J’ai reçu un disque dur de la part de la marque Western Digital, et c’est pourquoi je vais vous parler aujourd’hui du disque dur externe My Passport Ultra en version 1To !

1. Packaging et design

Le package du Western Digital My Passport Ultra est plutôt classe mais également sommaire puisqu’il ne contient que le disque dur et son câble USB accompagnés d’un papier comportant les mentions de garanties légales.

Le disque qui se dévoile est quant à lui beaucoup plus classe comparé aux My Passport Ultra « classiques » :

Arborant un design mi-métallique mi-plastique noir, il est d’une taille et d’un poids sensiblement identiques à ses prédécesseurs et on peut dire qu’il est parfait pour les nomades avec ses 140g ! A noter que la partie métallique est en réalité en plastique mais avec un rendu plutôt convaincant. Vous l’aurez compris, je suis assez emballé par le nouveau design du Western Digital My Passport Ultra mais comme je me méfie des apparences, j’ai décidé de lui faire passer quelques tests de performances…

 

2. Performances

Le Western Digital My Passport Ultra est équipé d’une connectique USB 3.0 pour des taux de transferts pouvant atteindre les 5 GBits/s, un chiffre qui donne le vertige ! Cette valeur est donnée à titre indicatif puisqu’il s’agit du taux de transfert maximal que l’USB 3.0 peu supporte et que les disques durs mécaniques actuels sont très loin d’atteindre de telles valeurs. Par conséquent, j’ai procédé moi même à quelques tests de performances en lecture et écriture afin de me faire une idée sur les capacités réelles de ce disque externe.

Afin d’avoir des informations les plus pertinentes possible, j’ai réalisé 4 tests avec des fichiers de 50Mo, 100Mo, 500Mo et 1Go et voici ce que ca a donné :

 

Si on peut constater une vitesse constante en écriture, on notera cependant qu’en lecture, le disque s’en sort plutôt très bien sur des petits fichiers mais que rapidement, le débit s’effondre et tombe aux alentours de 140MB/s. En soit, ce n’est absolument pas gênant pour toutes les utilisations courantes car j’ai pu regarde des fichiers vidéo Full HD sans ressentir la moindre latence ou subir le moindre lag et c’est surement l’utilisation où il y avait un risque de souffrir de performances moyennes voir médiocres. Fort heureusement, le Western Digital My Passport Ultra passe le test haut la main !

Autre point qu’il faut prendre en considération : la robustesse du produit. Et ça, difficile de l’évaluer car c’est quelque chose qui se dessine sur le long terme. Si Western Digital a pris soin de poursuivre dans la lancée de ses autres Passport Ultra, je gage que celui-ci aura une durée de vie dépassant largement les 5 ans, les 3 que j’ai déjà en ma possession ayant respectivement 4 (2) et 7 ans ! 

 

3. Conclusion

Proposé à un tarif d’environ 90€ sur Amazon dans sa version 1To, le Western Digital MyPassport Ultra est un excellent disque dur externe pour tous les utilisateurs nomades. Rapide, robuste et design, il se décline en diverses couleurs et capacités allant de 1 à 4To, parfait pour emporter avec vous photos, documents et vidéos ! Si vous cherchez un disque dur externe avec un excellent rapport qualité / prix, foncez, vous ne le regretterez pas.

Read More

Après avoir testé le Thrustmaster TMX et le Thrustmaster T150, les 2 frêres ennemis, c’est au tour du volant Thrustmaster TX Racing Wheel Leather Edition, compatible PC et Xbox One, de passer entre mes mains…

1. Packaging

Comme à son habitude, Thrustmaster a mis le paquet sur l’emballage qui est absolument énorme et protège une fois de plus parfaitement le matériel qu’il contient. A l’intérieur du carton, on retrouve :

– 1 Thrustmaster TX Racing Wheel Servo Base
– 1 volant Thrustmaster TM Leather 28 GT
– 1 pédalier Thrustmaster T3PA
– 1 guide de l’utilisateur

Comme je m’entends bien avec Thrustmaster, j’ai eu la chance d’avoir un bonus parmi les colis ! En effet, ils ont glissé le volant 599XX EVO 30 Alcantara Edition dans le colis (encore merci <3) !

L’ensemble est donc plutôt complet comme vous pouvez le constater puisqu’ils incluent d’office un pédalier T3-PA (dont je vous ai déjà parlé sur le blog) avec le volant au lieu d’un pédalier 2 pédales comme sur les TMX / T150.

2. Design et finitions

Comme d’habitude, le socle du volant a un corps composé exclusivement de plastique noir d’excellente qualité destiné à durer dans le temps. Au niveau de la forme générale, le design n’est pas très éloigné de celui du TMX mais est légèrement plus imposant car le TX Racing Wheel a reçu quelques améliorations comparé à son petit frère.

Sur le corps du TX Racing Wheel Servo base on retrouve 1 bouton Mode qui sert a switcher électroniquement la pédale d’accélération avec celle du frein, le bouton Xbox et un bouton correspondant à la touche A sur Xbox ou que vous pourrez paramétrer à votre guise sur PC. Au centre, l’arbre de transmission du volant entouré de la bague de serrage du volant car sur ce modèle, vous avez la possibilité de mettre le volant que vous souhaitez ! En effet, grâce à un système de bague à visser, le TX Racing Wheel vous donne la possibilité de customiser votre expérience gaming en changeant de volant comme bon vous semble. Vous voulez un volant type GT en cuir ? Vous vissez le TM Leather 28 GT et c’est parti ! Vos mains délicates préfèrent quelque chose de plus doux ? Hop, vissez le 599XX EVO 30 en Alcantara ! Vous êtes fan de F1 ? Aucun problème, le volant Ferrarri F1 s’adapte également dessus !

En dessous, on retrouve le système de fixation habituel mais sachez que si vous possédez un siège type RSeat, vous pourrez également visser votre volant sur le plateau prévu à cet effet à l’aide de 2 visses.

Un petit point négatif, comme signalé sur les 2 autres modèles testés : la longueur du cable USB pour le connecter au PC ou à la console qui ne fait qu’un tout petit mètre cinquante environ. Pour le PC c’est normalement suffisant mais pour la console cela peut être un peu juste si vous voulez avoir un recul suffisant par rapport à la TV.

Le volant Thrustmaster TM Leather 28 GT est d’une finition exemplaire.

D’une dimension identique aux volant que l’on retrouve dans les GT (28cm), le cuir est cousu et procure une prise en main vraiment très agréable.

Le centre du volant est en métal brossé peint en noir du plus bel effet et met à disposition 6 boutons (pré-paramétrés sur Xbox One et paramétrables sur PC), un sélecteur 3 positions, une croix multidirectionnelle ainsi que 2 palettes séquentielles situées à l’arrière. Grosso modo, vous avez à disposition la quasi totalité des boutons d’une manette de Xbox à portée de doigts et c’est vraiment très pratique et confortable lors de la conduite.

Le volant 599XX EVO 30 Alcantara Edition est identique ou presque au TM Leather 28 GT à la différence prêt qu’il mesure 30cm de diamètre et dispose d’un revêtement en Alcantara véritable et non en cuir, toujours impeccablement cousu.

Pour ma part, je n’ose pas l’utiliser sans gants de peur de l’abimer !

Je ne m’attarderais pas du tout sur le pédalier Thrustmaster T3-PA dont vous pouvez retrouver un test complet sur le blog. Passons maintenant à l’installation et au paramétrage.

3. Installation, paramétrage et utilisation

Sur Xbox One, c’est plug and play. Pas vraiment de configuration à faire si ce n’est certains jeux qui vous donneront la possibilité de régler la sensibilité ou l’attribution de certains boutons.

Sur PC en revanche, vous devrez commencer par installer les drivers Force Feeedback pour faire la configuration et la mise à jour de votre volant mais vous aurez beaucoup plus de lattitude pour la configuration des différents boutons et fonctionnalités. C’est plutôt intuitif, rapide et en fonction des jeux vous aurez plus ou moins de facilité à réaliser l’attribution des touches, cela étant lié directement au développement de chaque jeu.

Pour ma part, j’ai testé le volant avec Froza Horizon 3, Project Cars et Asseto Corsa et je dois dire que ce fut assez rapide, notamment sur Project Cars qui intègre directement un profil de configuration pour le TX Wheel ! Comme le TMX et le T150, le TX Racing Wheel Servo Base est compatible avec tous les accessoires de la marque et vous pourrez donc vous constituer un setup personnalisé à souhait en intégrant un T3-PA Pro à la place du T3-PA, en ajoutant ou non le levier de vitesse TH8A et en vissant le volant de votre choix, soit au total un peu plus d’une quinzaine de combinaisons différentes.

A l’utilisation, c’est vraiment top ! Le volant réagit au quart de tour, le retour de force est bien présent voir même déroutant de part le sentiment de réalisme pendant la conduite. Une fois que vous l’aurez paramétré correctement, le volant vous permettra d’avoir des sensations de conduites proches de la réalité à la seule différence prêt que le retour de force, ça fait un peu de bruit mais on ne peut pas tout avoir !

