Dernièrement confronté à la perte de fichiers sur un de mes disques durs externes, j’ai tenté une récupération des données et voici comment utiliser le logiciel gratuit de récupération de données Easeus Data Recovery Wizard.

1. Installation du logiciel

Le logiciel est disponible gratuitement dans sa version d’essai. Attention toutefois, cette version ne permet pas de récupérer plus de 500Mo de données (jusqu’à 2Go si vous parainnez des amis) et vous devrez passer par la case carte de crédit pour acheter le logiciel. Comptez environ 65e pour la version complète de Easeus Data Recovery, ce qui est un coût non négligeable… Mais à combien estimez vous le prix de vos données ?

Pour ma part, je devais récupérer des données de mon disque dur externe sur lequel j’ai vidé un dossier entier par erreur et je savais que ce que j’avais à récupérer pesait moins de 500Mo. La version gratuite était donc largement suffisante et vous pouvez la récupérer ici : https://www.easeus.fr/logiciel-recuperation-donnees/data-recovery-wizard-free.html

Une fois le logiciel installé, on peut passer aux choses sérieuses.

 

2. Préparation de la récupération

Avant de procéder à la récupération de vos données, il faut d’abord procéder à un scan de votre disque dur afin de déterminer quels fichiers peuvent être récupérés. Pour cela, il suffit de sélectionner votre périphérique (disque dur interne/externe, clé USB, carte mémoire…) :

 

Mais sachez que si vous avez vidé un dossier par erreur, vous pouvez également sélectionner le dossier en question pour ne scanner que lui. Cela ne vous fera pas gagner du temps en revanche, le temps est identique que vous scanniez l’intégralité du disque ou juste un dossier. 

 

Et cliquez ensuite sur Analyser en bas de la fenêtre. L’analyse se lance et peut prendre un certains temps en fonction du nombre de fichiers détectés et de la taille de votre disque dur :

 

Comme vous pouvez le constater, Easeus Data Recovery m’annonce environ 2h30 de durée d’analyse :

 

C’est la partie la plus longue du processus et la seule chose à faire c’est prendre son mal en patience et attendre… Une fois l’analyse terminée, j’ai pu passer à la tentative de récupération de mes données…

 

3. Récupération des données

Pour récupérer vos données, une fois que l’analyse approfondie est terminée, vous pouvez naviguer dans l’arborescence de gauche pour chercher vos fichiers. Le bandeau au dessus vous aidera à faire des tri rapides et a identifier rapidement où ce situent les types de fichiers les plus courants. Personnellement, je savais exactement où étaient situés mes fichiers, je n’ai donc eu qu’à naviguer vers eux et à les sélectionner dans la liste :

Ne me demandez par pourquoi, mais il y a beaucoup d’autres fichiers qui semblent présent dans le dossier alors qu’en fait il n’y on jamais été… Probablement des données inscrites précédemment sur ce secteur du disque dur et qui ont été écrasées par d’autres depuis ! Une fois que vos fichiers sont sélectionnés, cliquez sur récupérer en bas à droite de l’écran. Le logiciel vous demande l’emplacement vers lequel vous souhaitez les sauvegarder :

Une fois que vous aurez validé, vous n’aurez plus qu’à aller récupérer vos précieuses données à l’emplacement que vous aurez indiqué.

Pour ma part, j’ai pu récupérer mes 2 fichiers sur lesquels j’ai passé une soirée complète à travailler et j’en suis bien content !

J’espère que ce tutoriel vous aura plu. Sachez que laisser ses données sur un disque dur externe est très dangereux et qu’il vaut mieux en garder une copie en lieu sûr, idéalement sur un NAS disposant de disques durs en RAID1 ou 5.

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Je vous ai parlé il y a quelques temps de la configuration d’un client Deluge permettant de se monter une petite seedbox. Aujourd’hui je vous propose un nouveau tuto traitant cette fois ci d’une toute autre solution : rTorrent interfacé avec Flood !

1. Objectifs

L’objectif de ce tutoriel est de vous montrer la marche à suivre pour installer votre propre seedbox sur un système d’exploitation Linux Debian ou Ubuntu (adaptez les commandes à votre distribution !) avec le logiciel rTorrent sur lequel nous allons ajouter une interface en Node.js un peu sympa : Flood.

Je pars du principe que vous avez déjà un serveur opérationnel, avec ou sans interface graphique c’est comme vous le sentez, perso j’en ai pas donc tout sera fait en interface de commande. Si vous n’avez pas de serveur à disposition, vous pouvez aller jeter un oeil chez Online.net qui vous louera un petit (ou un gros) serveur à prix raisonnable.

Si vous avez un nom de domaine c’est encore mieux car toute la fin du tutoriel traite de la mise en place d’un reverse proxy pour accéder à l’interface via une url propre et non pas via l’ip + le port.

Pour info, dans les commandes et fichiers de configuration dont je vous parle en dessous, tout ce qui est en gras est à adapter à votre configuration !!!

 

2. Installation et configuration des pré-requis : screen, curl, git et apache

Pour installer rTorrent et Flood, un certain nombre de pré-requis sont nécessaires et c’est par cela que nous allons commencer.

On commence par installer screen, curl et git qui sont nécessaires au bon fonctionnement de la seedbox :

sudo apt install screen curl git

Ensuite, on ajoute un utilisateur qui permettra de lancer rTorrent sans utiliser le compte administrateur, la meilleure option en terme de sécurité : 

sudo adduser --disabled-password rtorrent

Et voilà pour les pré-requis, si vous envisagez de mettre en place le reverse proxy pour avoir une URL propre, vous devrez installer Apache2 en plus du reste :

sudo apt install apache2

 

3. Installation et configuration de rTorrent

Une fois que vous avez installé l’ensemble des pré-requis, vous pouvez passer à l’installation du logiciel rTorrent :

sudo apt install rtorrent

Ensuite, on s’occupe du fichier de configuration :

sudo vi /home/rtorrent/.rtorrent.rc

Adaptez les valeurs suivantes à votre installation :

# Emplacement des fichiers téléchargés
directory = /répertoire/rtorrent/downloads

# Emplacement des sessions de téléchargement
session = /répertoire/rtorrent/.session

# Ports à ouvrir (2 ports identiques = 1 seul et même port, 2 ports différents = plage de ports !)
port_range = 40000-40000
port_random = no

# Vérifier le hash de controle à la fin du téléchargement
check_hash = yes

# Activation du DHT (pour les trackers publics)
dht = auto
dht_port = 6881
peer_exchange = yes

# Authoriser les trackers UDP
use_udp_trackers = yes

# Activer le chiffrement si possible
encryption = allow_incoming,try_outgoing,enable_retry

# Port de communication avec Flood
scgi_port = 127.0.0.1:5000

Ensuite, on créé et on donne les bonnes permissions aux différents répertoires :

sudo mkdir /répertoire/rtorrent/downloads
sudo mkdir /répertoire/rtorrent/.session
sudo chmod 775 -R /répertoire/rtorrent
sudo chown rtorrent:rtorrent -R /répertoire/rtorrent
sudo chown rtorrent:rtorrent /home/rtorrent/.rtorrent.rc

On créé un service rTorrent qui permettra de démarrer simplement le logiciel :

sudo vi /etc/systemd/system/rtorrent.service

Et on y insère le code suivant :

#!/bin/sh

[Unit]
Description=rTorrent
After=network.target

[Service]
User=rtorrent
Type=forking
KillMode=none
ExecStart=/usr/bin/screen -d -m -fa -S rtorrent /usr/bin/rtorrent
ExecStop=/usr/bin/killall -w -s 2 /usr/bin/rtorrent
WorkingDirectory=%h

[Install]
WantedBy=default.target

On active le service rTorrent et on démarre le logiciel :

sudo systemctl enable rtorrent.service
sudo systemctl start rtorrent

Voilà, vous avez maintenant un rTorrent fonctionnel et prêt à faire feu. Rendons le un peu plus sexy…

 

4. Installation et configuration de Flood

Flood c’est super sexy donc on va pas se priver et l’installer pour remplacer l’interface habituelle de rTorrent. Croyez moi, y’a pas photo c’est carrément mieux !

