot de passe par défaut, etc…

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Comme vous le savez surement, j’héberge moi même mes sites internet sur un serveur dédié loué chez Online.net. En début de semaine, j’ai constaté des ralentissements importants sur l’ensemble de mes sites, ainsi que des problèmes de synchronisation MySQL entre les dis sites et leurs bases de données respectives. Je me connecte donc en SSH sur mon dédié et balance donc une petite commande « top » pour afficher les processus qui tournent.

A ma grande surprise, la liste n’est composée que d’une succession de services Apache2 qui vont et viennent et surchargent ainsi la totalité ou presque des ressources de mon serveur. La charge processeur culmine autour de 99% d’utilisation en constant, alors que d’ordinaire je suis plutôt entre 5 et 10%…

Mon premier réflexe : redémarrer le service Apache2 :

sudo service apache2 restart

Je patiente quelques secondes le temps que le service remonte et refait un « top ». Même constat, mon serveur est toujours à fond… Du coup, je file jeter un petit coup d’oeil aux logs et là, surprise :

mon-user@mon-serveur:~$ cd /var/log/apache2/
mon-user@mon-serveur:/var/log/apache2$ ll
total 786200
drwxr-x--- 2 root adm 4096 sept. 21 06:25 ./
drwxr-xr-x 14 root root 4096 sept. 24 06:25 ../

-rw-r----- 1 root adm 163781250 sept. 24 20:00 access.log
-rw-r----- 1 root adm 245624497 sept. 21 06:25 access.log.1
-rw-r----- 1 root adm 6488434 juil. 20 06:24 access.log.10.gz
-rw-r----- 1 root adm 6781312 juil. 13 06:25 access.log.11.gz
-rw-r----- 1 root adm 5014221 juil. 6 06:25 access.log.12.gz
-rw-r----- 1 root adm 6811034 juin 29 06:25 access.log.13.gz
-rw-r----- 1 root adm 6491920 juin 22 06:25 access.log.14.gz
-rw-r----- 1 root adm 8740091 juin 15 06:25 access.log.15.gz
-rw-r----- 1 root adm 13286015 juin 8 06:25 access.log.16.gz

-rw-r----- 1 root adm 7343230 sept. 24 20:00 error.log
-rw-r----- 1 root adm 13729544 sept. 21 06:25 error.log.1
-rw-r----- 1 root adm 602268 juil. 20 06:25 error.log.10.gz
-rw-r----- 1 root adm 569964 juil. 13 06:25 error.log.11.gz
-rw-r----- 1 root adm 483897 juil. 6 06:25 error.log.12.gz
-rw-r----- 1 root adm 334804 juin 29 06:25 error.log.13.gz
-rw-r----- 1 root adm 457884 juin 22 06:25 error.log.14.gz
-rw-r----- 1 root adm 853488 juin 15 06:25 error.log.15.gz
-rw-r----- 1 root adm 780921 juin 8 06:25 error.log.16.gz

-rw-r----- 1 root adm 4917534 sept. 24 20:00 other_vhosts_access.log
-rw-r----- 1 root adm 9301167 sept. 21 06:25 other_vhosts_access.log.1
-rw-r----- 1 root adm 66098 juil. 20 06:25 other_vhosts_access.log.10.gz
-rw-r----- 1 root adm 89567 juil. 13 06:25 other_vhosts_access.log.11.gz
-rw-r----- 1 root adm 52761 juil. 6 06:25 other_vhosts_access.log.12.gz
-rw-r----- 1 root adm 63852 juin 29 06:25 other_vhosts_access.log.13.gz
-rw-r----- 1 root adm 60675 juin 22 06:25 other_vhosts_access.log.14.gz
-rw-r----- 1 root adm 87682 juin 15 06:25 other_vhosts_access.log.15.gz
-rw-r----- 1 root adm 204479 juin 8 06:25 other_vhosts_access.log.16.gz

Je vous laisse comparer la taille des archives de log de septembre, avec celle des autres mois que j’ai volontairement laissé. Vous pouvez constater que pour septembre la quantité de logs s’est envolée et cela m’a mis la puce à l’oreille.

J’affiche le contenu du fichier access.log afin de voir qu’est ce qui accède à mon serveur, et parmi les quelques requêtes légitimes (je ne peux malheureusement pas me vanter de comptabiliser des millions de visites / mois ;)) je détecte 4 IPs qui ne requêtent pas de façon « normale » :

mon-user@monserveur:/var/log/apache2$ cat access.log | grep ip-suspecte
ip-suspecte - - [22/Sep/2014:19:39:21 +0200] "POST /xmlrpc.php HTTP/1.0" 200 544 "-" "Mozilla/4.0 (compatible: MSIE 7.0; Windows NT 6.0)"
ip-suspecte - - [22/Sep/2014:19:39:21 +0200] "POST /xmlrpc.php HTTP/1.0" 200 544 "-" "Mozilla/4.0 (compatible: MSIE 7.0; Windows NT 6.0)"
ip-suspecte - - [22/Sep/2014:19:39:22 +0200] "POST /xmlrpc.php HTTP/1.0" 200 544 "-" "Mozilla/4.0 (compatible: MSIE 7.0; Windows NT 6.0)"
ip-suspecte - - [22/Sep/2014:19:39:22 +0200] "POST /xmlrpc.php HTTP/1.0" 200 544 "-" "Mozilla/4.0 (compatible: MSIE 7.0; Windows NT 6.0)"
ip-suspecte - - [22/Sep/2014:19:39:22 +0200] "POST /xmlrpc.php HTTP/1.0" 200 544 "-" "Mozilla/4.0 (compatible: MSIE 7.0; Windows NT 6.0)"
ip-suspecte - - [22/Sep/2014:19:39:22 +0200] "POST /xmlrpc.php HTTP/1.0" 200 544 "-" "Mozilla/4.0 (compatible: MSIE 7.0; Windows NT 6.0)"
ip-suspecte - - [22/Sep/2014:19:39:22 +0200] "POST /xmlrpc.php HTTP/1.0" 200 544 "-" "Mozilla/4.0 (compatible: MSIE 7.0; Windows NT 6.0)"
ip-suspecte - - [22/Sep/2014:19:39:22 +0200] "POST /xmlrpc.php HTTP/1.0" 200 544 "-" "Mozilla/4.0 (compatible: MSIE 7.0; Windows NT 6.0)"
ip-suspecte - - [22/Sep/2014:19:39:22 +0200] "POST /xmlrpc.php HTTP/1.0" 200 544 "-" "Mozilla/4.0 (compatible: MSIE 7.0; Windows NT 6.0)"
ip-suspecte - - [22/Sep/2014:19:39:22 +0200] "POST /xmlrpc.php HTTP/1.0" 200 544 "-" "Mozilla/4.0 (compatible: MSIE 7.0; Windows NT 6.0)"
ip-suspecte - - [22/Sep/2014:19:39:23 +0200] "POST /xmlrpc.php HTTP/1.0" 200 544 "-" "Mozilla/4.0 (compatible: MSIE 7.0; Windows NT 6.0)"
ip-suspecte - - [22/Sep/2014:19:39:23 +0200] "POST /xmlrpc.php HTTP/1.0" 200 544 "-" "Mozilla/4.0 (compatible: MSIE 7.0; Windows NT 6.0)"
ip-suspecte - - [22/Sep/2014:19:39:23 +0200] "POST /xmlrpc.php HTTP/1.0" 200 544 "-" "Mozilla/4.0 (compatible: MSIE 7.0; Windows NT 6.0)"

Au total : 200000 requêtes en 24h de cette simple IP, et il y en avait 3 autres, certes beaucoup moins virulentes mais pour le serveur s’en était trop.