Le volant TM Leather 28 GT permet de conduire pendant de longues sessions sans avoir les mains moites qui glissent contrairement à un volant plastique. Quant à l’Alcantara, prévoyez d’investir dans une paire de gants de conduite (jetez un oeil chez les marques officielles) si vous voulez qu’il dure dans le temps.

4. Conclusion

Le volant Thrustmaster TX Racing Wheel Leather Edition est vraiment un super produit. D’une conception quasi irréprochable, il est facile à installer et configurer et vous permettra d’avoir d’excellentes sensations de conduite. La possibilité de mixer les accessoires de l’éco-système Thrustmaster afin de constituer son setup personnalisé est un réel plus qui peut peser lourd dans la balance lors du choix d’une marque et/ou d’un modèle de volant. Mais un tel degré de finition et de personnalisation à un coût non négligeable et ne mettra pas le volant à la portée de toutes les bourses (je vous récapitule plus bas les tarifs) et réserve ce modèle plutôt aux passionnés ou à ceux qui en auront une utilisation régulière plutôt qu’occasionnelle. Néanmoins, compte tenu de la finition, de la facilité d’utilisation et des sensations procurées, le Thrustmaster TX Racing Wheel Leather Edition est, selon moi, d’un très bon rapport qualité prix. Souvenez vous, on en a quasiment toujours pour son argent.

Coté tarifs, comptez :

370€ pour le pack Thrustmaster TX Racing Wheel Leather Edition

280€ pour le Thrustmaster TX Racing Wheel Servo Base

115€ pour le volant TM Leather 28 GT seul

170€ pour le volant 599XX EVO 30 Alcantara Edition seul

170€ pour le volant Ferrarri F1 seul

110€ pour le pédalier T3PA seul

Enfin, plutôt que d’acheter chaque éléments séparément, sachez que vous pouvez créer la configuration qui vous convient et la commander directement sur le site du constructeur via le configurateur.

Read More

Reçu il y a quelques temps, le boitier PC NZXT H440 EnVyUs Edition passe aujourd’hui sur le banc de test du blog.

1. Packaging

Le boitier NZXT H440 EnVyUs Edition débarque dans un carton bleu assez imposant arborant fièrement l’emblème de la célèbre team esport. Tout est parfaitement bien calé et aucune chance que le boitier soit endommagé durant le transport.

A l’intérieur, se trouve un boitier moyen tour plutôt massif de couleur noire mâte avec des détails blanc tels que les logos ou les contours.

En revanche, l’intérieur et les pieds sont bleu roi, un parti pris qui ne sera pas forcément du goût de tout le monde car aujourd’hui, de nombreux joueurs voulant accorder leur setup à la déco de leur chambre ou de leur bureau.

Le boitier est livré avec toute la visserie nécessaire pour installer comme il faut votre chère configuration à l’intérieur. A l’avant, le logo EnVyUs en blanc qui permet d’afficher votre soutiens à votre équipe préférée.

Clairement, on sent la volonté de NZXT de nous proposer un matériel haut de gamme et pour l’instant c’est en bonne voie !

 

2. Caractéristiques techniques

Niveau mensurations, le NZXT H440 EnVyUs est une belle bête et vous permettra d’embarquer une configuration assez imposante. Néanmoins, si vous souhaitez disposer d’un lecteur optique vous devrez soit apprendre à vous en passer soit vous orienter vers un autre boitier car il ne dispose d’aucun emplacement dédié comme de nombreux autres modèles de chez NZXT ou bien d’autres marques :

Baies internes

Format 5,25″ : 0 Format 3,5″ : 11 Format 2,5″  : 8

Refroidissement

Avant : 2x 140mm ou 3x 120 mm (inclus) Dessus : 2x 140mm ou 3x 120 mm Arrière : 1x 140mm (inclus) ou 120 mm

Filtres

Avant (Inclus)Bas Arrière (Inclus)

Support de radiateur

Avant 2 x 140 ou 3 x 120 mm Haut 2 x 140 ou 3 x 120 mm Arrière 1 x 140/120 mm

Espace intérieur

Longueur de la carte graphique : 294 mm (avec HDD) 428 mm (sans HDD) Hauteur autour du CPU : 180 mm Cable Management : 17,7 mm – 32,5 mm (isolant phonique 3-5 mm)

Dimensions

L: 220mm x H: 513mm x P: 480mm

Matériaux

Acier, Plastique

Compatibilité carte mère

Mini-ITX, MicroATX, ATX

Emplacements d’extension

7

Connectique externe

1 x Audio/MicroPanneau E/S LED Marche/Arrêt

Poids total

10,16 kg

Ports USB 3.0

2

Ports USB 2.0

2

Vous pourrez noter que niveau connectique en façade on est plutôt bien servi avec les traditionnels ports audio (entrée / sortie) mais également 4 ports USB dont 2 en USB3.0 pour des débits ultra rapides. Coté refroidissement, le constructeur a également pensé à tout avec 5 emplacements pour ventilateurs de 140mm (ou 7 de 120mm) afin que votre bête de course garde la tête froide même lors des parties les plus acharnées. Il fournit notamment 4 ventilateurs (3 à l’avant et 1 à l’arrière), le tout protégé par des filtres anti-poussière.

Ce qui je crains avec les ventilateurs de 120mm qui sont fournis est qu’ils risquent de faire un peu de bruit de par leur taille mais également par leur qualité. Néanmoins, nous pouvons souligner que le boitier a été isolé avec des panneaux de mousse isophonique afin de réduire le bruit et les vibrations, ce qui n’est pas toujours le cas.

L’espace de stockage est assez impressionnant puisque le NZXT H440 vous permet d’embarquer 11 disques de 3.5 pouces et 8 de 2.5 !!! Voyons maintenant si il est facile de caser une config à l’intérieur…

 

3. Installation de la configuration

J’ai installé une config modeste (celle de ma moitié) à l’intérieur du NZXT H440 EnVyUs Edition et par conséquent elle y loge sans problème. La mise en place a été relativement aisée et le cable management facilité par le bloc situé en bas du boitier qui permet ainsi de cacher tous les câbles dedans afin d’avoir un rendu ultra propre et une configuration photogénique.

La configuration est composée d’une carte mère au format ATX avec un processeur refroidit par le watercooling X52 de chez NZXT et dont je vous parlerais prochainement. Une carte graphique de taille modeste comparé aux derniers modèles sortis, 2 disques dur de 1To et un SSD complètent l’ensemble. Du point de vue cablage c’est plutôt facile et rapide mais il faut bien prendre le temps de monter chaque élément dans le bon ordre. 2 emplacements de SSD sont disponibles sur le dessus du compartiment pour cables ce qui permet de les afficher à la vue de tous ce qui ne gâche rien si ils sont un peu stylés.

Les disques durs sont quant à eux complètement invisibles une fois qu’ils sont logés dans leur compartiment, une excellente idée de la part de NZXT car la plupart du temps c’est de loin le composant le moins esthétique de nos configurations.

Niveau bruit, comme je le craignais les ventilateurs fournis font du bruit mais je leur laisse le bénéfice du doute car le boitier dispose d’une carte permettant de connecter tous les ventilateurs du boitier et de réguler leur vitesse de rotation en fonction de la température grâce au système PWM pour peu que l’on dispose d’une carte mère compatible…

Ce qui n’est pas le cas de ma chère et tendre. En revanche, si vous possédez un boitier de ce type et que vous aussi vous les trouvez trop bruyant, je vous invite à jeter un oeil aux ventilateurs Corsair ML140 pour les remplacer.

La config loge parfaitement dans le NZXT H440 EnVyUs et le cable management permet d’avoir un rendu plutôt esthétique bien que les composants datent un peu (le « bling bling » des LEDs et des couleurs n’étaient pas encore à la mode). Il reste même pas mal de place pour une GeForce GTX 1080 !

En fonctionnement, pas trop de chichi car la seule lumière produite par le boitier est celle du logo NZXT situé sur le compartiment réservé aux câbles qui s’illumine en blanc. Sobre et classe.

 

4. Conclusion

NZXT propose un boitier plutôt haut de gamme avec son H440 avec une bonne connectique, un design assez sobre et classe qui s’intégrera presque partout, énormément de place à l’intérieur pour y loger une configuration musclée et pas mal de petits plus (isolation isophonique, ventilateurs PWM, cable management…) qui font la différence dans le monde des Mid Tower. Proposé à un tarif conseillé de 140€ environ, si ce boitier vous tente mais que cette édition spéciale vous freine un peu, sachez qu’il existe d’autres déclinaisons plus neutres (noir/vert, blanc/noir, noir/rouge, noir/bleu…) disponibles sur Amazon par exemple ou tout autre revendeur agréé et au même prix.

Sponsornot : Gratuit

Read More

J’avais testé l’année dernière le magnifique HOTAS Warthog de Thrustmaster et aujourd’hui je récidive avec un autre joystick du constructeur : le T.16000M FCS Flight Pack !