On commence par installer Node.js, un framework basé sur Javascript et avec lequel est développé Flood :

curl -sL https://deb.nodesource.com/setup_6.x | sudo -E bash -
sudo apt install -y nodejs

On récupère ensuite Flood sur git et on le place dans le bon répertoire :

cd /répertoire/rtorrent
sudo git clone https://github.com/jfurrow/flood.git

Puis on prépare le fichier template :

cd flood
sudo cp config.template.js config.js

On l’édite :

sudo vi config.js

On modifie cette valeur :

floodServerHost: '0.0.0.0'

Et on active Flood :

sudo npm install --production

Même principe que pour rTorrent, on évite de lancer Flood avec un compte administrateur donc on créer un utilisateur dédié :

sudo adduser --disabled-password flood

Et on lui donne les droits sur le répertoire où est installé Flood :

sudo chown -R flood:flood /répertoire/rtorrent/flood/

On fait également en sorte que Flood soit un service afin de faciliter sa maintenance (Marche / Arrêt) :

sudo vi /etc/systemd/system/flood.service

On insère le code suivant :

#!/bin/sh

[Service]
WorkingDirectory=/répertoire/rtorrent/flood
ExecStart=/usr/bin/npm start
Restart=always
StandardOutput=syslog
StandardError=syslog
SyslogIdentifier=notell
User=flood
Group=flood
Environment=NODE_ENV=production

[Install]
WantedBy=multi-user.target

Et on active enfin le service :

sudo systemctl enable flood
sudo systemctl start flood

Voilà, votre seedbox est prête à faire feu et est joignable à l’adresse suivante : http://IP-DE-VOTRE-SERVEUR:5000

 

5. Configuration du reverse proxy avec Apache

Si vous possédez un nom de domaine et que vous préférez avoir http://VOTRE-DOMAINE.EXT au lieu de http://IP-DE-VOTRE-SERVEUR:5000 parce que ça fait plus propre mais également pour des raisons évidentes de sécurité, il faut maintenant configurer le reverse proxy.

Commençons par activer le module proxy_http pour apache :

sudo a2enmod proxy_http

Puis créons un fichier host pour définir les paramètres de notre interface :

sudo vi /etc/apache2/sites-available/mon-nom-de-domaine.conf

Y insérer :

<VirtualHost *:80>
ServerAdmin VOTRE_ADRESSE_EMAIL
ServerName VOTRE_NOM_DE_DOMAINE
ServerAlias VOTRE_NOM_DE_DOMAINE

ProxyRequests Off
<Proxy *>
Order deny,allow
Allow from all
</Proxy>
ProxyPass / http://localhost:9092/
ProxyPassReverse / http://localhost:9092/
</VirtualHost>

Activez le fichier host et redémarrez Apache :

sudo a2ensite mon-nom-de-domaine.conf
sudo service apache2 reload

Voilà, votre seedbox est désormais accessible via l’adresse http://VOTRE_NOM_DE_DOMAINE

Si vous voulez passer le http en https, je vous invite à jeter un coup d’oeil à mon tutoriel sur Let’s Encrypt

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Bon je sais, dans mon précédent article sur la liste des courses nécessaires pour se monter une console de rétrogaming à base de Raspberry Pi, je vous avais dis que le prochain article allait traiter du choix de l’OS. J’ai menti car oui, j’ai trouvé une solution ultra rapide et plutôt classe d’assouvir mes envies de jeux old school et je pense qu’elle vient avant le choix de l’OS… 

Plus un retour d’expérience après achat qu’un réel tutoriel, je vous livre ici mon avis sur du matériel dédié au Raspberry Pi qui à mon avis vaut le détour.

 

1. Western Digital : le WDLabs et son matériel dédié au Raspberry Pi

On ne présente plus le célèbre fabriquant de disques durs (et plus récemment de SSD) qui est présent dans bon nombre de nos PC et NAS, mais je pense que peu de gens savent qu’ils ont aussi créé du matériel dédié aux Raspberry Pi via leur WDLabs. Du matériel sur lequel j’ai craqué et dont je me devais de vous parler.

 

Je ne vais pas vous détailler l’intégralité de la gamme WDLabs car ce n’est pas le but de cet article mais je vous invite à aller jeter un oeil sur le site officiel pour vous faire une idée. Je vais plutôt vous présenter 2 objets vraiment intéressants que vous pouvez acheter sur le site :

– WD PiDrive :

un disque dur SATA de 2.5 pouces  spécialement conçu pour le Raspberry Pi 3 qui se branche à ce dernier via un système de câble USB spécifique, permettant l’alimentation du Raspberry Pi ET du disque dur. Le disque se décline en plusieurs capacités 250Go et 375Go pour la Foundation Edition et jusqu’à 1To pour la BerryBoot Edition, ce qui permettra de stocker toutes les ROMs que vous souhaitez et sera bien évidemment bien plus performant et fiable qu’une carte microSD, aussi rapide soit elle. Le prix s’échelonne quant à lui de 32€ à 65€en fonction de la capacité choisie. Pour ma part, et parce que je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, j’ai opté pour la version 250Go, à la fois bon marché et d’une taille suffisante pour accueillir l’ensemble de mes ROMs.

– WD PiDrive Enclosure :

Afin d’accueillir son PiDrive, Western Digital a également prévu un boitier spécifique permettant d’accueillir à la fois le Raspberry Pi et le PiDrive. C’est un boitier qui fait 6×6 pouces et qui est disponible en 3 coloris, bleu, noir et blanc et est vendu 12€ sur le site officiel. Si vous trouvez ces coloris un peu trop neutres, vous pouvez ajouter une plaque de bambou autocollante pour donner un style zen et chic à votre boitier pour environ 7€, mais vous pouvez également faire une customisation maison. J’ai donc ajouté un boitier blanc et une façade en bambou (pour avoir la livraison gratuite à 50€ minimum d’achat).

Si vous vous posez la question, sachez qu’à partir du moment où vous ajoutez un WD PiDrive dans le panier, le site y ajoute automatiquement et gratuitement un kit de démarrage rapide composé du câble (vendu 12€ en temps normal) et une carte microSD préinstallée avec NOOBS pour vous permettre de faire l’installation une fois votre matériel en place.