On m’a demandé pourquoi je n’avais pas installé Fail2Ban. Et bien si, Fail2Ban était pourtant bel est bien installé ! Le problème, c’est que lorsqu’on épluche les logs on voit que l’attaquant fait un POST sur un fichier bien précis d’une installation WordPress : xmlrpc.php. La réponse du serveur à cette requête est 200 « Requête traitée avec succès », il n’y a donc aucune erreur de renvoyer… L’attaque passe ainsi entre les mailles de Fail2Ban dans sa configuration de base…

Une recherche sur Internet m’a permis d’identifier cette attaque comme étant une tentative d’exploit d’une vulnérabilité connue de WordPress. Comme il s’agit aussi d’une tentative d’injection SQL, j’ai jeté un oeil aux logs concernés :  

mon-user@mon-serveur:/var/log/mysql$ ll
total 36
drwxr-s--- 2 mysql adm 4096 sept. 25 06:25 ./
drwxr-xr-x 14 root root 4096 sept. 25 06:25 ../
-rw-r----- 1 mysql adm 0 sept. 25 06:25 error.log
-rw-r----- 1 mysql adm 20 sept. 24 06:25 error.log.1.gz
-rw-r----- 1 mysql adm 20 sept. 23 06:26 error.log.2.gz
-rw-r----- 1 mysql adm 1059 sept. 22 14:15 error.log.3.gz
-rw-r----- 1 mysql adm 20 sept. 21 06:25 error.log.4.gz
-rw-r----- 1 mysql adm 20 sept. 20 06:25 error.log.5.gz
-rw-r----- 1 mysql adm 20 sept. 19 06:25 error.log.6.gz
-rw-r----- 1 mysql adm 20 sept. 18 06:25 error.log.7.gz

Pour la journée du 22 septembre, la taille des logs a été multipliée par 50 environ, preuve qu’il s’agit bien d’une tentative d’exploit de la faille sur la fonctionnalité Pingback de WordPress. Je vous indiquerai dans un prochain tutoriel comment configurer Fail2Ban pour qu’il prenne en compte cette attaque sur vos installations WordPress.

Après un WhoIs sur les différentes IPs, 2 provenaient de serveurs hébergés chez Online et 2 de chez Elcatel. Ayant toujours été très bien renseigné par l’assistance du premier, je les ai contacté pour leur faire part du problème et ils m’ont guidé pour déclencher un abuse. La hotline Online ? Toujours au top (je vous invite à lire mon article sur mon expérience avec eux) !

Dans la foulée, pour stopper cette surcharge assez handicapante avant le traitement du signalement, j’ai créé 4 règles dans le firewall du serveur :

mon-user@mon-serveur:/~$ sudo ufw deny from ip-suspecte-1
mon-user@mon-serveur:/~$ sudo ufw deny from ip-suspecte-2
mon-user@mon-serveur:/~$ sudo ufw deny from ip-suspecte-3
mon-user@mon-serveur:/~$ sudo ufw deny from ip-suspecte-4
mon-user@mon-serveur:/~$ sudo ufw disable
mon-user@mon-serveur:/~$ sudo ufw enable

La charge serveur est instantanément retombée à son niveau d’origine et les sites internet et autres services hébergés sont redevenus fluides.

Moralité : superviser son serveur est indispensable pour traiter au plus vite ce genre d’attaque…

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Un article un peu spécial, qui n’a pas vraiment de lien avec ma série de tutoriels sur comment monter un serveur dédié mais qui est plutôt destiné à vous faire partager mon expérience chez Online.net et je sais que beaucoup ne seront pas de mon avis.

Voilà maintenant 3 ans que je suis client chez eux. Tout a commencé le 6 janvier 2011 avec une Dedibox SC à 14.99€ HT/mois, mon tout premier serveur dédié. Dessus, j’ai appris à installer, configurer un OS Linux Server sans interface graphique, alors que je n’y connaissais rien. J’ai petit à petit délaissé mes différents hébergements mutualisés pour centraliser tous mes sites internet sur le même serveur, MON serveur.

Pendant 2 ans, il a été vaillant, répondant à mes attentes, mais j’en voulais plus. Alors en décembre 2012, je me suis lancé et j’ai pris une Dedibox Classic+. J’ai migré une première fois l’intégralité de mon installation, me perfectionnant sur quelques points au passage et découvrant de nouvelles techniques mais également de nouveaux problèmes. J’ai résilié la Dedibox SC, non sans un petit pincement au coeur.

Pendant un an environ, sur ma nouvelle Dedibox Classic+, j’ai testé de nouvelles choses, essayé de mettre en place un serveur Minecraft, un Teamspeak, testant de nouveaux scripts PhP, etc… Jusqu’au jour fatidique où, un peu fatigué à une heure avancée de la nuit, j’ai commis l’irréparable : apt-get dist-upgrade. Oui. Je l’ai fais. Sur une LTS. Certains me diront : « Pas de problème, au pire tout se passe bien et tu as upgradé ton OS ». Sauf que tout ne s’est pas bien passé. Plus de mise à jour possible, des réactions parfois bizarres, des tentatives de réparation avec divers tutoriels trouvés au fin fond de l’Internet, rien n’y fera je ne récupérerais jamais mon erreur. J’ai donc une fois de plus commandé un serveur dédié et me suis lancé dans une nouvelle migration vers une Dedibox Classic+ Gen 2. Nous sommes fin décembre 2013.

Aujourd’hui, à 7h45, la migration est achevée, mes sites et services à nouveau en ligne et il est temps pour moi de résilier la Dedibox Classic+. Je rempli donc tranquillement le formulaire de résiliation en indiquant comme raison :

Résumé : « Plus d’utilité »

Commentaire : « Migration vers le nouveau serveur terminé, je n’ai plus l’utilité de ce serveur ».

13h30, coup de téléphone : S. de Online.net qui m’appelle pour me demander si la migration s’est bien passée. On discute pendant 2 min le temps pour moi de lui dire que j’apprécie l’attention (en fait je suis sur le cul et j’ai du mal à aligner 2 phrases) et que ce genre de chose est assez exceptionnel. Bouquet final : il me laisse son numéro direct « en cas de question ou de problème ».

Stickers Online.net Dedibox

Si vous vous demandiez pourquoi aujourd’hui je ne jure que par Online.net, alors ne cherchez plus, je viens de vous l’expliquer. Certains concurrents devraient prendre exemple, cela m’aurait évité d’attendre 4 jours pour avoir une réponse à un ticket d’incident…

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Avant même de songer au type de distribution Linux et d’ensemble logiciel pour lesquels vous aller opter, il faut d’abord définir quels sont vos besoins en terme de puissance, d’espace de stockage et de fonctionnalités afin de choisir un serveur dédié qui soit adapté à l’utilisation que vous allez en faire et à votre projet…

Tout d’abord, il faut commencer par réfléchir à la question suivante : « quel usage vais je faire de mon serveur ? ». Je précise que l’objectif final de cette grande série d’articles est de monter un serveur Linux fournissant divers services. Plusieurs possibilités s’offrent à vous :

– Hébergement de site web (Apache / MySQL)

– Serveur FTP

– Serveur Teamspeak3 / Mumble

– Serveur de jeu (Minecraft / CSS / etc…)

– Cloud

– Tout ça à la fois

Une fois que vous avez ciblé l’usage, il suffit d’y adapter la dimension de votre serveur et par conséquent son coût mensuel. Voici quelques indications de tarifs en fonction de la configuration choisie, issues du site Online.net  :

Dedibox SC Gen2 Dedibox SC L Dedibox Classic+ Gen2 Dedibox LT Dedibox MD
Nano U2250 Nano U2250 Intel Xeon E3 1220 v2 Intel Xeon E3 1220 Intel Xeon E3 1240
1 Core @ 1.6 GHz 1 Core @ 1.6 GHz 4 Core @ 3.5 GHz 4 Core @ 3.1 GHz 4 Core @ 3.7 GHz
2 Go 2 Go 8 Go DDR 16 Go DDR 24 Go DDR
500 Go Hybrid + SSD 1 To Hybrid + SSD 2 x 1 To 2 x 2 To 2 x 2 To
Pas de RAID Pas de RAID RAID 0/1 Hard RAID 0/1 Hard RAID 0/1 Hard
200 Mbit/s 200 Mbit/s 300 Mbit/s 300 Mbit/s 300 Mbit/s
9.99 € HT/mois 14.99 € HT/mois  29.99 € HT/mois 49.99 € HT/mois 64.99 € HT/mois


ATTENTION : CETTE GRILLE DE CONFIGURATIONS ET DE TARIFS EST FOURNIE A TITRE INDICATIF, SEUL LE SITE ONLINE.FR FAIT FOI.