1. Packaging

Le carton du T.16000M FCS Flight Pack est imposant, presque énorme.

A l’intérieur, tout est parfaitement calé au millimètre, rien ne bouge mais c’est quelque chose de tout a fait normal chez Thrustmaster qui apporte toujours un soin particulier à l’emballage de ses produits. On retrouve donc :

– le joystick T.16000M FCS

– la manette de gaz TWCS Throttle

– le pédalier T.Flight Ruddle Pedals

– une notice de mise en route

Comme vous pouvez le constater, contrairement au HOTAS Warthog, le T.16000M FCS Flight Pack contient un pédalier ! Et ça c’est plutôt intéressant d’un point de vue pilotage car il va nous permettre de diriger les véhicules avec les pieds comme sur certains aéronefs.

 

2. Le matériel

a. Joystick T.16000M FCS

Le joystick T.16000M FCS est entièrement composé de plastique noir d’excellente qualité avec quelques touches de orange qui sont rétro-éclairées lorsqu’il est branché sur votre PC. Doté de 16 boutons dont un chapeau chinois multidirectionnel, vous aurez à portée de main toutes les touches nécessaires pour configurer la multitude de fonctionnalités d’un jeu comme Elite Dangerous.

Point intéressant, le joystick est capable d’effectuer une rotation sur lui même, permettant ainsi d’effectuer des rotations avec un hélicoptère par exemple si on ne possède pas de pédalier faisant office de palonnier !

Cerise sur le gâteau, les parties caoutchoutées sont amovibles et interchangeables permettant ainsi aux droitiers comme aux gauchers de profiter pleinement du joystick.

Le T.16000M FCS est tout de même assez imposant et tient parfaitement en main, à voir ce que cela donnera en jeu.

 

b. Manette de gaz TWCS Throttle

La manette de gaz TWCS Throttle est elle aussi totalement conçue du même plastique noir de bonne qualité.

On y retrouve pas moins de 14 boutons paramétrables dont un mini-stick à 2 axes, un palonnier configurable, un bouton rotatif de la radio, deux boutons à 4 directions, 3 boutons, un curseur à 2 positions, un mini-stick avec fonction bouton, un chapeau chinois de point de vue à 8 directions, le tout à portée de doigts permettant ainsi de pouvoir effectuer de nombreuses actions avec une seule main.

La poignée coulisse sur des glissières pour permettre d’accélérer ou de décélérer lors des simulations aériennes ou spatiales et le glissement est très fluide, sans à-coups.

Une bonne sensation et une bonne prise en main donc pour cette poignée de gaz, espérons que ce soit confirmé lors de l’utilisation.

 

c. Pédalier T.Flight Ruddle Pedals

Le pédalier T.Flight Ruddle Pedals est l’excellente surprise de ce pack et qui faisait défaut sur le Thrustmaster HOTAS Warthog. Constitué de 2 pédales mobiles montées sur un socle suffisamment grand pour fournir une stabilité à toute épreuve, son seul défaut de conception est probablement sa conception 100% plastique (glissières exceptées).

Les pédales sont ergonomiques et épouse parfaitement la forme du pied si vous jouez pieds nus ou en chaussettes et ont été visiblement conçues pour des pointures entre 40 et 44. Comprenez par là que si vous n’êtes pas dans cette fourchette, vous pourrez quand même en profiter mais soit votre pied dépassera en haut, soit il n’épousera pas parfaitement la forme moulée de la pédale. Rien de bien méchant en soit, la pointure moyenne chez les hommes (principale cible de ce genre de matériel) étant de 42.

On aurait apprécié une conception un peu plus métal mais on reste dans le ton du joystick T.16000M FCS et c’est tout de même de très bonne facture ! Cet élément peut être acheté séparément et est compatible avec les autres périphériques de la marque !

 

3. Installation / Configuration

Une fois de plus tout est très simple à mettre en place et nécessitera pas moins de 2 ports USB. Pour la configuration, tout se passe dans le logiciel TARGET dont je vous ai déjà parlé lors de ma review du Thrustmaster HOTAS Warthog.

Je ne vais donc pas m’appesantir une fois de plus sur le logiciel très bien pensé du constructeur, j’ai déjà tout dit ou presque ! Sur le bureau (et en dessous), le Thrustmaster T.16000M FCS Flight Pack occupe une place imposante et par conséquent ne conviendra pas aux petits bureaux !

 

4. Sensations en jeu

Bien que l’on ne soit pas au niveau de réalisme du Thrustmaster HOTAS Warthog, je dois dire que j’ai été plus qu’agréablement surpris par la prise en main sur Elite Dangerous. Les commandes répondent au doigt et à l’oeil, c’est fluide, précis et franchement je suis étonné par les performances du produit. Je n’ai toujours pas pris le temps de tester le joystick sur Star Citizen mais je ne doute à aucun instant que les sensations seront au rendez vous ! Le palonnier demande un certain temps de prise en main car lorsque l’on a pas l’habitude c’est assez déroutant de piloter en partie son vaisseau avec les pieds mais c’est plutôt intuitif. Pour ceux qui ont du mal à coordonner pieds et mains, vous avez toujours la possibilité de paramétrer le joystick pour vous affranchir du palonnier.

Bien entendu, une grosse session réglage s’impose avant de pouvoir profiter de tout le potentiel du Thrustmaster T.16000M FCS Flight Pack mais une fois les réglages en places c’est vraiment au top !

 

5. Conclusion

Proposé à un tarif accessible situé autour de 220€, le Thrustmaster T.16000M FCS Flight Pack est un très bon produit du point de vue de la conception et des finitions. Disposant de nombreuses fonctionnalités et plutôt robuste, il vous accompagnera sans problème pour de longues heures de vol. Sa compatibilité avec la plupart des jeux de simulation de vol et surtout la mise à disposition par le fabricant de nombreuses configurations. La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez acquérir chaque élément séparément si comme moi vous possédez déjà un joystick et que vous cherchez une poignée de gaz abordable ou un pédalier pour compléter votre arsenal et voici les prix des différents éléments :

Thrustmaster T.16000M FCS Flight Pack à environ 220€ sur Amazon
Thrustmaster T.16000M FCS HOTAS à environ 130€ sur Amazon
Thrustmaster T.16000M FCS à environ 60€ sur Amazon
Thrustmaster TWCS Throttle à environ 80€ sur Amazon
Thrustmaster T.Flight Ruddle Pedals à environ 100€ sur Amazon
Read More

Au début du mois, j’ai eu la chance de recevoir le tout dernier né des claviers ROCCAT : le Suora FX. Après l’avoir utilisé de manière assez intensive, je vous donne enfin mon avis sur ce périphérique destiné avant tout aux gamers.

1. Packaging

Le clavier ROCCAT Suora FX débarque dans un carton plutôt haut de gamme dans lequel il est parfaitement calé et qui reprend les codes de la charte graphique ROCCAT.

A l’intérieur, nous retrouvons uniquement le clavier et une petite notice de mise en route rapide. Pas de DVD pour les pilotes dans la boite mais aujourd’hui avec la démocratisation des tours PC sans lecteur optique et également la mise à jour régulière des pilotes, c’est plutôt un excellent choix de la part du constructeur.

 

2. Caractéristiques techniques

Le clavier ROCCAT Suora FX est une version RGB du modèle Suora, il est donc parfaitement identique à son aîné sur le plan de la conception et on reste sur un clavier de type mécanique.

Le châssis du clavier est en métal noir et ça franchement, ça fait une grosse différence visuellement car on voit tout de suite que ce n’est pas du plastique, d’aussi bonne qualité puisse t’il être. D’autre part, le métal étant plus lourd que le plastique, cela procure une excellente stabilité au ROCCAT Suora FX qui ne bouge pas d’un pouce sur le bureau. Mais ce châssis métal est une volonté du constructeur qui a imaginé un clavier sans coque sur lequel vous ne retrouverez donc ni repose-paume, ni bordure, ni touche inutile ce qui donne un clavier très épuré du plus bel effet.

Sur ce châssis, on retrouve 109 touches soit 4 de plus que sur un clavier standard et qui correspondent au contrôle du volume (Mute / Volume – / Volume +) et au bouton d’activation du Game Mode. Chaque touche est actionnée au moyen d’un switch TTC Brown, un clone de Cherry MX Brown (55g de force d’actionnement / 2mm de distance d’activation), ce ne sont pas des Cherry MX Red mais soyons honnêtes : cela fait il une si grande différence de passer de 55 à 45g ? Pour que vous vous fassiez une idée, je vous laisse jeter un oeil à l’excellent article de Materiel.net au sujet des claviers mécaniques. Les touches sont en plastique noir mat et très douces au toucher.

Le câble USB permettant de connecter le clavier à votre unité centrale est recouvert d’une tresse synthétique du plus bel effet.