Si on récapitule, en prenant le HDD de 250Go, le boitier et la façade en bambou, la facture s’élèvera au total à 51€. Bien entendu, pour ce prix là vous n’avez pas le Raspberry Pi 3 (environ 40€ sur Amazon), ni l’alimentation (environ 12€ sur Amazon), ni une éventuelle manette s’il vous en faut une (à partir de 40€ suivant le modèle choisi), soit une facture globale située autour de 150€.

Bon là je vous entends dire « Non mais c’est abusé 150€ pour une console de rétrogaming », « T’es sérieux ? 150€ ? La NES Mini coûte 70€ »… Oui, je vous l’accorde, c’est plus cher qu’une NES Mini, qu’une SEGA MegaDrive Classic ou encore que l’Atari Flashback 7 qui sont toutes les 3 vendues 60 ou 70€ pièce MAIS si vous voulez chacune de ces consoles, cela vous reviendra au final beaucoup plus cher que de monter une console vous même et disposant de plus de possibilités. Alors ? Paré pour l’aventure ?

 

2. Réception et montage

J’ai reçu tout le matériel en 3 ou 4 jours via transporteurs. Une livraison gratuite assez rapide donc et surtout sans risque pour le matériel. Dans le colis se trouvaient donc :

– le disque dur WD PiDrive Foundation Edition de 250Go

– le WD PiDrive Enclosure blanc

– la façade autocollante en bambou

– le kit de démarrage

Pour le montage, un mini tournevis Torx est fourni mais vous devrez également vous équiper de votre cruciforme favoris. Les emplacements de chaque élément sont clairement identifiable et la notice fournie plutôt bien faite.

 

Une fois le Raspberry Pi 3 et le WD PiDrive en place, il faut brancher le tout grâce au câble fourni ce qui n’est pas forcément évident car le câble étant de très bonne qualité, il est de fait assez rigide et il faudra donc faire attention lors de son positionnement.

Comme vous pouvez le constater sur la photo qui suit, les ports USB et le port RJ45 sont situés à l’intérieur du boitier et donc inaccessibles depuis l’extérieur sans avoir à ouvrir le capot. Par conséquent, je conseille à tous ceux qui voudraient tenter l’aventure d’opter pour des périphériques sans fil afin d’éviter toutes les galères de branchement. Le RJ45 en revanche peut être branché à demeure si vous en avez besoin ou bien vous pouvez configurer la connexion wifi.

Ce petit soucis de ports USB inaccessibles depuis l’extérieur du boitier est un problème si vous souhaitez par exemple ajouter un dongle un peu long à votre Raspberry Pi (type z-wave si vous projetez de faire une box domotique par exemple et pas une console rétrogaming). Il vous faudra alors trouver une solution pour déporter la prise via une mini rallonge.

 

3. Installation du système d’exploitation

L’installation du système d’exploitation est simplissime puisqu’il suffit d’insérer la carte microSD fournie dans le starter pack et de démarrer le Raspberry Pi. Vous tombez ensuite sur l’interface de NOOBS, le célèbre installeur dédié au Raspberry Pi, qui vous donnera ainsi le choix entre plusieurs systèmes. Libre à vous de choisir celui ou ceux que vous tente(nt) le plus.

Sachez que si vous souhaitez profiter d’une console de jeu rétro, Lakka fait partie de la sélection des systèmes d’exploitation installables via NOOBS, au même titre que LibreElec si vous voulez également disposer d’un MediaCenter sous KODI. Les 2 sont installables en même temps sur le disque dur en multiboot, il suffit de les cocher dans la liste pour qu’ils soient installés. La bascule de l’un à l’autre se fera alors au démarrage du Raspberry Pi. Sachez qu’avec un peu plus de temps et d’huile de coude, vous pouvez créer une installation de Retropie qui prends en charge KODI, vous permettant ainsi de profiter des 2 sans avoir à redémarrer le Raspberry Pi (mais cela fera l’objet d’un prochain tuto).

 

 4. Conclusion

Vous cherchez une solution performante et esthétique pour l’espace de stockage de votre Raspberry Pi ? Pour environ 50€, Western Digital vous propose un disque dur de 250Go et un boitier qui permettra de l’accueillir aux cotés du micro ordinateur. Pour ma part j’en suis absolument satisfait, le boitier et le disque dur sont dédié à un Raspberry Pi 3 sur lequel j’ai installé Raspbian avec Retropie et KODI (pas de multiboot, tout est géré via Retropie). Je compte en acquérir d’autres pour mettre en place d’autres projets, comme une box domotique sous Domoticz ou Jeedom par exemple.

 

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2e article de mon dossier sur le Retrogaming à base de Raspberry Pi et j’aborde cette fois-ci la liste du matériel qu’il faut se procurer pour se lancer dans l’aventure.

Pour les impatients, sachez que j’ai créé une liste sur Amazon de tout le matériel qu’il vous faut. Si vous n’êtes pas sûr de ce qu’il vous faut, lisez cet article qui répondra à toutes vos questions ! 

ACCEDER A LA LISTE AMAZON

1. Les indispensables

Pour démarrer un projet de console de retrogaming, il y a du matériel incontournable à se procurer si vous voulez avoir la base. Il va donc falloir vous procurer :

a. Raspberry Pi 3 :

Etant donné qu’il fait partie du titre de ce dossier, j’imagine que vous aviez deviné qu’il en faudrait un. Pour ceux qui ne savent pas de quoi il s’agit, le Raspberry Pi 3 est un ordinateur de la taille d’une carte de crédit et d’environ 1cm d’épaisseur capable de faire tourner des systèmes d’exploitations dérivés de Linux. Il dispose d’1Go de RAM, d’un processeur Quad Core à 1.2GHz, d’un port microSD, de 4 ports USB, d’un port RJ45, d’un port HDMI ainsi que d’une connectivité wifi et Bluetooth. Cette petite merveille technologique est vendue environ 45€ sur Amazon. Dans la liste vous trouverez également un package regroupant Raspberry Pi 3 / Carte MicroSD 16Go / Boitier / Alimentation pour une soixantaine d’euros, à vous de voir ce que vous préférez sachant que choisir chaque pièce une à une fait partie du charme de l’aventure !

Raspberry Pi 3

b. Adaptateur secteur :

Il faut bien alimenter le Raspberry Pi donc un adaptateur secteur micro USB s’impose. Je ne peux que vous recommander un chargeur avec interrupteur pour pouvoir allumer et éteindre votre console sans avoir à débrancher la prise secteur parfois difficile d’accès. Vendu environ une dizaine d’euros sur Amazon.

c. Boitier de protection : 

Le boitier est l’élément design de votre Raspberry Pi. Il en existe de toutes les couleurs, de tous les styles et il est même possible d’en faire un maison si vous êtes un peu créatif et bricoleur. A vous de l’accorder en fonction de vos goûts, de votre intérieur et surtout de votre budget car les prix peuvent énormément varier d’un modèle à l’autre. Vous pouvez en trouver sur Amazon pour environ 10€, je vous en ai mis plusieurs modèles dans la liste.

d. Carte microSD :

La carte microSD va nous servir à installer le système d’exploitation et quelques ROMs. Bien évidemment, en fonction du nombre de ROMs que vous voudrez stocker dessus vous devrez acheter une carte microSD plus ou moins grande. Je vous recommande une carte microSD d’une capacité minimale de 32Go si vous voulez être à l’aise mais sachez que vous pouvez prendre 64 ou 128Go si le coeur vous en dit. Point à prendre en compte : il est possible d’utiliser un NAS (si vous en possédez un) pour stocker les ROMs et faire en sorte que le Raspberry Pi aille piocher dessus les ressources dont il a besoin. Dans ce cas là, une carte mémoire de 16Go ne vous coûtera que 7€ sur Amazon.