 Online.net Hebergement Serveurs Domaines

Vous souhaitez héberger quelques sites (entre 5 et 10) de taille modeste, un ftp et éventuellement un Teamspeak ou un Mumble avec un Cloud, un serveur de type Dedibox SC Gen2 devrait vous suffire. En revanche, si vous souhaitez héberger un serveur de jeu, vous devrez obligatoirement vous orienter vers un serveur de type Dedibox Classic+ Gen2 minimum si vous ne voulez pas souffrir de perturbations en cours de jeu tels que des lags ou des plantages du serveur. Ensuite, en ce qui concernent les gammes supérieures de serveur, c’est en fonction de votre budget. Plus vous pourrez débourser d’argent tous les mois, plus vous pouvez vous prendre un serveur onéreux et donc puissant ! Quoi qu’il en soit, plus le logiciel qui fera tourner votre serveur sera puissant et possédera de slots, plus vous devrez avoir une configuration puissante pour le faire tourner.

Bien évidemment, il existe des serveurs beaucoup plus onéreux que je n’ai pas jugé utile d’inclure dans ce type de dédié car de mon point de vue ils ne sont pas destiné à une usage personnel, à moins que vous n’ayez une grosse fortune, un mécène ou que la publicité vous rapporte suffisamment pour couvrir les frais !

Cas particulier : le serveur Minecraft. En effet, Minecraft avec quelques mods et une grande est relativement gourmand au niveau des ressources en particulier la mémoire vive. Par conséquent, il sera probablement plus rentable de vous orienter vers un serveur fourni par un provider tel que NitroServ, SmallMine, OMGServ ou encore VeryGames qui seront bien plus attractifs au niveau tarif qu’un serveur dédié « maison » à niveau de prestations égales (live map, joueurs illimités, taille de map illimité…).

Pour terminer, il est important de regarder la tolérance de panne. En effet, le serveur de type 1 ne possédera pas de disque dur en RAID ce qui engendrera une perte des données en cas de crash de l’un des deux disques. D’autre part, il est également primordial de penser à la sauvegarde. Ce n’est pas parce que vous louez un serveur, que les données qui y sont hébergées sont à l’abri. En cas de piratage, de mauvaise manipulation, de panne matériel ou de plantage du système d’exploitation, il est indispensable d’avoir une sauvegarde des données importantes quelque part. Sachez par exemple qu’Online mets à disposition gratuitement un espace de sauvegarde de 10Go (extensible à 200Go moyennant finances) pour toute souscription à un serveur dédié ce qui peut être un point déterminant dans le choix de votre dédié. Si l’hébergeur que vous avez choisi ne propose pas ce service gratuitement, il est probable qu’il le propose de façon payante, si ce n’est pas non plus le cas, il faudra envisager une solution de sauvegarde alternative (2ème serveur dédié à la sauvegarde du premier, téléchargement quotidien de vos sauvegardes…).

Voilà, on a fait le tour des différents points à considérer. Pour ma part, à l’heure où j’écris ces lignes, mes noms de domaines sont pour le moment enregistrés chez OVH et mon serveur dédié vous l’aurez compris est hébergé par Online. Pourquoi une séparation du fournisseur de service ? Tout simplement parce que j’ai commencé avec des hébergements mutualisés chez OVH jusqu’à ce que je me rende compte qu’un dédié me couterait moins cher que l’ensemble de mes mutualisés. A partir de ce jour là, j’ai décidé de passer sur un dédié et je suis depuis janvier 2011 un client satisfait d’Online. Je publierais d’ailleurs probablement un feedback de 3 années passées chez eux dans les semaines qui viennent.

En espérant que cet article pourra vous orienter dans le choix de votre futur serveur dédié, à bientôt pour la suite !

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Bonjour à tous ! 

Premier article d’une série d’articles d’articles traitant des serveurs dédiés que l’on peut louer auprès de sociétés telles que OVH, Ikoula, Online ou encore 1and1 (mais il en existe plein d’autres).

Plus un pense bête pour me permettre de refaire rapidement ces manipulations qu’une véritable documentation, vous trouverez au fil des articles des infos, des conseils, des tutoriels surtout, pour bien démarrer avec votre serveur dédié. A l’issue de la série d’articles, vous devriez pouvoir avoir un serveur dédié installé, configuré et hébergeant Apache, MySQL, Php, FTP, Teamspeak3, Minecraft, etc… En plus de l’installation basique, les articles auront pour but de sensibiliser à la sécurité du serveur et d’aborder les différents points à prendre en compte pour limiter les risques de compromissions ou pertes de données et services. L’ensemble des tutoriels est destiné à être réalisé sous un distribution Linux Debian ou Ubuntu, mais le principe reste le même pour n’importe quelle distribution Linux. Je n’expliquerais pas tous dans les moindre détails, l’intérêt est aussi que chacun cherche un peu de lui même comment il pourrait améliorer ou adapter un point à ses besoins ou son projet.

Je mettrais à jour cet article avec les liens des différents tutoriels que j’ajouterai au fil des semaines car non, tout ne viendra pas d’un coup, ce sera une sorte de fil rouge ! Bien que c’est avec Online que je ferais l’intégralité de mes tutoriels, vous pouvez reporter l’intégralité de ces tutoriels chez Ikoula, OVH ou 1and1 !

PS : je ne me prétends pas expert loin de là, donc si vous voyez une connerie passer, hésitez pas à commenter !

 

Sommaire :

1 – Choix du serveur

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Après avoir mis mon NAS/HTPC en test pendant 2 semaines, je me suis enfin décidé à le configurer aux petits oignons et à le mettre en pré-production en attendant de commander les disques. Je vous détaille donc aujourd’hui le choix du système d’exploitation et les différents réglages que je lui ai appliqué…

Résumé de mes articles sur le sujet :

1. A la recherche de mon futur NAS

2. Mon NAS : Cahier des charges

3. Mon NAS/HTPC : Choix matériels

4. Mon NAS/HTPC : Montage et premiers tests

5. Mon NAS/HTPC : Configuration du système

Bonus : Choisir son serveur NAS

 

Conformément à ce que j’avais commencer à indiquer dans l’article précédent, je me suis orienté vers un Windows 8 Pro. En effet, après un mois de test, il s’est avéré que le dernier système d’exploitation de la firme de Redmond soit assez stable et assez peu gourmand en ressources ce qui est un vrai changement. De plus, la possibilité d’utiliser RDP pour l’administration à distance et les différentes commandes système avancées sont un réel plus qui me faciliterons la vie lors de la maintenance.