La petit détail à la mode en ce moment : le clavier est entièrement RGB avec un choix de pas moins 16.8 millions de couleurs différentes, de quoi mettre de l’ambiance sur votre bureau ou bien accorder la couleur de votre clavier à votre setup ou vos envies ! 

 

3. Utilisation

Pour pouvoir profiter pleinement du clavier ROCCAT Suora FX, il faut commencer par installer le logiciel de configuration ROCCAT Swarm. Le logiciel s’installe en quelques clics et est très intuitif pour les différentes configurations disponibles.

Outre la possibilité de configurer 6 touches de macro, le logiciel donne également la possibilité d’assigner indépendamment une couleur à chaque touche du ROCCAT Suora FX, laissant cours à votre imagination ou permettant ainsi de coller au type d’utilisation que vous en faite (Bureautique, Jeux vidéo, voir même une application particulière). Vous pourrez sauvegarder chacune de vos configurations à différents profils qui peuvent être activés automatiquement suivant certaines conditions (lancement d’un programme en particulier), vous évitant ainsi d’avoir à aller dans l’application pour activer tel ou tel profil. Ultra pratique et intuitif donc. Du coup je me suis fait quelques profils personnalisés et c’est vraiment pas mal, mais ne vous y trompez pas, votre jauge de skill ne va pas bouger pour autant c’est purement esthétique !

En jeu comme en bureautique, le clavier est vraiment très performant et répond au doigt et à l’oeil sans faire plus de bruit qu’un autre clavier mécanique car oui, un mécanique ça fait du bruit voir beaucoup de bruit si on tape sur les touches comme un sauvage ! Que ce soit pour écrire mes articles ou jouer, c’est un pur régal que d’avoir ce clavier sous les doigts. Réactif, précis grâce à son système d’anti-ghosting et son temps de réponse de 1ms (1000Hz), le ROCCAT Suora FX a remplacé sans problème mon Logitech G710+ pour mon utilisation quotidienne.

Le fait que le clavier ne dispose pas de coque et donc pas de repose poignet m’inquiétait un peu au début mais finalement je ne vois pas ou peu de différence et son look épuré fait vraiment beaucoup plus classe sur mon bureau.

 

4. Conclusion

Proposé à un tarif conseillé de 139.99€, le ROCCAT Suora FX est un clavier clairement haut de gamme ayant pris le parti de s’affranchir de toute coque plastique et fioritures pour se démarquer visuellement de la concurrence. Le RGB est certes probablement un gadget pour beaucoup, mais pour ceux qui veulent avoir un joli setup, c’est vraiment parfait. Le clavier se veut haut de gamme et c’est clairement l’impression que l’on a lors de l’utilisation, une très bonne surprise qui m’a fait oublier mon clavier Logitech G710+ !

{amazonWS:itemId=B01MTJXELW;country=fr}

Read More

Cela fait un moment que j’ai une Xbox One avec pas mal de jeux à faire mais malgré cela, je ne regarde presque que des documentaires à la télé. Cette dernière n’est donc pas très sollicitée niveau gaming car je ne joue aujourd’hui presque qu’exclusivement sur PC et j’ai voulu remédier à cela avec un boitier Steam Link. Pari réussi ?

1. Présentation du Steam Link

Steam est un client permettant de centraliser sa bibliothèque de jeux vidéo et qui est disponible exclusivement sur PC. Il permet depuis quelques temps maintenant de jouer sur n’importe quelle télévision de la maison sans avoir à déplacer le PC sur lequel sont installés tous nos jeux, simplement en s’appuyant sur un 2e client Steam installé sur un autre périphérique (2e PC, Steam Machine, Steam Link…) en utilisatn la technologie du streaming.

L’intérêt de ce système est que c’est la machine où les jeux sont installés qui s’occupe de toute la partie traitement vidéo, le boitier déporté n’ayant qu’à afficher l’image qui lui est envoyé et par conséquent ne nécessite pas une grosse configuration matérielle. Afin de faciliter la vie des gamers et sentant qu’il y avait un marché, Steam a donc créé le Steam Link, un boitier permettant de déporter l’affichage de votre PC n’importe où sur votre réseau local pour un coup tout a fait modéré.

 

2. Packaging

Le packaging est clairement au top. Très propre, très épuré, très haut de gamme, très Steam.

A l’intérieur on retrouve :

– Steam Link

– Alimentation et câble

– Câble HDMI 2.0

– Cable Ethernet

Comme vous pouvez le constater, ils fournissent tous les câbles nécessaires pour démarrer immédiatement sans avoir à courir chez notre fournisseur habituel. L’autre détail qui a son importance est la présence des adaptateurs EU/UK/US pour l’alimentation ce qui permet de connecter le Steam Link dans n’importe quel pays du globe et ça c’est malin à la fois pour l’utilisateur qui n’a pas de question à se poser et à la fois pour Steam qui du coup n’a pas besoin d’avoir des packages différents, s’affranchissant ainsi des possibles erreurs lors de l’expédition. C’est très complet donc et je ne vois clairement pas ce que l’on pourrait y ajouter. Excellent point.

Le boitier est vraiment très petit, de la taille d’un disque dur externe et donc transportable n’importe où sans vous encombrer. Mais qu’a t’il dans le ventre ?

 

3. Configuration matérielle

Sa taille réduite exclue tout de suite une configuration musclée et en cherchant sur internet, on se rend compte qu’il est difficile d’avoir les caractéristiques techniques précises de la bête.

Sur le site Steam, voici ce que l’on nous promet :

– Résolution 1080p à 60 images par sec.

– Connexion Fast Ethernet 100 Mbit/s

– Connexion Wifi 802.11ac 2×2 (MIMO)

– 3 ports USB 2.0

– Pairing avec le Steam Controller

– Bluetooth 4.0

– Port HDMI out

– Supporte le Steam Controller (vendu séparément,), les manettes de jeu filaires Xbox One ou 360, Xbox 360 sans fil pour Windows, Logitech sans fil Gamepad F710 ou clavier et souris

Les promesses sont alléchantes, la possibilité de connecter le boitier en Ethernet ou en Wifi permet en théorie de totalement s’affranchir des contraintes de lieu du moment que l’un ou l’autre mode est possible et la compatibilité des périphériques de jeu couvre une grande partie du marché. Et si on l’installait ?

 

4. Installation

L’installation est ultra simple et ne prend que quelques minutes. Il suffit de brancher les câbles, d’allumer le boitier, d’allumer son PC et Steam et c’est partie. Quelques étapes très bien expliquées sont à suivre sur la TV pour que le boitier détecte votre PC et le tour est joué. Honnêtement, il faut reconnaitre que la mise en route a été très bien pensée du coté de chez Steam pour permettre à n’importe quel utilisateur, et ce quel que soit son niveau en informatique, d’installation sans problème le Steam Link. 

Encore un excellent point donc qu’il est important de souligner car on est presque en présence d’un système plug-and-play !

 

5. Utilisation

Concrètement, comment ça marche ? Tout d’abord, il faut que votre PC de jeu soit allumé et Steam lancé dessus, il suffit ensuite de démarrer le Steam Link qui fera alors apparaître votre PC parmi les choix d’hôte distant.

 

Une fois votre PC sélectionné, le mode Big Picture va se lancer automatiquement sur votre PC et c’est parti !

Pour ce qui est de l’utilisation, on va commencer par les choses qui fâchent pour finir par tout ce qui est positif (et pas forcément indiqué dans le manuel ;)). Le premier gros point noir, c’est le Wifi. Clairement, si vous achetez un Steam Link, assurez vous que vous pourrez le connecter en Ethernet car le sans fil est une véritable catastrophe. Saccades, pertes de connexion, lenteurs… Et pourtant, mon point d’accès Wifi est dans la même pièce que le Steam Link donc je n’ose même pas imaginer dans une autre pièce ce que ça doit être (suffit de regarder sur Reddit pour s’en rendre compte !).

Le deuxième point noir, c’est la latence. Quand vous jouez d’ordinaire à des jeux en ligne, vous pouvez consulter en temps réel votre latence (ou ping), exprimée en millisecondes. Cette valeur indique la rapidité des échanges entre votre PC et le serveur en face. Plus votre connexion est bonne, plus votre latence est faible. Avec le Steam Link, vous ajoutez une étape :

Serveur <- Latence 1 -> Votre PC <- Latence 2 -> Steam Link

Donc ne vous attendez pas à faire des étincelles sur du FPS multijoueur où rapidité et réactivité sont indispensables pour faire du kill en chaine…

Par contre pour des jeux solo, c’est vraiment intéressant car vous pouvez en profiter sur un grand écran sans avoir à déplacer tout votre bazar, tranquillement installé dans votre canapé. Bien entendu, cela sous entends que vous devrez passer par la case configuration de votre manette ce qui n’est pas toujours de la plus grande simplicité suivant les jeux auxquels vous jouez. Sa grande compatibilité avec manettes de Xbox (360 et One), Steam Controller ou encore clavier / souris permet de ne pas trop se poser de question quant au choix de son périphérique qui sera donc branché en USB ou connecté en Bluetooth quand cela est possible.