 

2. Le matériel facultatif

Tout n’est pas indispensable, mais parfois fortement conseillé notamment des périphériques de contrôle, dongles diverses et éventuellement périphériques supplémentaires dont je vous dresse une liste non exhaustive ci-après. J’attire toutefois votre attention sur le fait que suivant le système d’exploitation que vous choisirez par la suite pour créer votre console de retrogaming, les manettes Bluetooth ne fonctionneront pas toutes et devront être utilisées en filaire !

a. 8BitDo NES30 GamePad

Je vous parlais dans le premier article du succès de la NES Classic Mini, un succès provoqué par la nostalgie des fans, et comme sur Internet on peut trouver de tout, voici un modèle de manette Bluetooth qui devrait vous plaire puisqu’il s’agit d’une réplique modernisée de la manette d’antan. Forcément, ce petit bijou à un prix : 30€ sur Amazon. Sachez qu’il existe une version Pro au look plus arrondi et plus cher.

Manette 8Bitdo NES30

b. Manette Dualshock 3 ou Dualshock 4

Qui ne connait pas la célèbre manette de Sony ? Avec ses nombreux boutons, elle pourra vous accompagner sur n’importe quel jeu rétro. Entre 50 et 60€ sur Amazon suivant le modèle choisi, mais il y a régulièrement des offres très intéressantes sur ce genre de produit.

DualShock 4

c. Dongle Bluetooth

Le Bluetooth natif du Raspberry Pi 3 n’est pas reconnu nativement par tous les systèmes d’exploitation et par conséquent, il s’avère parfois nécessaire d’acquérir un dongle Bluetooth pour palier à ce problème. Comptez une dizaine d’euros sur Amazon.

 

3. Le reste

Bien entendu, une fois que vous aurez fait vos courses vous aurez tout de même besoin d’un écran, d’un câble HDMI, d’un clavier et d’une souris pour faire la configuration initiale. En règle générale, n’importe qui possède ce genre de chose chez lui donc pas de problème à ce niveau là ! 

Vous avez donc la liste de tout ce qu’il va vous falloir trouver. Il y a pas mal d’éléments mais si vous suivez l’article, cela sera un jeu d’enfant de tout vous procurer. Dans le prochain article, nous aborderons le choix du système d’exploitation qui peut s’avérer parfois compliqué car ils ont tous de très bonnes qualités mais également des défauts dont je vous parlerais prochainement.

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J’ai déjà écris quelques articles sur le Raspberry Pi, notamment sur la possibilité de créer avec une console de retrogaming, et je vous propose aujourd’hui d’approfondir le sujet.

En effet, à la vue du succès de ces articles sur le blog, j’ai décidé de reprendre tout depuis le début et de vous sortir une série d’articles beaucoup plus détaillés sur le retrogaming et comment monter une console de jeu rétro de A à Z à l’aide d’un Raspberry Pi. Vous êtes prêt ? C’est parti !

1. Le retrogaming, qu’est ce que c’est ?

Le retrogaming c’est le fait de collectionner et surtout de jouer à des vieux jeux dont le succès n’est plus à prouver aujourd’hui. Je pense notamment aux Mario, Zelda, Sonic et autres Alex Kidd qui nous ont fait passer de longues heures devant un écran lorsque nous étions enfants. Par vieilles consoles, il faut comprendre Nintendo NES, Super NES ou N64, SEGA Master System ou Mega Drive, ATARI et bien d’autres qui avaient colonisé nos chambres et salons dans notre enfance, de jeux en 2D à l’aspect très pixélisé mais qui proposaient une durée de vie importante et une difficulté assez impressionnante, nécessitant bien souvent de devoir recommencer encore et encore certains niveaux pour pouvoir arriver à la fin du jeu.

Retrogaming : manette NES

Mais qu’est ce qui fait leur succès aujourd’hui ?

 

2. Le succès du retrogaming

Si le retrogaming est en pleine explosion depuis quelques mois, voir années, c’est avant tout parce qu’il nous rappelle à tous d’excellents souvenirs, seuls ou avec notre famille ou nos amis et ces souvenirs là sont précieux. Qui ne se souvient pas de week end entiers à laisser tourner sa Master System II pour ne pas perdre sa progression sur Alex Kidd in Miracle World ? Qui n’a jamais jouté avec son frère, son cousin ou ses camarades de classe sur Mario Kart 64 ou bien Goldeneye 64 ? Qui n’a jamais séché les cours pour aller au café du coin jouer sur une des bornes d’arcades présentes ?

Il y a aussi le fait que le retrogaming propose ce que beaucoup de jeux d’aujourd’hui : de la difficulté, une grosse durée de vie et de la diversité !

Il y a aussi un effet de mode car tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir une console de jeu dans son salon quand il était jeune mais pourtant, ils veulent a tout prix combler ce retard aujourd’hui pour pouvoir en parler avec leurs amis retrogamers qui sont de plus en plus nombreux. Ces deux raisons font que l’on se retrouve avec des consoles de jeu et de vieux jeux sur eBay, Le Bon Coin ou dans les boutiques spécialisées et qui sont vendues à prix d’or ou qui poussent les amateurs à arpenter les brocantes et vides grenier pour y dénicher une pièce supplémentaire à ajouter à leur collection !

Retrogaming : un commerce juteux

Nintendo a bien compris que ces vieilles consoles nous font vibrer et a décidé de lancer une version compacte de sa Nintendo NES avec la NES Classic Mini, une réplique petit format de sa console emblématique avec à l’intérieur une trentaine de jeux. Un package vendu 60e et en rupture de stock permanente à cause d’une demande gigantesque qui fait probablement de cette réédition l’une des meilleures ventes pour Nintendo depuis un moment et dont bon nombre profitent pour spéculer sur le peu de stocks disponibles…

Retrogaming : NES Classic Mini à prix d'or

 

3. Mais le Raspberry Pi dans tout ça ?

Beaucoup d’entre nous aimeraient faire du retrogaming mais n’en n’ont pas forcément les moyens et le Raspberry Pi peut palier à ce problème. A travers ce guide qui va s’étaler sur plusieurs articles, vous allez donc pouvoir découvrir comment créer de A à Z votre propre console de jeu rétro personnalisée car l’objectif c’est que vous puissiez choisir votre propre chemin aboutissant à votre console de jeu à vous !

Retrogaming : Retropie

Je vous indiquerais donc le matériel nécessaire, les différents systèmes d’exploitation les plus pertinents, l’installation et la configuration de chacun d’entre eux, etc à travers des articles les plus détaillés possible, en espérant que cela vous intéresse et vous donne envie.