Je n’ai finalement pas pris le temps de tester avec une distribution Ubuntu pour voir ce que cela pouvait donner mais si quelqu’un a fait un article dessus, qu’il me le signale que je l’ajoute à l’article ! D’autre part, pour ceux qui voudraient tenter l’aventure, sachez qu’il est possible d’installer le système d’exploitation embarqué sur les NAS Synology : le DSM 4.2. Pour cela, je vous invite à vous rendre sur le site suivante : http://astrolabo.fr/?p=6179

 

1) Installation du système d’exploitation :

J’ai fais une installation basique de l’OS en partageant le disque de 500Go en 2 partitions de 250Go. Ce choix de partitionnement permet d’avoir suffisamment d’espace pour le système d’exploitation et également une seconde partition pour y stocker des fichiers tels que les drivers, les fichiers de configuration ou encore les différents fichiers (pochettes d’albums, de DVDs, etc…) d’XBMC. 

Infos système Windows 8

Pour la gestion des comptes utilisateurs, la grosse nouveauté de Windows 8 c’est de pouvoir s’y connecter en utilisant un compte « Microsoft », en gros une adresse hotmail, outlook, msn, etc… L’intérêt, c’est de pouvoir retrouver sa configuration lorsque l’on se promène d’un poste à un autre. Dans mon cas, l’intérêt de ce mode de connexion est nul, par conséquent je me suis orienté vers un compte « Classique ». L’avantage dans notre cas du compte local, c’est d’une part la possibilité d’utiliser la connexion RDP (via la connexion bureau à distance) et d’autre part de pouvoir avoir 2 comptes : un utilisateur et un administrateur. Pourquoi 2 comptes ? Tout d’abord, XBMC n’a pas besoin de droits administrateurs pour fonctionner et nous permettre de lire des vidéos. D’autre part, le NAS/HTPC est destiné à rester allumer H24, je ne serais pas tout le temps chez moi (je bosse de temps en temps quand même) et si quelqu’un d’autre souhaite y jeter un oeil, je ne risque pas de retrouver toutes sortes de logiciels installés alors que je ne l’avais pas décidé. D’autre part, cela me permet également d’affiner les réglages des différents services afin de ne donner par exemple que les droits en lecture sur certaines parties du serveur, mais nous y reviendrons plus tard.

 Comptes utilisateurs

Une fois l’installation terminée, j’ai installé tous les drivers pour mon matériel et également un antivirus, Kaspersky dont il me restait une licence sur mon contrat 5 postes. L’installation de base est terminée, nous pouvons maintenant passer à toute la partie configuration.

 

2) Configuration du système d’exploitation :

Dans cette partie, je vais aborder toute la partie configuration de l’OS, c’est à dire la configuration de l’espace de stockage (provisoire car je n’ai pas encore acheté les disques finaux), des comptes utilisateurs et administrateurs et du FTP.

a) L’espace de stockage :

L’espace de stockage est un des points crucial de notre installation, c’est pourquoi il est très important de bien définir ses besoins lors de la rédaction du cahier des charges. Dans mon cas, j’ai choisi le RAID5 afin d’avoir à la fois de la redondance et un maximum d’espace de stockage utile. Nous allons voir ici les notions de pools de stockage et d’espaces de stockage qui, quand on ne connait pas bien, sont un peu déroutantes, pour toute question, laissez moi un commentaire et j’essaierai de vous éclairer (si il y a beaucoup de demande je ferais un tutoriel la dessus).

Pour gérer l’espace de stockage, rendez vous dans le panneau de configuration et choisissez l’option « Espaces de stockage » :

 Configuration du stockage

 

Choisissez l’option « Créer un nouveau pool et un nouvel espace de stockage » dans la fenêtre qui vient de s’afficher :

 Configuration du stockage

 

Vous arrivez maintenant sur une fenêtre qui vous propose de sélection l’ensemble des disques que vous souhaitez inclure à votre Pool de stockage. La capacité totale du pool de stockage est l’addition des capacités respectives de chacun des disques que vous allez lui attribuer (si vous lui attribuez 2 disques de 2To et 1 de 3To, sa capacité sera de 7To). Vous pouvez utiliser des disques de capacités différentes si vous le désirez, cela ne pose aucun problème.

 Création d'un pool de stockage

 

 

Sélectionnez les disques que vous voulez intégrer à votre pool, cliquez sur « Créer un pool » et patientez pendant sa création. L’utilitaire vous propose maintenant de créer un espace de stockage au sein de votre pool. Nous allons donc créer un espace de stockage qui va occuper la totalité du pool :

 

Vous pouvez le nommer, lui attribuer une lettre de votre choix, sélectionner le type de résilience et sa taille. Je ne vais expliquer que le choix du type de résilience, car le reste coule de source. Nous allons choisir la résilience de type « Parité » qui équivaut au RAID5. Nous allons alors être amputé d’environ 30% de notre pool de stockage pour le calcul de parité mais nous aurons alors de la redondance avec une perte minimale d’espace (pour rappel : miroir double > 50% de la capacité totale en mois, miroir triple > près de 70% en moins !) :

 Miroir Double  Miroir Triple Parité 
     

 

Cliquez sur « Créer un espace de stockage » et patientez jusqu’à la fin du processus. Notre espace de stockage est maintenant créé, pour contrôler le bon déroulement du processus, un rapide coup d’oeil sur l’explorateur Windows suffit :

 Vérification de la création d'un espace de stockage

 

Passons maintenant à la configuration des comptes utilisateurs…

 

b) Les comptes utilisateurs :

Comme je l’ai indiqué au début de l’article, j’ai créé 2 comptes avec mot de passe. Nous allons maintenant configurer l’ensemble afin que lors d’un redémarrage du NAS/HTPC, il se reconnecte automatiquement avec le bon utilisateur.

Faites un « Windows +R » et saisissez la commande suivante :

control userpasswords2

 Commande d'accès à la gestion des utilisateurs

 

Décochez l’option « Les utilisateurs doivent entrer un nom d’utilisateur et un mot de passe pour utiliser cet ordinateur », cliquez su « Appliquer » et saisissez l’identifiant et le mot de passe de votre compte utilisateur (celui qui n’a pas de droit administrateur) avant de valider.

Gestion des comptes utilisateurs

Saisie des identifiants

 

La partie comptes utilisateurs est finie, lors du prochain redémarrage, Windows ouvrira directement la session de votre utilisateur standard. Passons aux options d’alimentation.

 

c) La gestion de l’alimentation :

Nous sommes actuellement en train de monter un NAS/HTPC. Le HTPC peut être éteint (ou mis en veille) et rallumé à la demande alors qu’un NAS doit être accessible à tout moment. Par conséquent, c’est sur ce principe que nous allons baser la configuration de l’alimentation. Cette partie de la configuration est à réaliser avec le compe « utilisateur » donc déconnectez le compte « Admin » et reconnectez vous avez le compte « utilisateur ».

Dans le panneau de configuration, ouvrez la « Options d’alimentation » et configurez comme ceci :

 Options d'alimentation

 

Certains diront que ça va consommer à mort vu qu’on est sur une base de PC desktop mais les photos parlent d’elles mêmes (5 disques dur installés et branchés à l’intérieur). 

Consommation au repos Consommation en activité
Consommation au repos Consommation en activité

 

La plupart du temps, lorsque que le NAS/HTPC est au repos, il ne consomme que 30w (dans la configuration actuelle) et le double lorsque l’on le sollicite (transfert FTP, lecture de vidéo…) donc pas non plus énormément et à peine le double « en charge ». Passons à la mise en place du FTP !

 

3) Mise en place du FTP :

La mise en place du FTP est assez simple lorsque l’on sait comment le paramétrer, mais il faut utiliser le compte « administrateur » pour effectuer l’ensemble de ces modifications.

Ouvrez le champ « Exécuter » avec un « Windows + R » et entrez la commande suivante :

appwiz.cpl

Installation du FTP

 

Cela va ouvrir la fonctionnalité « Ajout / Suppression de programmes », sélectionnez alors « Activer ou désactiver des fonctionnalités Windows » :

Installation du FTP

 

Ensuite, cochez les fonctionnalités « Internet Information Services (IIS) » en prenant soin de vérifier que le « Service FTP » et la « Console de gestion IIS » sont bien cochés :

Installation du FTP

 

Validez et patientez pendant l’installation des nouvelles fonctionnalités, l’ordinateur va devoir redémarrer. Attention, compte tenu de la configuration effectuée sur les comptes, il va redémarrer avec le compte utilisateur. Déconnectez vous et reconnectez vous avec le compte administrateur pour terminer la configuration du FTP.