Point intéressant, lorsque vous démarrez le Steam Link via la manette, il démarre automatiquement votre TV si cette dernière est éteinte et se place directement sur le bon canal d’affichage.

La seconde fonctionnalité plutôt sympathique et qui n’est pas explicitement indiquée dans le manuel est que vous n’êtes pas forcé d’afficher que Steam via le Steam Link. En effet, si vous quittez le mode Big Picture c’est l’interface de Steam qui s’affiche et par conséquent, un simple Alt-Tab vous permet de basculer entre vos applications pour afficher celle qui vous chante, le Steam Link devenant ainsi un outil bien plus polyvalent qu’il n’y parait au premier abord.

 

6. Conclusion

Le Steam Link est un très bon produit vraiment bien pensé. Intuitif, facile à mettre en place, sans configuration compliquée, c’est vraiment un accessoire performant et intéressant. Par contre, si vous souhaitez déporter vos jeux PC dans une autre pièce et que vous ne disposez que du Wifi ou bien que votre but est de jouer à des jeux multijoueurs online, je vous conseille de passer votre chemin car vous serez déçu à coup sûr. En revanche, pour jouer à des jeux solo comme Skyrim, Firewatch, Batman ou autre c’est vraiment parfait, également si vous souhaitez faire autre chose que du jeu sur votre TV (navigation internet, vidéo ou autre).

Le Steam Link est proposé sur le site Steam uniquement à environ 55€, mais guettez les soldes et autres promotions, j’ai bénéficié d’une remise énorme sur l’achat d’un pack Steam Link + Steam Controller (55€ le pack des 2 accessoires !) pendant le Black Friday.

Sponsornot : Zéro collaboration

Read More

Sur les conseils avisés de Neitsabes, je me suis payé 4 ventilateurs de boitier Corsair ML140 pour passer mon watercooling AIO NZXT Kraken X61 en mode push-pull et après plusieurs semaines d’utilisations intensives, voici ce que j’en pense.

1. Présentation

Les ventilateurs Corsair ML140 sont disponibles en 2 packages différents : soit avec un seul ventilateur soit en pack de 2. C’est ce dernier format pour lequel j’ai opté, j’en ai même pris 2 vu que mon watercooling accepte 2 ventilateurs, pour faire un push-pull il me fallait donc impérativement 4 ventilateurs.

Ils sont livrés dans un bel emballage noir plutôt haut de gamme qui renferme les éléments nécessaire à la mise en place des ventilateurs, à savoir :

– 2 ventilateurs Corsair ML140

– Vis de fixation

Ni plus ni moins, pas de câble en supplément et juste ce qu’il faut en vis pour boitier. Le Corsair ML140 est disponible avec LEDs rouges, blanches ou bleues ou bien sans éclairage en version noire et c’est pour ce modèle que j’ai décidé d’opter. Le plastique du chassis et du rotor sont de très bonne qualité et semble vraiment robuste ce qui est plutôt encourageant pour la suite. Le rotor est constitué de 7 ailettes et intègre un roulement à lévitation magnétique ce qui veut dire moins de frottements, donc moins de bruits et de meilleures performances !

Alors oui, je sais ce que vous allez me dire « ce sont des ventilateurs prévus pour les boitiers, pourquoi tu les as mis sur ton watercooling ? » donc jetons un petit coup d’oeil aux spécifications techniques :

Dimensions 140mm x 25mm
Type de flux Pression statique
Contrôle PWM Oui
Débit d’air 20 – 97 CFM
Pression statique 0.2 – 3.0 mm/H20
Niveau sonore 16 – 37 dBA
Vitesse 400 – 2000 RPM

Comme vous pouvez le constater, la pression statique (pression du fluide à l’arrêt) maximale des Corsair ML140 est de 3mm/H2O ce qui est plutôt excellent pour refroidir un watercooling, là où la plupart des ventilateurs fournis avec les kit AIO ne délivrent en général que 2mm/H2O. Vous l’aurez compris, plus la pression statique est élevée mieux c’est car elle défini la puissance du ventilateur. Coté débit d’air, suivant sa vitesse de rotation, le ventilateur pourra envoyer entre 20 et 97 CFM (entre 34 et 165 m3/h) ce qui est plutôt pas mal. Bien entendu, plus vous ferez tourner le ventilateur vite, plus le débit d’air sera important avec le bruit qu’il va générer puisqu’il peut monter à 37dB à 2000RPM en vitesse maximale !

Bien évidemment, le ventilateur Corsair ML140 est un modèle PWM c’est à dire qu’il est capable d’ajuster sa vitesse en fonction de la température d’un composant, mesurée par votre carte mère, et tout ça automatiquement sans aucune intervention de l’utilisateur. Cela implique qu’au repos, le ventilateur tournera à sa vitesse minimale, mais si vous sollicitez votre processeur et que la température commence à monter, il va accélérer pour fournir un refroidissement plus efficace. A moins que vous n’ayez configuré un mode personnalisé bien entendu.

 

2. Mise en place

Pour mettre en place mon push-pull, j’ai dû faire face à un problème de taille : les visses. Celles fournies avec les ventilateurs Corsair ML140 ne sont prévues que pour des boitiers PC et pas pour des radiateurs de watercooling. J’ai donc récupéré celles des anciens ventilateurs d’origine, et j’ai fouillé dans ma boite à visses pour trouver 8 visses qui soient du même filetage afin qu’elles s’insèrent parfaitement dans les trous du radiateur. Certes, c’est un peu une solution à la Mac Gyver mais cela fonctionne parfaitement !

Quoi qu’il en soit, la mise en place est simple et rapide et les ventilateurs sont fermement maintenus en place sans risque de vibrations et sur un boitier il aurait été encore plus facile de mettre ces ventilateurs en place du fait des visses qui sont fournies !

 

3. Performances 

En terme de performances, à charge égale j’ai gagné entre 5 et 10°C sur la température de mon processeur. Là où auparavant j’oscillais entre 60 et 70°C à pleine charge, dans des conditions strictement similaires je ne dépasse pas le 55-60°C, sans jamais tourner au maximum de leur capacité. J’ai fais le test de les mettre à fond au repos et j’arrive à gagner 5°C, passant de 35°C en mode Silent à 30°C en mode Performance mais au détriment du bruit, mon PC faisant alors un bruit de soufflerie assez gênant.

Autre grosse différence notable : la température à l’intérieur du boitier qui a également chuté d’une dizaine de degrés du fait d’une meilleure expulsion de l’air vers l’arrière.

En plus d’être efficaces, les Corsair ML140 sont vraiment très discrets à basse vitesse, soit 80% du temps. Car oui, comme ils sont efficaces, ils n’ont pas besoin de turbiner au maximum de leur capacité pour refroidir correctement mon matériel et par conséquent, ils ne font que très peu de bruit. Bien entendu, dès qu’ils se mettent à fond, c’est une autre paire de manche mais ce n’est encore jamais arrivé hors test en mode Performance.

 

4. Conclusion

Conçus à la base pour le refroidissement des boitiers, ces ventilateurs Corsair ML140 conviennent parfaitement pour refroidir un watercooling. Performants, silencieux, faciles à installer et disponibles en plusieurs coloris, je ne peux que recommander ces ventilateurs pour qui souhaiterait mettre en place un refroidissement efficace et discret. Ils sont disponibles à un tarif plus que correct car vendus autour de 24€ en single pack sur Amazon et environ 34€ en twin pack toujours sur Amazon.

{amazonWS:itemId=B01G5I6RK2;country=fr}

Sponsornot : Zéro collaboration

Read More

Je vous parlais il y a une quinzaine de jours du pc portable Acer Predator 17 G9-793-74EJ et de son SSD de seulement 128Go, et je vous avais dit qu’à la première offre sympa sur un SSD de grande capacité je ferais un petit remplacement.

Et bien c’est aujourd’hui chose faite avec un SSD Crucial MX300 de 525Go qui propose des performances plus qu’honorables pour un prix tout doux. Suivez le guide !

1. Packaging

Le packaging est plutôt sommaire puisque le SSD Crucial MX300 est livré dans un emballage en plastique transparent et ressemblant à ceux que l’on retrouve en général avec les barrettes de mémoire vive. Car oui, comme vous pouvez le constater, il s’agit d’un SSD au format M.2 et le MX300 ressemble énormément à une barrette de RAM…

SSD Crucial MX300 

SSD Crucial MX300

2 visses sont livrées avec pour permettre de la fixer sur la carte mère ainsi qu’une licence Acronis True Image, un logiciel permettant de copier votre ancien disque sur ce nouveau SSD. Pour ceux qui souhaiteraient un format 2.5 pouces conventionnel sachez que Crucial a ce qu’il faut en stock !