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Depuis l’avènement de l’ADSL et l’apparition massive de box faisant office de routeur dans nos chaumières, il est devenu fréquent que pour jouer à nos jeux favoris nous rencontrions des problèmes de NAT et je vous propose aujourd’hui un tutoriel pour y remédier si vous possédez une Livebox Orange.

Si vous voulez savoir quels sont les ports à ouvrir pour tels périphériques ou telles applications, je vous invite à jeter un oeil à la rubrique « NAT Strict » du blog.

1. Connexion à la Livebox Orange

Pour vous connecter à votre Livebox Orange, ouvrez votre navigateur et accédez à l’URL suivante :

http://192.168.1.1

A moins que vous ne l’ayez modifié auparavant, cette adresse est l’adresse IP par défaut de votre Livebox et ne changera jamais !

Orange Livebox : interface d'administration

Les identifiants sont également ceux par défaut si vous ne les avez jamais modifiés.

Login : admin (impossible à modifier)

Mot de passe : 8 derniers caractères de la clé wifi (disponible sur un autocollant collé sur votre Livebox)

Adaptez ces paramètres en fonction de vos paramètres si vous les avez modifiés.

 

2. Sauvegarde de la configuration

On est pas des apprentis sorciers donc si on est pas sûr à 100% de ce qu’on est en train de faire, une petite sauvegarde de la configuration de sa Livebox Orange s’impose. Il suffit de se rendre sur l’onglet « Assistance » et de chercher « Sauvegarder ma configuration » dans le menu de gauche.

Orange Livebox : sauvegarde de la configuration 

Ensuite, cliquez sur « Sauvegarder » pour télécharger une copie de sauvegarde de la configuration actuelle de votre box. Nous pouvons commencer les modifications.

 

3. Passage de votre périphérique en IP fixe

Ca peut faire peur au premier abord mais pas de panique, on ne touche pas à la configuration de votre Xbox, Playstation ou PC ! Tout se fait directement sur la Livebox et c’est vraiment très simple. Le fait de garder une IP fixe sur vos périphériques vous permet d’éviter de devoir refaire la configuration NAT à chaque fois que ceux ci changeront d’adresse (et croyez moi, cela arrivera).

Orange Livebox : ajout d'une IP fixe

Dans l’onglet « Configuration avancée », vous avez accès à la configuration « Réseau » de votre box et c’est pile ce qui nous intéresse. Dans l’encart « Baux DHCP statiques », nous ne devriez avoir aucun équipement renseigné pour le moment.

Orange Livebox : ajout d'une IP fixe

Pour ajouter votre périphérique à la liste des baux statiques, sélectionnez le dans le menu déroulant et cliquez sur « ajouter ». Il apparait maintenant dans la liste.

 Orange Livebox : ajout d'une IP fixe

Répétez l’opération pour chacun de vos autres équipements (PC, PS4, Xbox One, etc…) et redémarrez les pour qu’ils prennent en compte la nouvelle configuration.

Passons maintenant à la configuration de la NAT.

 

4. Configuration de la NAT

On reste dans l’onglet « Configuration avancée » mais cette fois on visite la section « NAT/PAT » qui nous affiche un tableau des règles de NAT qui sont en vigueur sur notre Livebox Orange. Normalement, à ce stade le tableau doit être vide et nous allons le remplir !

Orange Livebox : les règles de NAT

Il se découpe en 6 colonnes :

Application : permet de donner un nom à sa règle afin de savoir à quoi elle correspond (option « personnalisé » dans le menu déroulant)

Port interne : le port interne à utiliser

Port externe : le port externe à utiliser

Protocole : le protocole utilisé (TCP / UDP / les 2)

Appareil : une liste déroulante vous permettant de choisir à quel appareil s’applique la règle

Activer : si coché, c’est activé et inversement !

Par exemple, si vous devez ouvrir le port 3074 en TCP et UDP pour le Xbox Live, la ligne de configuration sera alors la suivante : « Xbox Live | 3074 | 3074 | les deux | Xbox »

Orange Livebox : les règles de NAT

Une fois les paramètres entrés, cliquez sur enregistrer et répétez l’opération pour chacun des ports à ouvrir. Dans le cas où il vous faut ajouter une plage de port (exemple : de 27000 à 27030), inutile d’entrer les ports un par un, indiquez portA-portB (dans notre exemple : 27000-27030) dans les champs port interne et port externe.

Orange Livebox : les règles de NAT

Si malgré tout ceci, votre NAT reste en strict et que vous êtes sur PC, pensez à jeter un oeil à votre pare-feu Windows par exemple 🙂 Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser en commentaire !

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Je suis abonné à la Fibre d’Orange depuis 3 ans et depuis de nombreux mois, j’ai des problèmes d’erreur S01 et d’erreur S04 avec le boitier TV…

1. Symptômes 

a. La box TV en carafe

Le premier symptôme et non des moindres est l’arrêt pur et simple du fonctionnement de la TV. Pour faire simple, vous allumez votre TV et la box TV d’Orange et vous vous trouvez alors en présence d’une magnifique erreur S01 ou d’une erreur S04.

Ca arrive systématiquement tous les matins et très souvent également suite au reboot de la box TV… Et je ne vous parle même pas des coupures lorsque vous êtes en train de regarder un programme. Bref c’est une plaie, ça arrive très souvent et malheureusement, pas vraiment de règle donc identification de la source du problème difficile.

b. Le réseau hors service

Non contente de me foutre en l’air la TV, ma Livebox Orange casse aussi mon réseau local, mes périphériques ne récupèrent plus d’adresse IP et le service DNS ne fonctionne plus non plus que ce soit en wifi ou en filaire. Du coup, impossible d’accéder à Internet ni même à mon réseau local et c’est probablement ce qui provoque également l’erreur S01 dont je parlais juste au dessus. Clairement, c’est LE truc qui me saoule le plus car la TV, je ne la regarde pas beaucoup à part le soir pour le journal TV mais pour ce qui est du PC, je passe beaucoup plus de temps dessus.

 

2. Les solutions proposées par Orange

Au départ, je mettais tout hors tension (transceiver fibre / box internet / box TV) et redémarrais tous les équipements l’un après l’autre. Parfois, cela fonctionnait et parfois non, mettant mes nerfs à rude épreuve jusqu’au jour où la box TV est tombé carrément en panne, probablement en raison du nombre de fois où je l’ai arrêtée / redémarrée électriquement… Du coup, contact de l’assistance Orange qui me propose un remplacement du boitier TV en boutique. Je procède donc à l’échange le jour même, l’employé du SAV me dit que si les dysfonctionnements persistent, je n’aurai qu’à leur rapporter le boitier Internet pour qu’ils me le changent également. Je rentre, rebranche tout et là… Miracle tout fonctionne !

Malheureusement, au bout d’une semaine les problèmes recommencent et je procède donc au changement de la box Internet. Malheureusement, aucune amélioration et je décide alors de recontacter l’assistance Orange qui m’envoie alors un technicien le jour même ! Il diagnostique ma ligne qui ne présente aucun défaut, vérifie les branchements, change le transceiver fibre dans le doute, c’est le seul élément qui n’avait pas été changé jusqu’ici et constate que tout fonctionne parfaitement… Forcément, quand le technicien est là, ce serait dommage que la panne se montre.