 

4) Configuration du FTP :

On approche de la fin du tutoriel avec la configuration du FTP. Sur la page d’accueil de Windows 8, vous pouvez voir que l’icone du gestionnaire IIS est apparue, cliquez dessus : 

Icone Gestionnaire IIS

 

L’interface du gestionnaire est ouverte, je vous invite à faire un clic droit sur le site d’exemple et le supprimer. L’interface devrait ressembler à ça :

 

Je ne vais pas détailler l’ensemble des configurations, je mets les screenshots des différentes zones à configurer, je détaillerais plus dans la vidéo qui vient. Les configurations portent sur les options suivantes :

 

Authentification FTP : 

Authentification FTP

 

Exploration des répertoires FTP : 

Exploration des répertoires FTP

 

Filtrage des demandes FTP : On ne touche rien

Journalisation FTP :

Journalisation FTP

 

Messages FTP : On ne touche rien

Paramètres SSL FTP : On ne touche rien

Prise en charge du pare-feu FTP : On ne touche rien

Règles d’autorisation FTP :

 Règles d'autorisation FTP

Restrictions de tentatives de connexion FTP : On ne touche rien

Restrictions liées au domaine et à l’adresse IP FTP : 

Restrictions liées au domaine et a l'adresse IP FTP

 

Maintenant que la configuration de base est faite, il ne nous reste plus qu’à créer notre FTP !

Cliquez droit sur le répertoire « Sites » et ensuite sur « Ajouter un site FTP » : 

Créer site FTP

 

Sur la fenêtre qui s’affiche, indiquez un nom et un chemin d’accès physique. Ce chemin défini la racine de votre FTP et cela peut être un disque dur (ou espace de stockage précédemment créé) entier ou juste un répertoire situé sur cet espace de stockage. Pour ma part, j’ai sélectionné un disque entier : 

Créer site FTP

 

Sur la page suivante, ne touchez pas à la configuration IP, nous n’avons qu’une carte réseau donc le FTP choisira automatiquement la bonne. En revanche, si vous avez 2 cartes réseaux et que vous utilisez les deux (une pour les flux vidéos et une pour les transferts FTP par exemple), il sera judicieux d’indiquer quelle adresse (carte) il doit utiliser. Laissez ensuite cocher « Démarrer automatiquement le site FTP » et sélectionnez l’option « Pas de SSL » : 

Créer site FTP

 

Pour l’authentification, cochez l’option « De base » et cliquez sur terminer. Vous pouvez voir que nous n’avons pas défini d’autorisation particulière car cette configuration a été réalisée précédemment : 

Créer site FTP

 

Créer site FTP

 

Une fois que vous aurez valider, sur un autre PC de votre réseau local, lancez votre logiciel FTP favoris et testez une connexion vers votre serveur. La connexion devrait s’établir sans problème, votre serveur FTP est alors prêt à fonctionner : 

Créer site FTP

 

Ce tutoriel est à présent terminé, une vidéo complète est en cours de montage et sera ajoutée dans les jours qui viennent.

Prochaine étape : la configuration d’XBMC !

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Seulement 3 jours après ma commande, j’accuse livraison de tout le matériel nécessaire pour monter mon HTPC/NAS… Voici ce qu’il en est et les premiers tests !

Résumé de mes articles sur le sujet :

1. A la recherche de mon futur NAS

2. Mon NAS : Cahier des charges

3. Mon NAS/HTPC : Choix matériels

4. Mon NAS/HTPC : Montage et premiers tests

5. Mon NAS/HTPC : Configuration du système

Bonus : Choisir son serveur NAS

 

Rappel de la configuration commandée :

– Boitier : Lian-Li PC-C60 Gris

– Processeur : AMD – A6 – 5400K Black Edition (3.6GHz)

– Carte mère : ASRock FM2A85X Extreme 4 (ATX)

– Mémoire vive : G.Skill NS Series 4Go DDR3 PC3-12800

– Disque dur : Seagate Momentus 5400.6 500Go

– Alimentation : Corsair CX430M 80PLUS

 

1) Déballage et montage :

J’ai passé commande de l’ensemble des pièces sur @LDLC donc pas de surprise au niveau du colis, c’est nickel. J’ouvre sans attendre le carton (le boitier est un colis à lui tout seul) contenant tous les composants et je découvre donc les différentes boites des différentes pièces.

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Le boitier tout aluminium est un poids plume, ce qui m’a vraiment surpris lorsque je l’ai sorti du carton. D’une finition impeccable (vu le prix c’est un minimum), l’alu brossé est juste magnifique et l’ensemble des ouvertures/ports/baies externes sont très bien intégrés et ne jurent pas avec le reste.

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L’intérieur est très bien pensé. On retrouve nos 2 racks modulables pouvant accueillir chacun 3 disques de 3.5 pouces et 1 de 2.5 et un rack pour les lecteurs 5.25 pouces. Bien sûr l’ensemble est démontable facilement mais uniquement avec un tournevis, pas de montage sans vis c’est dommage mais cela évite aussi les éventuelles vibrations. 

{rokbox}ressources/nas/boitierinterieur.jpg{/rokbox}

Je ne vais pas vous faire une description détaillée du reste des composants car ils se ressemblent tous plus ou moins. Le montage s’est passé sans accro, la place dans le boitier est largement suffisante pour installer la carte mère au format ATX (après un démontage complet des 3 racks) avec une alimentation de taille standard. L’espace à l’intérieur du boitier est largement suffisante au niveau du processeur pour ceux qui voudraient changer le système de refroidissement vendu de base.

{rokbox}ressources/nas/interieurmonte.jpg{/rokbox}

La machine est montée, passons maintenant à l’allumage et à la première installation de l’OS provisoire (je ne me suis pas encore totalement décidé sur le système d’exploitation final).

Pour plus de photos, voir tout en bas de cet article !

 

2) Installation et premiers tests de performances :

 J’appuie sur le bouton, je vois les lumières s’allumer, ça y est c’est parti ! Mais !? C’est quoi cette turbine ? Le bruit s’atténue un peu après la passage du BIOS, mais c’est toujours bien présent. Après une rapide investigation, si j’arrête le ventilo d’origine du processeur, c’est un silence quasi total, je verrais donc pour remplacer le ventirad par une solution plus silencieuse (et performante ?).

Pour le premier OS en test, j’installe donc un Windows 8 Pro. J’en entends déjà rigoler sur le choix de l’OS mais pour l’usage que je vais en avoir, ce choix n’est pas si dénué de sens… En effet, la gestion de l’espace de stockage sous Windows 8 est un pur bonheur et je vous ferais un petit article là dessus. De plus, si c’est l’absence de menu « démarrer » qui pourrait rebuter, pour une NAS/HTPC quelle utilité a-t-il ? L’installation est assez rapide sur le disque Seagate qui se révèle très silencieux, conformément aux différents commentaires sur le site du revendeur.

Je ne prends pas énormément de temps pour la configuration, le but est de tester la stabilité de l’OS avec un XBMC, donc j’installe les quelques drivers nécessaires et un XBMC de base. Après un paramétrage rapide du logiciel, j’ai laissé la bécane tourner pendant 24h en lançant de temps en temps un film et en navigant dans les menus. La mémoire utilisée n’est jamais montée à plus de 1.3Go / 4Go !