 

2. Spécifications techniques

Sur le papier, le SSD semble très prometteur avec des vitesses en lecture et en écriture assez élevées :

M.2 Type 2280 SSD
Capacité 275 Go 525 Go 1 TB
Numéro de référence
Contenu de l’emballage SSD M.2 Type 2280, vis de montage, certificat Acronis® True Image HD
Lecture séquentielle en Mo/s 530 530 530
Écriture séquentielle en Mo/s 500 510 510

Bien entendu, ce ne sont que des chiffres fournis par le constructeur (fiche complète sur Crucial.fr) et nous allons tout de suite vérifier si ils sont exacts.

 

3. Performances

Comme d’habitude, j’ai utilisé le même protocole de test que pour tous les SSDs que j’ai pu tester jusqu’à présent. Je me suis donc basé sur Crystal Disk Mark, un logiciel qui teste les disques dur classiques ou bien les SSDs en lecture comme en écriture, avec des réglages identiques à tous mes autres tests pour conserver une certaine cohérence dans les résultats et pouvoir ainsi faire une comparaison des différents disques entre eux. Dans les résultats, j’ai seulement retiré le SSD Samsung 950 Pro qui s’appuie sur une technologie différente (NVMe) et dont les résultats ne sont pas vraiment pertinents parmi une population de SSD plus classique.

SSD Crucial MX300 : de très bonnes performances

On peut voir qu’en vitesse de pointe, le SSD Crucial MX300 525Go est quasiment au niveau de ses promesses, mais également qu’il talonne de près les SSD Samsung tels que le 850 Pro 512Go ou encore le 850 EVO 250Go.

 SSD Crucial MX300 : les performances en lecture

SSD Crucial MX300 : performances en écriture

Monté dans mon portable, ce dernier démarre en quelques secondes et les applications et jeux réagissent au quart de tour, c’est vraiment plaisant. D’ailleurs, sur les 2 relevés de performance, vous pouvez constater que la différence entre le LiteOn d’origine et le Crucial MX300 nouvellement installé n’est pas excessive en lecture, mais que la différence est assez énorme en écriture !

 

4. Conclusion

Le Crucial MX300 512Go tient largement ses promesses en terme de performances et se hisse quasiment au niveau des disques Samsung réputés pour leurs performances extrêmes. Facile à installer et tout de suite reconnu par mon système, ce SSD est vraiment parfait pour booster les performances de votre pc portable ou de votre pc fixe si votre carte mère dispose d’un port M.2 libre. J’ai réussi à le dégoter sur Amazon pour environ 140e et je dois vous dire que je ne regrette absolument pas mon investissement, si vous cherchez un SSD au format M.2 mais que vous avez un budget serré, je ne peux que vous conseiller de vous en procurer un.

{amazonWS:itemId=B01L80DH4G;country=fr} 

Sponsornot : Zéro collaboration

Read More

Histoire de finir l’année en beauté, j’ai reçu un colis assez fou de la part de la branche gaming de chez Acer avec à l’intérieur un pc portable Acer Predator 17 modèle G9-793-74EJ et voici mon avis sur ce monstre.

1. Packaging et Design

Le pc portable Acer Predator 17 m’a été livré dans son carton d’origine, un emballage assez imposant mais d’excellente qualité car il est arrivé sans une égratignure.

A l’intérieur, tous les éléments livrés avec le produit sont calés au millimètre pour éviter tout dommage pouvant subvenir lors du transport et nous pouvons ainsi retrouver :

– le pc portable Acer Predator 17 G9-793-74EJ

– le bloc d’alimentation et son câble secteur

– un Predator FrostCore

– une notice de mise en route rapide

Rien de superflu ou d’inutile dans le carton donc mais pour le prix de ce petit bijou, on aurait apprécié avoir quelques trucs en plus dont je parlerais dans le reste du test.

Le Acer Predator 17 reprend les codes qui font l’identité de la gamme Predator du constructeur à savoir une dominante noire avec quelques touches de rouge ça et là. Sur le dos de l’écran, on retrouve ainsi le logo Predator en métal brossé du plus bel effet.

Le plastique noir mat qui compose la coque du portable est d’excellente qualité et est très doux au toucher ce qui procure une sensation très agréable lors de la manipulation et à l’utilisation.

Les grilles de ventilation situées à l’arrière ont un design rappelant l’avant de certaines voitures de sport d’aujourd’hui, donnant un look assez agressif au pc portable.

Le clavier du Acer Predator 17 est un clavier complet de 105 touches avec pavé numérique. Le pavé tactile est de grande taille comparé à ce que l’on peut retrouver chez d’autres marques, comporte 2 boutons de clic et un bouton permettant de le désactiver si l’on a une souris et que l’on ne souhaite pas que le pavé tactile intégré interagisse par mégarde lorsque l’on passe sa main dessus.

Cerise sur le gâteau et parce que c’est la grande mode du moment, Acer a décidé que le clavier serait RGB ce qui donne donc un clavier éclairé par un dégradé de couleurs du plus bel effet si on aime ce genre de détail.

L’écran de 17 pouces est un écran IPS Full HD d’une résolution maximale de 1920 x 1080 pixels, un peu dommage quand on connait la configuration qui est embarquée et estampillée « VR Ready »… Et c’est donc sans transition que nous passons maintenant à la fiche technique du produit !

 

2. Fiche Technique

Sur le papier, le pc portable Acer Predator 17 G9-793-74EJ est impressionnant sur pratiquement tous les points de son anatomie :

SYSTÈME D’EXPLOITATION

 
Système d’exploitation
Windows 10 Famille 64 bits
Langue de l’OS
Français
Système d’exploitation fourni
Oui

PROCESSEUR ET CHIPSET

 
Processeur
Intel Core i7-6700HQ Quad-Core – Cache 6 Mo
Fréquence CPU
2.6 GHz / 3.5 GHz Turbo
Nom courant du chipset
Mobile Intel HM170 Express

MÉMOIRE

 
Taille de la mémoire
16 Go
Nombre de barrettes
2
Fréquence(s) Mémoire
PC4-17000 – DDR4 2133 MHz
Taille de mémoire Max
64 Go

GRAPHISMES

 
Chipset graphique
NVIDIA GeForce GTX 1070
Taille mémoire vidéo
8 Go

AFFICHAGE

 
Type de Dalle
Dalle LED IPS
Taille de l’écran
17,3 pouces
Résolution Max
1920 x 1080 pixels
Format de l’écran
16/9
Spécificités Dalle mate / Traitement antireflet / NVIDIA G-SYNC / VR Ready

STOCKAGE

 
Disque dur
SSD 128 Go M.2
Disque dur secondaire
HDD 1 To 7200 RPM SATA 6Gb/s
Nombre de disques max
1
Emplacement mSATA/M.2
1
Type de Lecteur / Graveur
Graveur DVD Super Multi, Graveur CD, Lecteur CD, Lecteur DVD
Lecteur de cartes
SD (Secure Digital)

COMMUNICATION

 
Norme(s) réseau sans-fil
Wi-Fi B (IEEE 802.11b), Wi-Fi A (IEEE 802.11a), Wi-Fi G (IEEE 802.11g), Wi-Fi N 150 Mbps (IEEE 802.11n), Wi-Fi AC
Norme(s) réseau Ethernet
10/100/1000 Mbps
Technologie Bluetooth
Bluetooth 4.1

MULTIMÉDIA

 
Webcam
Oui
Microphone intégré
Oui
Type de H.P
4 H.P + caisson de basses

EQUIPEMENT

 
Norme du clavier
AZERTY
Clavier rétroéclairé
Oui
Pavé numérique
Oui
Touches Multimédia
Oui

CONNECTIQUE

 
Connecteur(s) disponible(s)
1 x RJ45
1 x HDMI Femelle
1 x Jack 3,5mm Femelle Stéréo
4 x USB 3.0
1 x DisplayPort Femelle
1 x USB 3.1 Type C Femelle

CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES

 
Couleur
Noir
Dimensions
321,5 mm x 423 mm x 39,7 mm
Poids
4,2 kg

Comme nous pouvons le constater sur la fiche technique, le pc portable Acer Predator 17 G9-793-74EJ promet une configuration plutôt haut de gamme avec une vraie GeForce GTX 1070 de chez NVidia, et pas un modèle estampillé M qu’on a l’habitude de retrouver dans beaucoup de configurations de portables gaming, ce qui explique donc pourquoi cet Acer Predator est estampillé VR Ready !

Plutôt généreux en connecteurs, les 4 USB 3.0 et les port HDMI et RJ45 permettent de profiter de toute la puissance du pc et sans concession, permettant ainsi d’y connecter un écran WHQD voir 4K lorsque l’on est à son domicile.

 

3. Performances et autonomie

Le pc portable Acer Predator 17 G9-793-74EJ embarque un processeur Intel i7 6700HQ cadencé à 2.6GHz et 16Go de RAM ce qui est digne d’une configuration gaming actuelle et très suffisant pour faire tourner n’importe quelle application. Doté d’un SSD, il s’assure ainsi un démarrage ultra rapide et comme je vous avais proposé dans les colonnes du blog le test d’un SSD Samsung 850 Pro, je me suis dit qu’il serait bon de comparer les performances de ce dernier à celles du SSD embarqué dans le Acer Predator 17 G9-793-74EJ.