S’en est suivi quelques mois de fonctionnement presque sans accroc, un peu comme si le technicien avait fait une incantation vaudou pour exorciser l’esprit malin venu hanter ma Livebox… Et puis rebelote ! C’est reparti de plus, avec nouveau changement complet des équipements, une fois de plus sans succès. Le technicien s’est donc déplacé une fois de plus et coup de bol : c’était le même technicien que la première fois ! Il m’a donc demandé plus d’informations sur mon installation et m’a dit que dans certains cas, si il y a un peu trop de périphériques sur le réseau local, un switch ou autre périphérique que l’on ne rencontre pas chez monsieur tout le monde, la Livebox peut rencontrer des problèmes… 

La solution finale qui m’a été conseillée par le technicien envoyé par Orange c’est de ne laisser qu’un minimum de périphériques branchés pour que cela fonctionne car le problème vient de la conception de la box et qu’on ne peut pas y faire grand chose… Je n’en veut pas au technicien de me donner cette réponse car je sais pertinemment qu’il a raison, les Livebox Orange sont très loin des Freebox en terme de conception aussi bien matérielle que logicielle…

 

3. Ma solution miracle

J’ai testé de tout mettre en IP fixe pour soulager la box avec des DNS pointant vers l’extérieur directement et cela ne fonctionne malheureusement qu’un temps… Du coup je me suis demandé comment je pourrais feinter le système en réduisant le nombre de périphériques sur mon réseau local Livebox sans pour autant débrancher mes périphériques et c’est là que l’idée m’est venue : un équipement de coupure

Schéma de l'équipement de coupure

En gros, je créé 2 réseaux séparés chez moi, un géré par le routeur Livebox Orange qui gérera l’accès à Internet, la box TV et l’autre par un second routeur dont j’aurai fait l’acquisition et qui sera en charge de tous les autres périphériques (PCs, consoles de jeu, boitiers multimédia, Raspberry Pi, boitier NAS, etc…) et qui assurera la liaison de ces derniers avec le réseau de la Livebox. 

J’ai donc cherché un routeur qui ai au moins 4 ports RJ45 et qui fasse wifi histoire de tout basculer dessus y compris les périphériques mobiles (PC portable, Surface Pro, smartphones…). Il y en a énormément et à tous les prix mais je me suis tourné vers un routeur Synology RT1900AC (149€ sur Amazon) car je possède déjà un NAS Synology et que je connais leur sérieux, leur fiabilité et surtout leur interface. Le routeur a toutes les qualités requises que je cherche :

– Wifi 2.4GHz / 5GHz

– 4 ports RJ45 LAN + 1 port RJ45 WAN

Il présente également d’autres fonctionnalités intéressantes dont je vous parlerais dans une review du produit. L’installation du routeur s’est fait en 2 bonnes heures le temps de faire la configuration initiale et de repasser tous les cables proprement et à l’heure où j’écris ces lignes, cela fait maintenant plus d’un mois que le routeur Synology est en place et je n’ai pas eu une seule erreur S01 ou erreur S04 ! Bien entendu, cela a un coût mais malheureusement c’est à mon avis le seul moyen et je ne peux que vous conseiller d’opter pour cette solution si vous rencontrez vous aussi fréquemment l’erreur S01 ou l’erreur S04.

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A une heure où on arrive mieux à vendre une console rétro qu’une WiiU, je tenais à vous parler d’une solution qui vous permettra de vous affranchir de l’attente d’un réapprovisionnement en Nintendo Classic Mini tout en dépassant les limites imposées par le fabricant car oui, j’aime bien mes vieux jeux et pas que ceux de chez Nintendo ! C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui de réaliser une console de jeu rétro pour à peu prêt le même budget… Suivez le guide !

ATTENTION : un guide beaucoup plus complet est en cours de rédaction et sera découpé en plusieurs articles. Vous pouvez le consulter dans la section « Raspberry Pi > Retrogaming« .

La NES Mini est elle réellement une bonne affaire ?

Comme vous l’avez surement constaté, Nintendo a ressorti sa mythique console de jeu NES sous une forme bien plus compacte et modernisée : la Nintendo Classic Mini. Réel intérêt pour les uns ou simple gadget pour les autres, toujours est il que la hype et la nostalgie font vendre cette console comme des petits pains, sur les réseaux de distribution habituels comme sur les autres…

Ebay : la Nintendo Classic Mini voit son prix s'enflammer

Comme vous pouvez le constater, sur eBay les prix s’enflamment mais selon moi, si le coût de la console (59.99€) est un prix assez juste pour le matériel mais malheureusement trop peu intéressant pour n’avoir que 30 jeux à se mettre sous la dent. Je pense donc qu’il est tout a fait possible de faire beaucoup mieux en DIY pour a peine plus cher, et je vais vous le montrer tout de suite.

 

Le matériel de base

Pour ce tuto, vous aurez besoin de :

Le coût total du matériel s’élève donc à 75€ si vous optez pour une carte microSD 32Go. Sachez que pour les plus accrocs au DIY, il y a moyen « d’économiser » quelques euros sur le boitier en en fabricant un vous même. Clairement, on va pas se mentir, cela vous coûtera une demi fortune de vous faire un boitier à la hauteur de vos désirs !

On est donc 15€ plus cher que la Nintendo Classic Mini et nous n’avons pas forcément de manette à moins que vous possédiez une manette Xbox 360 compatible PC ou une DualShock 3…

N’oubliez qu’aujourd’hui, vendredi 25 novembre, c’est le Black Friday et qu’il est tout a fait probable que le prix des articles ci-dessus soit complètement sacrifié !

 

Le système d’exploitation

Maintenant que vous avez tout le matériel nécessaire, vous pouvez attaquer la configuration de votre console de jeux Retro. Pour ce faire, téléchargez le système d’exploitation Lakka et le logiciel Win32DiskImager (que vous allez devoir installer).

Pourquoi j’ai choisi Lakka (il en existe d’autres comme HAPPI, recalbox ou encore RetroPie) ? De façon totalement arbitraire et je n’exclue pas de réaliser d’autres tuto basés sur les autres systèmes que j’ai cité. Sachez que Lakka est assez facile à mettre en route et comme les 3 autres, il prend en charge les systèmes suivants (liste non-exhaustive) :

Atari
Game Boy
Game Boy Advance
Game Boy Color
Game Gear
Master System
Mega Drive
NES
Neo Geo Pocket
Nintendo 64
Nintendo DS
PlayStation
PSP
Sega 32X
Sega CD
SuperNES

Une fois que c’est fait, lancez Win32DiskImager, sélectionnez l’ISO de Lakka et la microSD sur laquelle vous souhaitez installer le système d’exploitation puis cliquez sur « Write » :

Lakka : préparation de la carte MicroSD 

Une fois l’écriture terminée, vous pouvez retirer la carte microSD, l’insérer dans le RaspberryPi 3 puis connecter l’alimentation sur ce dernier. Le premier démarrage est un peu long mais pour les suivants ce sera bien plus rapide ne vous en faites pas, l’interface apparaît enfin !