Les performances après quelques jours de fonctionnement en mode normal (vidéo + météo le matin et vidéo + tests de configuration le soir) :

Performances

De plus, la configuration matérielle du NAS/HTPC a extrêmement bien encaissé la lecture de gros fichiers HD avec son processeur graphique intégré à la carte mère et au CPU donc jusque là tout se passe comme prévu ! Si ce n’est le bruit du processeur bien évidemment…

Les premiers tests sont donc très prometteurs avec un Windows 8 Pro, passons maintenant à la revue des différents OS envisageables.

 

3) Les différentes possibilités de systèmes d’exploitations :

a) Windows 8 :

Système assez peu gourmand en ressources systèmes. Outils de gestion du stockage adapté à nos besoins et notre utilisation. Tous les outils sont intégrés et disponibles de base sans surcouche supplémentaire (FTP/WEB/STOCKAGE…). Interface agréable pour un HTPC.

b) Windows Serveur 2012 :

Comme Windows 8 mais beaucoup d’autres fonctionnalités supplémentaires qui nous ne seront pas vraiment utiles pour l’utilisation que nous souhaitons en faire.

c) Windows 7 :

Inutile de présenter l’OS, il ne dispose malheureusement pas de la même gestion de stockage que 2012 Server et Windows 8.

d) Windows Home Server 2011 :

Basé sur un Windows Server 2008 R2, c’est une distribution serveur orientée grand public avec une interface et une gestion simplifiée.

e) FreeNAS :

Distribution Linux orientée 100% NAS, lui ajouter les fonctionnalités qui nous intéressent risque d’être compliqué voir impossible. Distribution parfaite pour ceux qui ne souhaitent monter qu’un NAS !

f) Ubuntu :

Distribution qui semble très bien fonctionner avec XBMC, parfait pour ceux qui souhaitent réduire les coût en ne dépensant pas d’argent dans une licence système. Seul problème qui pourrait éventuellement se poser : la compatibilité matérielle.

 

Maintenant que la revue des différents OS est faite, il ne me reste plus qu’à passer ceux retenu au banc d’essai pour rendre un verdict dans les prochaines semaines ! A très bientôt pour un nouvel épisode.

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Tout est dans le titre ! A mesure que j’avançais dans la définition de mon cahier des charges, je me suis rendu compte que ce que je cherchais était en fait un hybride entre un NAS et un HTPC. Voyons maintenant ce qu’il est possible de faire au niveau matériel…

Résumé de mes articles sur le sujet :

1. A la recherche de mon futur NAS

2. Mon NAS : Cahier des charges

3. Mon NAS/HTPC : Choix matériels

4. Mon NAS/HTPC : Montage et premiers tests

5. Mon NAS/HTPC : Configuration du système

Bonus : Choisir son serveur NAS

 

Introduction :

Petit rappel du cahier des charges : 

– Dimensions max : 50x20x40

– Nombre de slots minimum : 4

– Support du RAID5

– Connectivité : RJ45 / HDMI / USB2-3

– Silencieux

– Lecteur Blu-Ray (facultatif)

– Wifi (facultatif)

– Système stable

– Peu gourmand en ressources

– Gestion du RAID5

– Possibilité d’installer des applications de mon choix

– Budget max (hors disques de stockage) : 450€ +/- 10%

 

Si je reprends cette liste en séparant d’une part les aspects plutôt NAS et d’autre part les aspects plutôt HTPC, j’obtiens le tableau suivant : 

NAS HTPC

Nombre de slots minimum : 4

Support du RAID5

Dimensions max : 50x20x40

Connectivité : HDMI

Lecteur Blu-Ray (facultatif)

Avec des points communs :

Possibilité d’installer des applications de mon choix (ou presque)

Silencieux

Wifi (facultatif)

Connectivité : RJ45 / USB2-3

Système stable

Peu gourmand en ressources

Budget max (hors disques de stockage) : 450€ +/- 10%

 

Si on fait abstraction d’un lecteur Blu-Ray optionnel, je cherchais à la fois des caractéristiques présentent chez un NAS et chez un HTPC, et d’autres l’étant soit chez l’un, soit chez l’autre. Soyons honnêtes, impossible ou presque de trouver quelque chose de tout prêt qui remplisse complètement mon cahier des charges… Je me suis donc penché vers des solutions « personnalisées » afin de choisir la solution qui hébergera mon système.

 

I) Exploration des différentes possibilités :

 

1ère piste explorée : les « assembleurs » :

Sur ce site par exemple : http://www.pcspecialist.co.uk/desktop-pcs/home-servers/ il est possible de partir d’une base et de la configurer de A à Z. Jusque là tout va bien, j’arrive même à remplir le cahier des charges ou presque : niveau tarif ça coince, j’arrive à 490€ pour un 4 slots peu évolutif, pas terrible. Qu’à cela ne tienne, j’ai plus d’un favoris dans mon navigateur !

Sur ce second site : http://www.homemedia.fr/configurations-pc-media-center/, on nous propose des configurations en kit avec un listing précis de toutes les pièces nécessaires à l’assemblage. Je prends donc le prix le plus élevé, en rapport avec ma contrainte de budget (le Nettop Home Cinema Premier Prix). Pour 400€ (pile dans le budget que je me suis fixé), le cahier des charges matérielles n’est malheureusement pas respecté…

Sur maison du numérique, j’ai trouvé une configuration qui correspond totalement au cahier des charges au niveau matériel : http://www.maisondunumerique.com/hfx-cinema-x5-serveur-audio-video.html. Hélàs, ici encore c’est le tarif qui fait tâche : 2995€

Coté système d’exploitation, la plupart du temps c’est Windows Home Serveur 2011 qui est proposé avec éventuellement la possibilité de le supprimer du panier pour avoir le choix de l’OS.

Conclusion : les assembleurs c’est bien, mais c’est trop cher.

 

2ème piste explorée : le HP Proliant N40L :

Solution découverte sur plusieurs blog mais en particulier ces deux là : Maison et Domotique et Wiki HP Proliant N40L.

Il s’agit d’un mini-serveur HP vendu aux environs de 200€ sur Amazon.com (tout dépend des périodes, le prix variant en règle générale entre 190 et 220€), disposant de 4 slots 3.5 (6 avec bidouille maison) de 2Go de RAM, d’un processeur AMD Turion et d’un disque de 250Go pour l’OS. A ce prix là, sans système d’exploitation, c’est une alternative sérieuse à un NAS Grand Public qui serait vendu au moins le double pour le même nombre de slots, et à un HTPC clé en main qui offrirait bien moins de possibilités.

Mais tout n’est pas rose avec cette petite trouvaille. En effet, il pêche un peu notament par l’absence de port HDMI. D’autre part, pour passer de 4 à 6 slots 3.5 pouces, il faut impérativement sacrifier le slot 5.25 qui aurait pû être utilisé pour intégrer un lecteur Blu-Ray éventuellement.

D’après les retours de nombreux utilisateurs, cette configuration semble très bien supporter la plupart des OS présents sur le marché comme par exemple Windows Serveur 2008R2/2012, Windows 7/8, Ubuntu, FreeNAS… Cerise sur le gâteau, il ne consomme que très peu d’électricité !

Conclusion : ce boitier possède de grosses qualités (nombre de slots, prix, support de l’OS…) mais souffre également d’un léger manque d’évolutivité.

 

3ème piste explorée : le serveur fait maison :

Après avoir exploré 2 pistes avec des produits clés en main, passons maintenant à une solution montée de toute pièce par nos soins et comparons les résultats. En parcourant rapidement les sites de matos informatique, je me suis vite rendu compte que le plus dur serait de trouver un boitier type HTPC répondant à mes attentes, les autres composants seront beaucoup plus simples à trouver car bien plus nombreux. Je vais donc commencer par là… Et pour ceux qui souhaiteraient suivrent mes traces mais avec un budget moins conséquent, je vous recommande d’aller visiter le site d’Hotfirenet qui livre une démarche similaire (il monte un vrai HTPC sans la partie NAS donc on peut retirer toute la partie stockage) pour un coût inférieur.