Le constructeur s’est tourné vers des disques SSD LiteOn pour ses pc portables gaming, avec sur le papier une vitesse de lecture correcte mais où l’écriture rame un peu comparé à la concurrence. Pour être exact, le SSD livré dans mon Acer Predator est un LiteOn CV1-8B128, un disque de 128Go de capacité au format M.2 avec une vitesse de lecture de 520 Mbit/s et d’écriture de 160 Mbit/s selon le constructeur.

Je me suis donc amusé à le confronter au protocole de test sous CrystalDiskMarck que j’utilise habituellement pour ce genre de matériel et voilà ce qu’il en ressort :

 

 

Les spécifications annoncées par le constructeur sont plutôt exactes et on peut remarquer que le LiteOn CV1-8B128 est largement à la hauteur des SSD Samsung en lecture. En revanche, en écriture c’est une autre paire de manche avec un débit qui plafonne à « seulement » 180 Mbit/s, un peu dommage pour un pc portable gaming de ne pas avoir misé sur un SSD un peu plus haut de gamme.

Pour avoir une idée un peu plus précise de ce qu’il peut encaisser, j’ai ressorti mon petit 3DMark et j’ai soumis le pc portable et sa carte graphique NVidia GTX 1070 à toute une batterie de tests.

Comme vous pouvez le voir, le portable s’en sort plutôt bien dans la plupart des tests mais chute sur les tests Fire Strike Extreme et Ultra. Il faut préciser que ces 2 tests sont normalement réservés à des pc fixes multi-gpu prévu pour balancer de la 4K… 

En jeu, le Acer Predator 17 G9-793-74EJ encaisse sans sourciller n’importe quel jeu récent en qualité ultra et dans la résolution maximale permise par l’écran (Full HD). Que ce soit Rainbow Six Siege (avec pack de textures Ultra HD), Call of Duty Infinite Warfare ou encore Overwatch, le jeu est fluide, il n’y a aucune saccade et les graphismes sont magnifiques. C’est là que l’on voit que l’on est bien sur un modèle GTX 1070 standard offrant ainsi toute la puissance du chipset graphique et non pas sur un modèle GTX 1070M réservé aux laptops habituellement. Le refroidissement du pc fait un peu de bruit cela dit mais est vraiment efficace car le pc ne monte pas trop en température même en pleine session de jeu. Cette prouesse est probablement dû à la trouvaille ingénieuse du constructeur avec son Predator Frostcore.

Le Predator Frostcore est un périphérique de la taille d’un lecteur de dvd de pc portable et contient un ventilateur. Pour l’insérer dans le portable, on doit d’abord déverrouiller le lecteur de dvd et le retirer pour laisser la place au Predator Frostcore qui une fois en place sera alimenté par une connectique SATA et pourra alors aspirer l’air frais sur le coté du pc pour le propulser à l’intérieur, là où ça chauffe le plus !

Cela permet d’avoir un refroidissement optimal pendant les sessions gaming sans pour autant devoir se passer totalement d’un lecteur de dvd ou d’être obligé d’en acheter un externe.

Comme vous l’avez surement remarqué sur la fiche technique, le constructeur indique un système sonore constitué de 4 hauts parleurs + 1 caisson de basse avec une petite marque Dolby Audio juste au dessus du clavier. Comme d’ordinaire le son émis par les pc portable n’est jamais de très bonne qualité, j’étais un peu sceptique… Alors j’ai regardé un peu plus en détail et lorsque l’on retourne l’ordinateur, on tombe nez à nez avec un subwoofer !

Les 4 hauts parleurs sont situés dans les coins gauche et droite, 2 de chaque coté à l’avant de l’ordinateur. 

La qualité est vraiment très bonne même quand on pousse un peu le son, les basses sont bien présentes mais n’écrasent pas le reste de la bande audio. Confirmation avec la vidéo de démonstration du son Dolby :

Même la spacialisation du son est bien retranscrite ! Du coup, j’ai redécouvert certaines bandes annonces de films que j’avais regardé dernièrement avec un casque et c’est assez plaisant. 

 

4. Quelques ombres au tableau

Mais malheureusement, même sur un pc portable de ce niveau tout n’est pas parfait loin de là.

Tout d’abord, la première déception c’est la taille du SSD fourni car aujourd’hui on nous (sur)vends les SSDs pour le monde du gaming pour notamment l’accélération du chargement des jeux et il est clair qu’Acer a ici loupé sa cible avec un SSD de seulement 128Go. Une petite explication s’impose pour ceux qui ne seraient pas forcément férus d’informatique… Un SSD de 128Go une fois formaté propose environ 120Go d’espace utile disponible, une installation de Windows 10 vierge de tout logiciel va déjà en utiliser environ 30Go ce qui ne nous laisse plus que 90Go pour installer nos logiciels habituels et nos jeux qui prennent aujourd’hui pas loin de 50Go chacun pour les plus gourmands en espace disque. Alors oui, j’en entends certains qui disent qu’on a un HDD de 1To pour ça… Sachez que quand on a goûté au SSD pour faire fonctionner ses jeux favoris, on voit tout de suite la différence et on ne peut plus s’en passer ! Je pense que si je vois passer une offre intéressante sur un SSD de grosse capacité (512Go ou plus), j’en profiterais pour changer celui qui est fourni avec le Acer Predator 17 G9-793-74EJ, l’inconvénient étant le format M.2, plus onéreux qu’un format 2.5 pouces standard.

Deuxième point qui pose problème mais qui est dû à la taille de l’écran et à la configuration embarquée : le poids. Le pc affiche un poids de 4,2 kg sur la balance ce qui est énorme ! Sans compter qu’il faut bien souvent ajouter le poids du bloc d’alimentation qui pèse presque 1,5 kg, la souris et le casque que tout gamer voudra embarquer dans son sac, on s’approche dangereusement des 6 à 8 kg de matos ! A ce niveau là, on ne parle plus vraiment d’un ordinateur portable mais plutôt d’un ordinateur transportable mais pour un écran et une configuration de cette taille, il fallait s’y attendre et Acer n’aurait de toute façon pas pu faire beaucoup moins lourd. Tant qu’on parle de l’écran, se limiter à du Full HD est clairement dommage compte tenu de la configuration embarquée, une dalle IPS en WHQD (2560 x 1440) aurait été parfaite.

Le bruit en cours d’utilisation est également un point qu’il faut souligner. Sur les jeux les plus gourmands demandant le plus de puissance de la part de la carte graphique, le Acer Predator 17 n’est pas un modèle de silence loin de là et je recommande soit de monter le son du pc pour couvrir le bruit de soufflerie du système de refroidissement, soit de vous équiper d’un casque à réduction du bruit ambiant.

Pour finir, pour un tarif d’environ 2000 euros on aurait aimé que le sac à dos de transport Acer Predator soit inclus dans le carton ce qui n’est malheureusement pas le cas. Le sac à dos dédié aux pc portable Acer Predator existe pourtant bel et bien et est disponible chez certains revendeurs à des prix très variables.

 

5. Conclusion

Avec quelques petits points à améliorer, le pc portable gaming Acer Predator 17 G9-793-74EJ est tout de même un excellent produit. Sa grande capacité de stockage, sa carte graphique puissante et le son Dolby qu’il est capable de diffuser font de lui un sérieux candidat sur le marché des pc portables gaming. Son design est un quasi faute qui reprend tous les codes de la marque Predator et du monde du gaming d’aujourd’hui. J’ai particulièrement apprécié la connectivité généreuse et sa puissance de calcul qui font de lui un excellent produit pour jouer.

Vous pouvez retrouver le Acer Predator 17 G9-793-74EJ sur Amazon à un tarif conseillé avoisinant les 2000e. Et pour ceux qui souhaiteraient une plus grande mobilité, sachez qu’une version 15 pouces existe avec une configuration matérielle identique.

Sponsornot : Gratuit

Read More

Comme certains le savent, niveau processeur j’ai quelque chose d’assez costaud et pour le refroidir j’ai opté pour un système watercooling All-In-One de la marque NZXT : le Kraken X61 ! Après plusieurs mois d’utilisation, de réglages et de tests, je vous livre enfin mon avis sur ce système de refroidissement.

1. Principe de fonctionnement du watercooling

Comme j’ai une licence des beaux arts et un master en Photoshop, je me suis fendu d’un petit schéma pour vous expliquer simplement le principe de fonctionnement d’un système de watercooling :

Principe de fonctionnement du watercooling

Comme vous pouvez le voir, la pompe est en contact avec le processeur qui génère de la chaleur et fait chauffer le liquide qui est propulsé dans le tuyau en direction du radiateur. Le circuit d’eau forme un serpentin à l’intérieur de ce dernier pour maximiser le refroidissement du liquide par les ventilateurs fixés sur le radiateur. Le liquide ressort « frais » du radiateur et repasse dans la pompe pour refroidir le processeur et ainsi de suite.