Lakka : l'interface

Là, vous avez un OS Lakka tout beau tout propre prêt à vous faire passer de longues heures de divertissement mais malheureusement sans aucune ROM !

 

Les ROMs

C’est bien évidemment pour des soucis légaux que Lakka n’a intégré aucune ROM dans son système d’exploitation afin de ne pas enfreindre la loi et se retrouver dans le collimateur de grandes firmes telles que Nintendo ou SEGA… Si vous avez fait des copies de sauvegardes de vos anciens jeux NES, Master System, MEGA Drive ou encore Nintendo 64, sachez qu’il est extrêmement simple de les ajouter à Lakka.

Pour commencer, il faut que votre RaspberryPi 3 soit connecté au même réseau local que l’ordinateur sur lequel vous êtes habitué à bidouiller. Ensuite, il faut vous rendre dans le Poste de Travail, puis dans Réseau :

 Lakka : ajout des ROMs

Comme vous pouvez le voir, il y a un ordinateur nommé LAKKA sur votre réseau et si vous double cliquez dessus, vous devriez voir apparaitre les dossiers partagés qu’il contient :

Lakka : ajout des ROMs

Il y a plusieurs dossiers mais celui qui nous intéresse pour le moment c’est « ROMs ». Il vous suffit ensuite de copier toutes les ROMs que vous désirez dans ce dossier, en fonction bien sûr de la taille de votre carte microSD, libre a vous de les organiser comme vous le souhaitez, le plus simple à mon avis étant de les classer dans des dossiers portant le nom des consoles auxquelles les ROMs sont rattachées.

La dernière étape pour que les ROMs soient reconnues est assez simple mais peut demander un peu de temps puisqu’il s’agit de scanner le dossiers ROMs pour que Lakka détecte tous les jeux que vous y avez ajouté ! Pour ce faire, dans le menu de Lakka, aller dans « Add Content » puis dans « Scan Directory » et enfin sélectionnez « Scan this directory » et laissez Lakka faire son travail ce qui peut prendre un peu de temps. Une fois le scan terminé, vous pouvez redémarrer votre RaspberryPi 3 et profiter de vos jeux !

C’est tout pour cette fois en ce qui concerne Lakka, n’hésitez pas à commenter si vous pensez que j’ai loupé une étape ou si vous souhaitez que j’écrive un nouveau tuto sur une partie de Lakka (configuration ou autre…), en attendant moi je retourne sur Fantasy Zone 2 et Golden Axe !

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Le HTTPS se démocratise peu à peu et, pour plusieurs raisons, j’ai décidé de migrer l’intégralité de mes sites. Je vais vous expliquer aujourd’hui comment effectuer une transition simple de HTTP vers HTTPS en utilisant le service Let’s Encrypt.

Si tu en as rien à secouer des raisons qui m’ont poussé à migrer vers HTTPS, je t’invite à passer directement à la « Présentation de Let’s Encrypt » ou carrément au tutoriel si t’es complètement YOLO.

1. Pourquoi passer à HTTPS

a. Un meilleur référencement

Cela fait un moment que Google crie haut et fort qu’il favorise dans son classement les sites qui utilisent HTTPS au lieu de HTTP. Pour ma part, j’ai envie d’avoir un meilleur référencement car cela me permettra probablement de toucher plus de visiteurs et d’attirer l’attention sur le blog (et éventuellement mes autres sites / blogs).

De plus, début septembre, le géant de Mountain View franchissait un nouveau cap en annonçant qu’à partir de Janvier 2017, l’affichage de l’URL des sites en HTTP allait être modifié au sein de son navigateur Chrome.

Google indiquera bientôt qu'un site n'est pas sécurisé

Bon OK, cela ne concerne pas toutes les pages mais seulement celles qui comportent une saisie de mot de passe ou d’informations bancaires (dans un premier temps). Quoi qu’il en soit, sur une page en HTTP, l’URL sera précédée de « Non sécurisé », une indication très explicite pour l’internaute… Je me dis que cette indication lancée aux utilisateurs sera peut être étendue à TOUTES les pages HTTP le jour où Google-le-tout-puissant l’aura décidé et je préfère anticiper ça que de me retrouver à devoir faire une migration « en urgence ».

 

b. Des informations sécurisées

C’est la deuxième raison et qui est surement plus importante que celle énoncée juste avant : je veux que les informations que j’envoie et que je reçois du serveur soient chiffrées. Cela diminue le risque d’interception des informations qui transitent (mots de passes entre autres) par quelqu’un de mal intentionné.

Vous me direz « oui mais c’est toujours possible… ». Certes, mais au moins ce sera déjà un peu plus compliqué de récupérer une information exploitable tout de suite comme ça l’était jusqu’à présent. De plus, HTTPS permet de garantir au client (toi, mon petit visiteur inconnu) que les informations qui transitent entre le serveur et ton PC n’ont pas été altérées ! Je le fais donc pour moi, mais aussi un peu pour mes visiteurs.

Passons maintenant dans le vif du sujet.

 

2. Let’s Encrypt : qu’est ce que c’est ?

Let’s Encrypt est une autorité de certification (CA), libre, automatisée et gérée pour le bénéfice du public. C’est un service fourni par le Internet Security Group (ISRG).

Let’s Encrypt délivre aux utilisateurs les certificats numériques dont ils ont besoin afin de leur permettre d’implémenter HTTPS (SSL / TLS) pour leurs sites web, gratuitement, de la manière la plus simple possible, pour créer un Web plus sécurisé avec un haut degré de confientialité.

Les principes clés derrière Let’s Encrypt sont:

    Gratuit : Let’s Encrypt est entièrement gratuit ! (mais vous pouvez leur faire un don pour soutenir l’initiative)
    Automatique : Vous pouvez obtenir et renouveler vos certificats automatiquement.
    Sécurisé : Let’s Encrypt se base sur TLS 1.2 avec chiffrement en 2048 bits.
    Transparent : Tous les certificats délivrés ou révoqués seront enregistrées publiquement et disponibles pour quiconque souhaite les inspecter.
    Ouvert : Le protocole de délivrance et de renouvellement automatique sera publié en tant que norme ouverte que les autres pourront adopter.
    Indépendant : Tout comme les protocoles Internet sous-jacents, Let’s Encrypt est un effort conjoint au profit de la communauté, au-delà du contrôle de toute une organisation.

Et pour terminer, Let’s Encrypt est soutenu par quelques grands noms du monde informatique :

Let's Encrypt : de nombreux soutiens

Mais tout n’est pas rose puisque vos certificats générés depuis Let’s Encrypt ont une durée de vie « courte » : 90 jours. Le gros avantage, c’est que vous pouvez automatiser leur renouvellement sans problème… Suivez le guide !