Le boitier :

D’après le cahier des charges, le boitier doit avoir des dimensions maximales de 50x20x40, des ports USB (USB3 serait un plus), un slot 5.25 pouces en façade pour ajouter un lecteur Blu-Ray et un physique avantageux (faut pas qu’il fasse tâche dans mon salon !). Sous le capot, il faudrait au minimum 5 slots pour disques durs (1 Système + 4 Stockage) c’est la seule vraie condition requise. Le format de carte mère ou d’alimentation importe peu, il sera facile de trouver des composants dans un format compatible. Voyons ce que nous pouvons trouver…

Fractal Design Node 304 : Design alu brossé de couleur noire, 6 emplacements internes pour des disques de 3.5 pouces, carte mère au format Mini-ITX, pas de port en façade ni d’emplacement pour un éventuel lecteur 5.25 pouces, vendu sans alimentation. Pas un vrai format HTPC. Tarif : 95€ environ.

Silverstone Grandia GD08 : Design alu brossé noir, 2 baies 5.25 pouces, 8 baies 3.5 pouces, 2 ports USB3 en façade, format de carte mère accepté jusqu’à E-ATX, format HTPC, vendu sans alimentation. Refroidissement latéral (2 ventilateurs fournis). A l’arrière, possibilité d’ajouter jusqu’à 7 cartes d’extensions. Tarif : 160€ environ.

Lian-Li PC-C60 : Mon coup de coeur, le design disponible en alu brossé gris ou noir. Sous le capot, 2 emplacements 5.25 pouces, 6 emplacements 3.5 pouces et 3 emplacements 2.5 pouces. Livré sans alimentation, le boitier supporte les cartes mères au format ATX et les alimentations de taille standard donc aucun soucis pour trouver les composants dont nous allons avoir besoin. Coté refroidissement, on peut compter sur 2 ventilateurs latéraux gauche (inclus) avec 1 emplacement supplémentaire sur le dessus du boitier et 1 sur le coté droit pour des ventilateurs optionnels, sans compter celui pour l’alimentation. En façade, on peut compter sur 2 ports USB3 + 1 port e-SATA et a l’arrière, il y a suffisament d’emplacement pour ajouter jusqu’à 7 cartes d’extensions en PCI ou PCI-E ! Seul « petit » point noir : son tarif qui tourne autour des 220€…

 

Le couple carte mère / processeur :

Pour la carte mère, il faut se baser sur le format du boitier en sachant qu’en général, les marques déclinent leurs cartes mères en plusieurs formats à peu de choses prêt. Celui que j’ai retenu accepte les cartes mères au format ATX ce qui est un énorme avantage puisque la plupart des cartes du marché seront alors compatibles. Au niveau caractéristiques techniques, la CM doit avoir au minimum 5 ports SATA, un port RJ45, de l’USB (USB3 en bonus) et un refroidissement passif des chipsets pour réduire les nuisances sonores. Je vais placer la barre un peu plus haut en cherchant une CM avec au moins 6 ports SATA. Afin d’éviter d’avoir à racheter une carte vidéo séparée, occasionnant un surcoût, une surconsommation et une augmentation potentielle de la nuisance sonore (si on choisit un refroidissement actif), j’ai décidé d’inclure également un chipset vidéo intégré (avec port HDMI) capable, avec le processeur qui va bien, de traiter à lui seul le décodage vidéo. Voici mes trouvailles :

ASRock FM2A85X Extreme 4 (ATX / MicroATX / MiniITX) : Déclinée en 3 formats, Socket FM2, 7 ports SATA III, controleur vidéo intégré (ports HDMI / DVI / VGA), 2 à 4 ports mémoire (jusqu’à 32 ou 64Go), USB3… Tarif : entre 85 et 100€

Asus P8H77 (ATX / MicroATX) : Déclinée en 2 formats, Socket 1155, 6 ports SATA III, controleur vidéo intégré (ports HDMI / DVI / VGA), 4 ports mémoire (jusqu’à 32Go), USB3… Tarif : entre 85 et 100€

 

Pour le processeur, afin de faire des économies à divers niveaux, j’ai décidé d’opter pour un processeur intégrant un processeur vidéo ! En effet, pour un modèle identique de processeur, la version avec processeur vidéo intégré est à peine plus chère qu’un processeur sans donc pourquoi s’en priver ?

Pour AMD : AMD – A6 – 5400K Black Edition (3.6GHz) : Socket FM2 / Dual Core débridé / Processeur graphique AMD Radeon HD 7540D intégré / Tarif : environ 65€ 

Pour Intel : Intel Pentium G860 (3.0 GHz) : Socket Intel 1155 / Dual Core / Processeur graphique Intel HD Graphic intégré / Tarif : environ 60€

Attention à bien sélectionner un processeur dont le socket est compatible avec la carte mère choisie précédemment.

 

La mémoire vive :

Nul besoin de performances de choc (c’est un serveur pas une GameStation) donc du moment que la fréquence que vous choisissez est supportée par la carte mère que vous avez choisi, vous pouvez prendre celle qui vous plait le plus.

 

Disque dur :

Pour le disque système, vous avez le choix. Soit vous prenez un disque 3.5 pouces, ou un 2.5 pouces ou un SSD, à ma guise comme dirait l’autre. Le SSD fait sûrement un peu riche pour une configuration type HTPC/NAS mais si vous avez le budget… Faites vous plaisir !

Pour le stockage, je dirais que là encore c’est une question de goût mais vu que l’optique est un HTPC/NAS, je pense qu’il est judicieux de prendre en considération les disques Western Digital RED destinés à cet usage. Disponibles en 1, 2 ou 3To, les retours d’utilisateurs sont très positifs sur ces produits et pour en utiliser 2 depuis la sortie en magasin, je n’ai aucun reproche à leur faire. Coté performances, ils encaissent très bien la lecture de films HD, ils sont donc tout indiqués pour l’usage que l’on souhaite en faire. Au niveau tarifs, ils se situent entre des disques 5400trs/min et 7200trs/min.

 

Alimentation :

Idem, au choix du client. N’importe quelle alimentation avec une puissance d’au moins 400w sera largement suffisante, donc si vous avez une marque fétiche, foncez mais n’oubliez pas de prendre quelque chose de silencieux.

 

Cartes d’extensions diverses :

Je ne vais pas m’étendre ici sur les différentes possibilités d’extensions, en fonction de nos choix de carte mère, il sera possible d’ajouter une carte Tuner TNT, une carte d’aquisition, un lecteur Blu-Ray ou encore un lecteur de cartes mémoires…

 

II) La décision finale :

Après une longue réfléxion et la réception d’une pluie de coupons de réductions de chez @LDLC, voici la configuration qui a été retenue par le jury :

– Boitier : Lian-Li PC-C60 Gris

– Processeur : AMD – A6 – 5400K Black Edition (3.6GHz)

– Carte mère : ASRock FM2A85X Extreme 4 (ATX)

– Mémoire vive : G.Skill NS Series 4Go DDR3 PC3-12800

– Disque dur : Seagate Momentus 5400.6 500Go

– Alimentation : Corsair CX430M 80PLUS

Vous pouvez constater que les disques de stockage n’y sont pas. C’est normal, je vais d’abord tester avec un disque de récupération afin de bien choisir l’OS et d’éprouver la stabilité du système. Avec un peu de chance, d’ici là les prix des disques dur auront un peu diminués.

Au niveau du tarif, toutes réductions déduites, avec Pack LDLC Confort et sans les FDP, nous arrivons à un total de : 495€ soit pile le budget qui était fixé au départ !