Mais pourquoi vouloir un watercooling plutôt qu’un de ces bons vieux ventirads me direz vous ?

La première raison c’est la performance. Il a été prouvé que dans la plupart des cas un système watercooling de bonne qualité refroidit mieux votre matériel qu’un ventirad classique. La seconde raison, c’est le poids supporté par votre carte mère. Un ventirad de qualité et performant pèse entre 1kg et 1.5kg, soit autant de poids à supporter par votre carte mère au risque de finir par l’abimer et si c’est un modèle haut de gamme on aimerai mieux éviter. Et enfin, la troisième raison est l’esthétique ! Car oui, nous autres geek nous aimons que notre matériel soit performant, mais nous voulons qu’il soit beau, et dans ces cas là il n’y a qu’une seule solution : le watercooling.

 

2. Kraken X61 : un packaging de haut vol

Quand on reçoit la boite du NZXT Kraken X61, on sent que c’est du beau produit. Le carton est massif et de bonne qualité, toutes les pièces à l’intérieur sont parfaitement calées et protégées.

  

Il vaut mieux car un produit de ce type si il est endommagé il risque d’être moins efficace (et donc de potentiellement laisser surchauffer votre précieux processeur) et au pire des cas d’avoir des problèmes de fuite ce qui pourrait avoir des conséquences plutôt désagréables.

On retrouve donc à l’intérieur :

– le système de watercooling NZXT Kraken X61 (radiateur + pompe)

 

– 2 ventilateurs NZXT à fixer sur le bloc radiateur

– la visserie et les supports nécessaires pour adapter le watercooling sur votre modèle de processeur

– un manuel d’installation

Pas de surprise, tout est fourni pour que votre installation se passe bien mais je vous recommande néanmoins de faire l’acquisition d’une petite seringue de pâte thermique de bonne qualité comme la Noctua NT-H1 pour en avoir sous la main si vous en aviez besoin (repositionnement du bloc pompe par exemple) ou si vous voulez une excellente conduction thermique. Un gros point positif qu’il faut souligner : les 6 ans de garantie constructeur sur le matériel, preuve que le fabricant est sûr du matériel qu’il vend.

 

3. Caractéristiques et machine de test

 Les caractéristiques du NZXT Kraken X61 sont les suivantes :

Ventilateur débit d’air 42,4-106,1 pi3/min
Dimensions 140 mm (l) x 280 mm (H) x 27 mm (P)
Pression Fan Air 0,36 – 1,97 mm H20
Vitesse du moteur 2400-3600 ± 150 RPM
Compatibilité Intel LGA 2011-3, 1366, 115X CPUs
AMD FM2, FM1, AM3+, AM3, AM2+, AM2 CPUs
Ventilateur Dimensions 140 x 140 x 25 mm
Modèle Fan Ventilateur PWM performant 140 mm FX V2 NZXT
Matériaux Cuivre, Aluminium, Caoutchouc, Plastique
Longueur des tuyaux 400 mm
Couleur LED Modification des couleurs d’éclairage contrôlé par le Hue
Vitesse du ventilateur 800~2000 RPM ± 10%
Methode de controle Module logiciel Kraken+

Toutes les cartactéristiques sont disponibles sur le site officiel NZXT.

Pour le test du watercooling AIO NZXT Kraken X61, je me suis servi de ma configuration qui assez plutôt costaude :

Intel Core i7 5960X

MSI X99A GODLIKE GAMING

32Go DDR4 RAM

MSI GTX 980TI Gaming 6G

Mon processeur va pouvoir éprouver un peu le Kraken et voir ce qu’il a dans le ventre alors place au montage !

 

4. Montage et mise en place

La partie la plus importante dans mon cas, et probablement pour nombre d’entre vous, c’est le positionnement du radiateur dans votre boitier. En effet, certains boitiers comme mon In Win 909 par exemple proposent plusieurs emplacements pour installer le radiateur du watercooling :

Flux d'air dans le boitier In Win 909

Dans mon cas, si je souhaite le déplacer de l’avant à l’arrière ou de l’arrière à l’avant, je devrais impérativement démonter la pompe du processeur pour faire passer les tuyaux dans le trou du boitier prévus à cet effet. Un poil contraignant donc pensez bien en amont à quel endroit vous souhaitez positionner votre radiateur et surtout dans quel sens vous aller installer les ventilateurs dessus. En effet, il y a plusieurs façons de refroidir notre radiateur qui sont les suivantes :

– Push : on « pousse » (souffle) l’air frais sur le radiateur

– Pull : on « tire » (aspire) l’air chaud dissipé par le radiateur

– Push Pull : cette technique est une combinaison des 2 méthodes précédentes qui consiste à mettre des ventilateurs des 2 cotés pour augmenter le débit d’air

Allez, promis après j’arrête Photoshop !

Watercooling : Push / Pull / Push-Pull

Si les pro s’accordent pour dire que la technique Pull est la meilleure (derrière la Push Pull bien sûr), il est bien évident que d’autres paramètres sont à prendre en compte comme l’agencement de votre boitier, les flux d’air, votre configuration, etc… Pour ma part, j’avais opté au départ pour un placement à l’avant du boitier mais cela n’a pas été concluant donc je l’ai déplacé à l’arrière en mode Push vers l’extérieur du boitier. Est ce la meilleure solution ? Je n’en sais rien, je n’ai malheureusement pas eu le temps d’approfondir ça depuis le montage du PC…

Pour la mise en place de la pompe sur le processeur, c’est fut assez simple car c’est un support pour processeur Intel qui est installé de base. Pas de panique pour les possesseurs d’un socket AMD, tout le matériel et les explications vous sont fournis pour faire le changement assez simplement.

http://www.youtube.com/watch?v=5n192YWmOg0

En quelques minutes, la pompe est en place sur le processeur et il suffit de la connecter à votre carte mère pour qu’elle puisse être alimentée et pilotée par le logiciel NZXT CAM.

 

5. CAM, le logiciel de contrôle

Pour faire fonctionner correctement le NZXT Kraken X61, vous devrez impérativement passer par le logiciel CAM fourni par le fabricant sur son site officiel. Cette application permet de monitorer toute votre configuration et pas seulement le bon fonctionnement du watercooling !

NZXT : le logiciel CAM

Comme vous pouvez le constater, l’interface est propre, épurée et on peut voir en un clin d’oeil toutes les fonctions vitales de notre précieuse machine, notamment la partie qui nous intéresse ici : le processeur et le watercooling associé. Une fois l’installation terminée, le logiciel se lance et détecte automatiquement votre matériel et l’ajoute ainsi au dashboard de l’application.

Les options de configuration sont simples à comprendre et à mettre en place car réduites à l’essentiel. En effet, il y a 2 points principaux sur lesquels vous pourrez influer : le mode de fonctionnement du watercooling et le look (je vous l’ai dit au départ, nous les geeks on aime quand c’est beau) ! En ce qui concerne le mode de fonctionnement, nous avons 3 profils pré-enregistrés : le mode fixe, le mode silence et le mode performance.

NZXT : les différents modes de fonctionnement

Voyons maintenant ce qu’il a dans le ventre.

 

6. Performances

Le mode Silence est celui que j’utilise quasiment tout le temps car c’est le plus discret et il est largement efficace pour refroidir le dégagement thermique de mon processeur. Dans un jeu récent (Dishonored 2, Rainbow Six Siege, Overwatch ou encore Battlefield 1) avec toutes les options à fond, mon processeur n’excède pas les 50 / 55°C à pleine charge qui est une température de fonctionnement assez basse pour un processeur solicité. En règle générale, la température oscille entre 35 et 45°C.

NZXT : la température sous controle du logiciel CAM

En mode Performance, j’arrive à gagner quelques degrés mais ce n’est pas exceptionnel vu le bruit généré par le kit AIO. En mode performances, le ventilateur tourne à 75% de sa vitesse maximale tandis que la pompe elle, passe de 2500RPM (mode Silence) à 3500RPM et génère de fait beaucoup plus de bruit ! Un mode personnalisé peut être configuré pour créer une courbe de performance qui influera sur la vitesse de fonctionnement du Kraken X61 en fonction de la température du processeur.

 

7. Conclusion

Proposé à un tarif d’environ 170€ sur Amazon, le kit AIO watercooling NZXT Kraken X61 se révèle être un excellent produit. Performant, silencieux et personnalisable, il vous permettra de conserver votre processeur au frais même lors d’une utilisation intensive. De plus, si vous possédez un boitier à fenêtre latérale, il apportera une touche colorée très esthétique à votre configuration ce qui ne gâche rien. Sa garantie constructeur de 6 ans et sa compatibilité étendue à quasiment tous les processeurs du marché de ces 4 à 5 dernières années vous mettront à l’abri d’un achat de matériel pendant quelques temps.

Si vous cherchez un kit watercooling AIO, je ne peux que vous conseiller de faire l’acquisition du NZXT Kraken X61 ou de son grand frère, le X62 qui vient de sortir tout récemment.

Sponsornot : Zéro collaboration

Read More