 

3. Migrer ses sites web de HTTP vers HTTPS avec Let’s Encrypt

Le tutoriel suivant va vous expliquer comment mettre en place un certificat SSL Let’s Encrypt sur un de vos sites internet pour le passer en HTTPS. Les pré-requis sont les suivants :

– Système d’exploitation Ubuntu 16.04 configuré et opérationnel (vous pouvez également adapter le tutoriel à votre distribution)

– Serveur web Apache configuré avec un virtualhost

La première étape est d’installer le client qui permet de récupérer le certificat depuis l’autorité de certification et par la suite de renouveler vos certificats. Il en existe plusieurs mais Let’s Encrypt recommande l’utilisation de Certbot : https://certbot.eff.org/

On commence donc par installer le package :

sudo apt-get install python-letsencrypt-apache 

Ensuite, une fois que le package est installé vous pouvez créer votre premier certificat. A savoir que vous pouvez créer un certificat pour un seul domaine à la fois et ça se passe avec cette commande :

sudo letsencrypt --apache -d nom_de_domaine.com

Si vous avez des sous-domaines à passer en HTTPS également, vous pouvez taper cette commande à la place :

sudo letsencrypt --apache -d nom_de_domaine.com -d www.nom_de_domaine.com -d sd2.nom_de_domaine.com

Il est recommandé de mettre d’abord le domaine principal suivi par autant de sous-domaines que vous en avez. Certbot va vous demander une adresse e-mail puis si vous voulez que l’accès HTTPS soit obligatoire (Secure) ou optionnel (Easy) :

Let's Encrypt : HTTPS ou HTTP+HTTPS

Pour ma part, j’ai choisi « Secure » pour tous mes sites et c’est passé nickel ! Dès que vous voulez accéder à votre site en HTTP, vous êtes automatiquement redirigé vers le HTTPS et pourquoi laisser un accès HTTP quand on peut faire du full HTTPS ? Cette redirection est mise en place par Certbot directement dans le fichier vhost de votre domaine qui contient désormais ces lignes en plus :

RewriteEngine on
RewriteCond %{SERVER_NAME} =nom_de_domaine.com [OR]
RewriteCond %{SERVER_NAME} =www.nom_de_domaine.com
RewriteRule ^ https://%{SERVER_NAME}%{REQUEST_URI} [END,QSA,R=permanent]

Si tout fonctionne et que vous souhaitez tester votre nouveau domaine en HTTPS, vous pouvez le faire à l’adresse suivante : https://www.ssllabs.com/ssltest/analyze.html?d=nom_de_domaine.com (remplacer nom_de_domaine.com par votre nom de domaine personnel bien entendu…) 

Let's Encrypt : Test du site en HTTPS

 

Si par hasard la commande lestencrypt pour générer le certificat ne fonctionne pas, jetez un coup d’oeil du coté de votre pare-feu, les ports sont peut être fermés.

 

4. Automatisation du renouvellement des certificats

Pour renouveler les certificats que vous avez généré, il faut taper la commande suivante :

sudo letsencrypt renew

Vous devriez voir apparaitre la liste des certificats que vous avez déjà généré avec un message indiquant qu’un renouvellement est inutile.

Comme c’est une opération à répéter régulièrement et que l’on risque d’oublier de le faire 9 fois sur 10, nous allons mettre en place un cron :

sudo crontab -e

Et y ajouter la ligne suivante :

0 2 5 * * /usr/bin/letsencrypt renew >> /var/log/le-renew.log

Ainsi, le 5 de chaque mois à 2h00 du matin votre serveur vérifiera tout seul comme un grand si vos certificats doivent être renouvelés et s’en chargera lui même !

Passer vos sites en HTTPS devrait donc être maintenant un jeu d’enfant !

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Le Raspberry Pi 2, la version boostée du Raspberry Pi B+, est sorti il y a quelques semaines un peu partout sur le net. Compte tenu de la puissance, j’ai eu envie de m’en commander pour mettre en place un projet de longue date : une console de jeu rétro, un projet dont je vais vous parler à travers une série d’articles !

ATTENTION : un guide beaucoup plus complet est en cours de rédaction et sera découpé en plusieurs articles. Vous pouvez le consulter dans la section « Raspberry Pi > Retrogaming« .

1 – Pourquoi une console de jeu rétro ?

Cette question est à mon avis pertinente car les réponses sont diverses et variées, motivées par les envies de chacun.

Pour ma part, j’ai étudié la question quelques temps avant de me lancer mais je dirais que le premier argument est le coût. Aujourd’hui, et même les gens lambda l’ont compris, le rétrogaming est un marché en pleine explosion et les prix deviennent souvent complètement fous. Les habitués des brocantes le savent bien, il devient très difficile de trouver une vraie bonne affaire sur les étales des vendeurs dès qu’il s’agit de consoles ayant un peu de bouteille et ceux qui arpentent les rayons des magasins spécialisés n’auront surement pas manqué l’apparition brutale de rayons entiers dédiés au jeu vidéo rétro. Oui, le jeu rétro est en plein essor et forcément les tarifs grimpent pour atteindre parfois des sommes colossales.

Le rétro-gaming : un marché en pleine explosion ! 

Si vous voulez posséder les consoles de votre enfances et souhaitez faire l’acquisition des ces dernières en les chinant sur les brocantes ou les magasins spécialisés, il vous en coûtera une petite fortune et je ne parle pas des jeux qu’il vous faudra bien entendu acquérir ! C’est donc la première raison qui fait que je me suis lancé dans ce projet : le coût, un Raspberry Pi valant autour de 40 euros.

La seconde raison est la place occupée. Stocker ces consoles prend de la place, il faut y dédier un espace assez conséquent à partir du moment où l’on commence à en avoir quelques unes avec leurs jeux respectifs et lorsque l’on vit sur Paris comme moi, les m² sont chers. L’avantage d’une console rétro basée sur une architecture Raspberry Pi, c’est justement la faible place qu’il occupe constituant ainsi un concentré de toutes les consoles old school, un peu à la manière de la Retron5 mais en mieux !

Troisième raison et non des moindres : la connectique. Si la plupart de nos téléviseurs actuels étaient jusqu’à présent dotés d’une prise péritel par obligation légale (décret du 21 mars 1980), sachez que depuis le début de l’année les constructeurs n’ont plus aucune obligation concernant la présence de ce connecteur sur leurs nouveaux modèles de TV. Cela pose un petit soucis car bon nombre de nos vieilles consoles adorées sont dotées de cette fameuse prise péritélévision (oui, c’est son vrai nom) et à moins de se procurer un adaptateur, difficile de jouer lorsque votre téléviseur vous aura laché. L’avantage du Raspberry Pi, c’est qu’il possède un port HDMI, compatible avec tous les téléviseurs récents. La Haute Définition nous importe peu ici puisque la plupart des jeux old school sont plus proches du pixel art qu’autre chose, seule compte la compatibilité !

 

2 – Principe de fonctionnement

Puisqu’un schéma vaut mieux qu’un long discours, voici tout de suite le schéma de principe de ma future console rétro :

 Raspberry Pi et rétro-gaming : schéma de principe

Comme vous pouvez le constater sur le schéma ci-dessus, le Raspberry Pi est la pièce centrale de la console puisque c’est lui qui va faire tourner les différents émulateurs. Un hub USB lui servira d’alimentation et me permettra de connecter les périphériques de contrôle, ainsi qu’un disque dur externe.

Grosso modo, le système d’exploitation sera stocké sur la carte micro-sd du Raspberry Pi qui lancera ensuite les ressources dont il a besoin depuis le support amovible branché sur un port USB (un disque dur externe ou une clé USB).

Dans un prochain article, j’aborderais la liste du matériel et le choix du système d’exploitation !

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