Dans le prochain article (qui je le promet sera plus court… ou pas), je vous présenterais la machine assemblée et les premiers tests d’OS.

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Deuxième article ponctuant ma recherche d’un nouveau NAS, je vais exposer ici mon cahier des charges logiciel et matériel définissant ainsi au mieux les attentes que j’ai d’un serveur NAS à l’heure actuelle…

Résumé de mes articles sur le sujet :

1. A la recherche de mon futur NAS

2. Mon NAS : Cahier des charges

3. Mon NAS/HTPC : Choix matériels

4. Mon NAS/HTPC : Montage et premiers tests

5. Mon NAS/HTPC : Configuration du système

Bonus : Choisir son serveur NAS

 

 

1 – Cahier des charges matériel :

Au niveau matériel, il peut y avoir énormément d’exigences, aussi bien pour l’architecture matérielle que pour la connectique.

Pour ma part, je cherche impérativement un serveur NAS avec une résilience de mes données, se traduisant par conséquent par le support d’un RAID 1 ou 5. En effet, en cas de crash de l’un de mes disques, je tiens absolument à ce que mes données soient protégées et que je puisse les reconstruire en remplacement simplement le disque défectueux. Je ne me tournerais pas vers un RAID 1 qui est bien plus sécuritaire en cas de crash d’un disque mais qui nécessite la moitié des disques installés pour le calcul de sa parité portant donc la capacité utile à 50% de la capacité totale, générant donc un surcoût financier non négligeable… Le moins pénalisant en terme de perte d’espace utile est bien sûr le RAID 5 puisqu’il n’utilise qu’un seul disque pour la parité, la capacité utile est donc portée à n-1 disques. Il ne supporte que la perte d’un seul disque à la fois mais nécessite au minimum 3 disques pour fonctionner, et par voie de conséquence, 3 slots minimum seront donc requis dans le boitier.

Puisque nous parlons espace utile disponible, la capacité actuelle de mon NAS est de 4To. Sachant que j’arrive à épuisement de l’espace disponible, il me faut impérativement plus de 4To utiles dans mon boitier. Avec la redondance du RAID 5, cela signifie que je vais avoir besoin d’au moins 4 slots pour répondre à mes besoins, 6 si à l’avenir je veux pouvoir étendre la capacité simplement en ajoutant un ou deux disques supplémentaires, sans avoir à changer la totalité du boitier.

Au niveau connectivité, la prise RJ45 est le strict minimum afin de pouvoir accéder au boitier via le réseau afin de transférer les fichiers via FTP ou pouvoir accéder au contenu grâce au DLNA. Une prise HDMI afin de pouvoir brancher le boitier directement à la TV pour y afficher l’interface (bon je dévie un peu vers un lecteur multimédia mais qu’importe, j’expose mes besoins). Des ports USB2 ou USB3 pour pouvoir brancher un périphérique de stockage externe et une connexion wifi seraient également un plus. Pour finir, la cerise sur le gâteau : la possibilité d’avoir un lecteur Blu-Ray (de base ou en option).

L’impossibilité de faire évoluer le boitier (ajout de cartes additionnelles) est une des grosses lacunes des NAS vendus par les grandes. Dans l’idéal, j’aimerai pouvoir faire évoluer mon boitier toujours dans l’optique de lui ajouter des fonctionnalités dans le futur.

Pour ce qui est de l’encombrement, mon seul impératif c’est que le boitier loge dans mon meuble TV. Par conséquent, il ne faut pas que les dimensions excèdent une hauteur de 20cm, une largeur de 50cm et une profondeur de 40cm. 

Enfin, l’ensemble doit être silencieux pour ne pas perturber la séance cinéma, cela va de soit…

Récapitulatif :

– Dimensions max : 50x20x40

– Nombre de slots minimum : 4

– Support du RAID5

– Connectivité : RJ45 / HDMI / USB2-3

– Silencieux

– Lecteur Blu-Ray (facultatif)

– Wifi (facultatif)

 

Passons à la partie logicielle.

 

2 – Cahier des charges logiciel :

L’OS des Synology, le fameux DSM, est plutôt bien fait et intuitif, très stable il peut rester de longs mois sans redémarrer. Malheureusement, il est aussi très restrictif notamment au niveau des outils qu’il propose, nous sommes en effet limités aux seules applications du catalogue. Bien sûr, il est possible d’installer des applications non officielles mais à nos risques et périls (certains l’ont appris à leurs dépends).

Interface Synology

Il faut donc que l’OS soit très peu gourmand en ressources systèmes car monter une machine de guerre pour pouvoir lire mes différents médias serait un investissement bien plus important qu’une configuration orientée NAS et donc un gâchis financier. De plus, il faut également qu’il puisse rester 24/7 en ligne ce qui nécessite un système très stable.

La gestion du stockage doit avoir des caractéristiques bien précises : elle doit permettre la gestion du RAID5 afin d’offrir la redondance et l’augmentation de l’espace de stockage simplement en vue d’ajouter un ou plusieurs disques supplémentaires dans le futur.

Je veux également pouvoir installer les applications de mon choix. Bien sûr, je ne compte pas installer un client Torrent ou Photoshop mais par exemple un VLC (lecteur multimédia « basique ») ou un XBMC afin de profiter de la sortie HDMI (et de l’ensemble des médias sous forme de catalogue), un Skype pour faire de la visio directement sur la TV, etc…

XBMC

Par conséquent, le choix ne peut s’orienter vers un OS propriétaire car bien souvent trop fermé. Le choix futur devra donc se porter vers un système Linux (FreeNAS par exemple qui est complètement orienté NAS) ou Windows Server 2012, regroupant ainsi l’ensemble des fonctionnalités que je recherche.

Récapitulatif :

– Système stable

– Peu gourmand en ressources

– Gestion du RAID5

– Possibilité d’installer des applications de mon choix

 

Terminons le cahier des charges par le prix…

 

3 – Cahier des charges financiers :

Le challenge que je me suis fixé, c’est d’arriver à trouver un NAS qui corresponde au mieux à ce cahier des charges pour un prix équivalent à un boitier 4 slots d’une marque telle que Qnap ou Synology. Pourquoi choisir un produit de ce type ? Tout simplement parce qu’ils reflètent très bien les prix pratiqués dans le monde du NAS grand public. Voici quelques exemples :

Modèles 4 baies Synology :

SYNOLOGY DS411+ II (500€) : http://www.ldlc.com/fiche/PB00113824.html

SYNOLOGY DS413 (460€) : http://www.ldlc.com/fiche/PB00135998.html

Modèles 4 baies Qnap : 

QNAP TS-412 (370€) : http://www.ldlc.com/fiche/PB00118052.html

QNAP TS-419P II (490€) : http://www.ldlc.com/fiche/PB00123054.html

Modèle 4 baies AsusTor :

ASUSTOR AS-604T (750€) : http://www.ldlc.com/fiche/PB00140686.html

 

Nous pouvons constater que les prix s’échelonnent de 370 à 750€ soit un écart de près de 400€ avec une moyenne autour de 500€. Le prix que je me fixe (hors achat des disques de stockage) est de 450€ +/- 10%. Nous verrons donc si j’arrive à tenir ce budget (tous les coups légaux sont permis !).

 

4 – Conclusion :

Je récapitule l’ensemble des conditions de mon cahier des charges :

– Dimensions max : 50x20x40

– Nombre de slots minimum : 4

– Support du RAID5

– Connectivité : RJ45 / HDMI / USB2-3

– Silencieux

– Lecteur Blu-Ray (facultatif)

– Wifi (facultatif)

– Système stable

– Peu gourmand en ressources

– Gestion du RAID5

– Possibilité d’installer des applications de mon choix

– Budget max (hors disques de stockage) : 450€ +/- 10%

 

Maintenant que mon cahier des charges est établi, je peux commencer ma quête du NAS idéal.

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